« Coran, hadith et savants : Les Banu Qurayza » : différence entre les versions
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La tribu juive des Banu Qurayza était l’une des trois tribus juives, avec les Banu Nadir et les Banu Qaynuqa, mentionnées par la [[Sirat Rasul Allah|Sira]] (biographie), comme étant présentes dans et autour de Médine au moment de l’arrivée du prophète. La tribu a refusé de se convertir à l’islam et s’est finalement alliée avec les Mecquois païens contre Muhammad et les musulmans, malgré un serment antérieur avec Muhammad de ne pas attaquer les musulmans. Pour cette trahison, sur l’ordre d’[[Allah (God)|Allah]] au moyen de ses anges, tous les hommes adultes de la tribu ont été décapités et les femmes et les enfants vendus en esclavage. Pour plus d’informations, voir [[Le Massacre des Banu Qurayza]]. | |||
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{{Quote|{{Muslim|26|5557}}|<i>Abu as-Sa’ib, l’esclave affranchi de Hisham b. Zuhra, a déclaré qu’il a rendu visite à Abu Sa’id al-Khudri chez lui, (et a poursuivi) en disant : Je l’ai trouvé en train de dire sa prière, alors je me suis assis en attendant qu’il la termine quand j’ai entendu de l’agitation dans les faisceaux (de bois) gisant dans un coin de la maison. J’ai regardé en direction du bruit et j’ai trouvé un serpent. J’ai bondi pour le tuer, mais il (Abu Sa’id al-Khudri) a fait un geste pour que je m’assoie. Alors, je me suis assis et pendant qu’il finissait (la prière), il a montré une pièce de la maison et a dit : "Vois-tu cette pièce ?" J’ai dit : "Oui." Il a dit : Il y avait un jeune homme parmi nous qui venait de se marier. Nous sommes allés avec le Messager d’Allah (ﷺ) (pour participer à la bataille) de la Tranchée quand un jeune homme à la mi-journée avait l’habitude de demander la permission au Messager d’Allah (ﷺ) pour retourner dans sa famille. Un jour, il lui a demandé la permission et le Messager d’Allah (ﷺ) (après la lui avoir accordée) lui a dit : "Emporte tes armes avec toi car je crains que la tribu des Qurayza (te nuise)." L’homme emporta les armes, puis revint et trouva sa femme se tenant entre les deux portes. Il se pencha vers elle, frappé de jalousie, et s’élança dans sa direction pour la poignarder avec une lance. Elle dit : "Eloigne ta lance et entre dans la maison jusqu’à ce que tu voies ce qui m’a fait sortir." Il entra et trouva un énorme serpent enroulé sur la literie. Il s’élança avec la lance et le transperça, puis sortit après l’avoir accroché dans la maison, mais le serpent frémit et l’attaqua, et personne ne sut lequel d’entre eux mourut le premier, le serpent ou le jeune homme. Nous sommes allés voir l’Apôtre d’Allah (ﷺ) pour lui en faire mention et avons dit : "Supplie Allah pour que cet (homme) puisse être ramené à la vie." Dès lors, il dit : "Demandez pardon pour votre compagnon, puis ajouta : il y a à Médine des djinns qui ont accepté l’Islam, donc quand vous voyez l’un d’eux, prononcez-lui un avertissement pendant trois jours, et s’il apparait devant vous après cela, alors tuez-le car c’est un diable."</i>}}{{Quote|{{Bukhari|5|57|66}} et {{Muslim|31|5940}}|<i>Rapporté par Abd Allah ibn az-Zubayr : Au cours de la bataille d’Al-Ahzab, Omar ibn Abi Salama et moi étions restés à l’arrière avec les femmes. Regardez ! J’ai vu (mon père) Az-Zubair monter à cheval et faire deux ou trois fois des allées et venues vers les Banu Qurayza. Alors, quand je suis revenu, j’ai dit : "Ô mon père ! T’ai-je vu faire des allées et venues vers les Banu Qurayza ?" Il a répondu : "M’as-tu vraiment vu, ô mon fils ?" J’ai dit : "Oui." Il a dit : "Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Qui veut aller chez les Banu Qurayza et m’apporter de leurs nouvelles ? » J’y suis donc allé, et quand je suis revenu, l’Apôtre d’Allah a mentionné pour moi ses deux parents en disant : "Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi."</br><br> | {{Quote|{{Muslim|26|5557}}|<i>Abu as-Sa’ib, l’esclave affranchi de Hisham b. Zuhra, a déclaré qu’il a rendu visite à Abu Sa’id al-Khudri chez lui, (et a poursuivi) en disant : Je l’ai trouvé en train de dire sa prière, alors je me suis assis en attendant qu’il la termine quand j’ai entendu de l’agitation dans les faisceaux (de bois) gisant dans un coin de la maison. J’ai regardé en direction du bruit et j’ai trouvé un serpent. J’ai bondi pour le tuer, mais il (Abu Sa’id al-Khudri) a fait un geste pour que je m’assoie. Alors, je me suis assis et pendant qu’il finissait (la prière), il a montré une pièce de la maison et a dit : "Vois-tu cette pièce ?" J’ai dit : "Oui." Il a dit : Il y avait un jeune homme parmi nous qui venait de se marier. Nous sommes allés avec le Messager d’Allah (ﷺ) (pour participer à la bataille) de la Tranchée quand un jeune homme à la mi-journée avait l’habitude de demander la permission au Messager d’Allah (ﷺ) pour retourner dans sa famille. Un jour, il lui a demandé la permission et le Messager d’Allah (ﷺ) (après la lui avoir accordée) lui a dit : "Emporte tes armes avec toi car je crains que la tribu des Qurayza (te nuise)." L’homme emporta les armes, puis revint et trouva sa femme se tenant entre les deux portes. Il se pencha vers elle, frappé de jalousie, et s’élança dans sa direction pour la poignarder avec une lance. Elle dit : "Eloigne ta lance et entre dans la maison jusqu’à ce que tu voies ce qui m’a fait sortir." Il entra et trouva un énorme serpent enroulé sur la literie. Il s’élança avec la lance et le transperça, puis sortit après l’avoir accroché dans la maison, mais le serpent frémit et l’attaqua, et personne ne sut lequel d’entre eux mourut le premier, le serpent ou le jeune homme. Nous sommes allés voir l’Apôtre d’Allah (ﷺ) pour lui en faire mention et avons dit : "Supplie Allah pour que cet (homme) puisse être ramené à la vie." Dès lors, il dit : "Demandez pardon pour votre compagnon, puis ajouta : il y a à Médine des djinns qui ont accepté l’Islam, donc quand vous voyez l’un d’eux, prononcez-lui un avertissement pendant trois jours, et s’il apparait devant vous après cela, alors tuez-le car c’est un diable."</i>}}{{Quote|{{Bukhari|5|57|66}} et {{Muslim|31|5940}}|<i>Rapporté par Abd Allah ibn az-Zubayr : Au cours de la bataille d’Al-Ahzab, Omar ibn Abi Salama et moi étions restés à l’arrière avec les femmes. Regardez ! J’ai vu (mon père) Az-Zubair monter à cheval et faire deux ou trois fois des allées et venues vers les Banu Qurayza. Alors, quand je suis revenu, j’ai dit : "Ô mon père ! T’ai-je vu faire des allées et venues vers les Banu Qurayza ?" Il a répondu : "M’as-tu vraiment vu, ô mon fils ?" J’ai dit : "Oui." Il a dit : "Le Messager d’Allah (ﷺ) a dit : « Qui veut aller chez les Banu Qurayza et m’apporter de leurs nouvelles ? » J’y suis donc allé, et quand je suis revenu, l’Apôtre d’Allah a mentionné pour moi ses deux parents en disant : "Que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi."</br><br> |
Version du 20 janvier 2024 à 12:16
La tribu juive des Banu Qurayza était l’une des trois tribus juives, avec les Banu Nadir et les Banu Qaynuqa, mentionnées par la Sira (biographie), comme étant présentes dans et autour de Médine au moment de l’arrivée du prophète. La tribu a refusé de se convertir à l’islam et s’est finalement alliée avec les Mecquois païens contre Muhammad et les musulmans, malgré un serment antérieur avec Muhammad de ne pas attaquer les musulmans. Pour cette trahison, sur l’ordre d’Allah au moyen de ses anges, tous les hommes adultes de la tribu ont été décapités et les femmes et les enfants vendus en esclavage. Pour plus d’informations, voir Le Massacre des Banu Qurayza.
Hadiths
Abd Allah ibn az-Zubayr a rapporté le jour de la bataille de la Tranchée : Omar ibn Abi Salama et moi étions avec des femmes dans le fort de Hassan (ibn Thabit). À un moment donné, il s’est penché vers moi et j’ai jeté un coup d’œil puis, à un autre moment, je me suis penché vers lui et il regardait et j’ai reconnu mon père alors qu’il montait sur son cheval avec ses armes vers la tribu des Qurayza. Abdullah ibn Urwa a rapporté d’Abd Allah ibn az-Zubayr : J’ai parlé de cela à mon père, après quoi il a dit : "Mon fils, m’as-tu vu (à cette occasion) ?" Il a dit : "Oui." Ensuite, il a dit : "Par Allah, le Messager d’Allah (ﷺ) s’est adressé à moi en disant : « Je sacrifierais pour toi mon père et ma mère. »"
Rapporté par Aicha : Lorsque le Prophète (ﷺ) est revenu d’Al-Khandaq (c.-à-d. la Tranchée) et a déposé ses armes et pris un bain, Gabriel est venu et a dit (au Prophète (ﷺ)) : "As-tu déposé tes armes ? Par Allah, nous, les anges, ne les avons pas encore déposées. Alors va à leur rencontre." Le Prophète (ﷺ) a dit, "Où aller ?" Gabriel a dit : "De ce côté", en pointant vers les Banu Qurayza. Ainsi, le Prophète (ﷺ) est parti vers eux.
Il a été rapporté sous l'autorité d'Aicha qui a dit : Sa’d a été blessé le jour de la bataille du Fossé. Un homme des Quraych appelé Ibn al-Araqah lui a tiré une flèche qui a transpercé l’artère au milieu de son avant-bras. Le Messager d’Allah (ﷺ) lui dressa une tente dans la mosquée et s’enquerra auprès de lui étant à proximité. Quand il est revenu du Fossé et a déposé ses armes et pris un bain, l’ange Gabriel lui est apparu et il enlevait la poussière de ses cheveux (comme s’il venait de rentrer de la bataille). Ce dernier a dit : "Tu as déposé les armes. Par Dieu, nous ne les avons pas (encore) déposées. Alors marche contre eux." Le Messager d’Allah (ﷺ) a demandé : "Vers où ?" Il a pointé vers les Banu Qurayza. Le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) les a alors combattus. Ils se sont rendus sur ordre du Messager d’Allah (ﷺ), mais il renvoya la décision à leur sujet à Sa’d qui dit : "Je décide que ceux d’entre eux qui peuvent se battre soient tués, leurs femmes et leurs enfants faits prisonniers et leurs biens distribués (parmi les musulmans)."
Il a été rapporté sur l’autorité d’Abdullah qui a dit : "Le jour où il est revenu de la bataille d’Ahzab, le Messager d’Allah (ﷺ) nous a annoncé que personne ne dirait sa prière de Zuhr sauf dans les quartiers des Banu Qurayza. Certains, qui craignaient que le temps de la prière expire, ont récité leur prière avant d’atteindre la rue des Banu Qurayza. Les autres ont dit : Nous ne ferons notre prière que là où le Messager d’Allah (ﷺ) nous a ordonné de la faire même si le temps a expiré. Quand il a appris la différence de point de vue des deux groupes, le Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) n’a blâmé aucun d’entre eux."
Rapporté par Abu Saʿid al-Khudri : "Certaines personnes (c.-à-d. les Juifs des Banu Qurayza) ont décidé d’accepter le verdict de Sa'd ibn Mu'adh alors le Prophète fit qu’on aille le chercher (ﷺ) (c.-à-d. Sa'd ibn Mu'adh). Il est venu monté sur un âne, et quand il s’est approché de la mosquée, le Prophète (ﷺ) a dit : Levez-vous pour le meilleur parmi vous, ou a dit, levez-vous pour votre chef. Puis le Prophète (ﷺ) a dit : "Ô Sa’d ! Ces gens ont accepté de recevoir ton verdict. Sa’d a dit : Je juge que leurs guerriers doivent être tués et que leurs enfants et leurs femmes doivent être pris comme captifs. Le Prophète a dit : Tu as rendu un jugement similaire au Jugement d’Allah (ou le jugement du Roi)."
Rapporté par Abu Saʿid : "Les gens de (la tribu des) Qurayza ont décidé d’accepter le verdict de Sa’d. Le Prophète (ﷺ) le fit appeler et il est venu. Le Prophète (ﷺ) a dit (à ces gens) : Levez-vous pour votre chef ou le meilleur parmi vous ! Sa’d était assis à côté du Prophète (ﷺ) et le Prophète (ﷺ) lui a dit : Ces gens ont accepté ton verdict. Sa’d a répondu : Je donne donc mon jugement que leurs guerriers soient tués et leurs femmes et leurs enfants soient emmenés en captivité. Le Prophète (ﷺ) a dit : Tu as jugé selon le jugement du Roi (Allah). Abu Abdullah a dit : Certains de mes compagnons m'ont rapporté d'Abu al-Walid, ce qu’Abu Sa'd a dit jusqu'à parvenir à ton jugement."
Par la même chaîne de transmetteurs, Shu’ba a raconté la même tradition dans laquelle il dit que le Messager d’Allah (ﷺ) a dit (à Sa’d) : Tu as jugé selon le commandement de Dieu. Et une fois il a dit : Tu as jugé par le jugement d’un roi.
أبو جعفر الطبري, Modèle:Citation/make link, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 588, https://app.turath.io/book/9783
See Also Ishaq:464
ابن إسحاق; ابن هشام, Modèle:Citation/make link, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 244, https://app.turath.io/book/23833
أبو جعفر الطبري, Modèle:Citation/make link, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 592, https://app.turath.io/book/9783
أبو جعفر الطبري, Modèle:Citation/make link, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 591-592, https://app.turath.io/book/9783
Scholars
Having sated his revenge, and drenched the market-place with the blood of eight hundred victims, and having given command for the earth to be smoothed over their remains, Mahomet returned from the horrid spectacle to solace himself with the charms of Rihana, whose husband and all whose male relatives had just perished in the massacre. He invited her to be his wife, but she declined, and chose to remain (as, indeed, having refused marriage, she had no alternative) his slave or concubine. She also declined the summons to conversion and continued in the Jewish faith. It is said, however, that she afterwards embraced Islam.