Pedophilie dans le Coran

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Le sujet du mariage des enfants en tant que tel n'est jamais abordé dans le Coran. Pourtant, les érudits étaient plus ou moins unanimes sur le fait que le Coran traite indirectement de cette question. Le Coran établit des règles strictes concernant la durée d'attente qu'une femme doit respecter entre la fin d'un mariage et le début d'un autre. L'objectif, dans une société patriarcale pré-moderne, était d'éviter qu'une femme ne se remarie alors qu'elle était enceinte de son précédent mari, et d'empêcher ainsi l'attribution erronée de la paternité de l'enfant. Conformément à ces règles, Quran 2:228 stipule une période d'attente ('Iddah) de 3 mois après le divorce, tandis que Quran 33:49 précise qu'aucune période d'attente n'est requise pour une femme qui n'a pas eu de relations intimes avec son mari. Cependant, le Coran clarifie également d'autres situations dans le verset Quran 65:4, notamment en indiquant qu'il y a aussi une période d'attente de 3 mois pour « celles qui n'ont pas encore eu leurs règles ».

Cette disposition a été interprétée dans la tradition islamique comme une preuve que le Coran autorise le mariage des filles prépubères. Les juristes étaient unanimes sur le fait qu'un père pouvait marier sa fille à tout âge, mais que la famille devait remettre la jeune fille à son mari pour la consommation du mariage uniquement lorsqu'elle était physiquement capable de supporter les rapports sexuels sans subir de dommages physiques (voir Mariage des enfants en droit islamique). Certains commentateurs du Coran et des musulmans modernistes avancent cependant l'idée que Quran 65:4 pourrait plutôt faire référence aux femmes dont les règles sont interrompues (par exemple en raison d'une maladie), et interprètent donc le Coran comme n'autorisant le mariage qu'avec celles qui ont atteint la puberté.

Aujourd'hui, de nombreux pays musulmans modernes ont adopté des lois pour relever l'âge minimum du mariage, le fixant souvent à 16 ou 18 ans pour les filles (bien que des échappatoires existent souvent ou que l'application de la loi soit inefficace). Ces lois visent également à prévenir les mariages forcés, souvent malgré l'opposition des érudits islamiques. De nombreux groupes et associations musulmanes militent pour ces réformes et offrent une aide aux personnes à risque (voir l'article Mariage forcé qui inclut des sources d'aide).[1] En collaboration avec des militants, en 2019, le vice-grand mufti de l'université d'al-Azhar au Caire a émis une fatwa appelant à un mariage basé sur le consentement mutuel avec un âge minimum fixé à 18 ans.[2] L'Unicef indique que la prévalence des mariages d'enfants diminue à l'échelle mondiale, mais reste courante (y compris parmi les populations non musulmanes dans certaines régions du monde).

23 mars 2010 : Des manifestantes brandissent des exemplaires du Coran devant le Parlement à Sanaa, déclarant qu'une loi proposée interdisant le mariage avant 17 ans au Yémen est contraire à l'islam.[3]

Introduction

Le Coran impose une période d'attente que les femmes doivent observer avant de pouvoir se remarier. Cette période doit être respectée après un divorce ou le décès de leur mari. Dans le Coran, cela est appelé 'Iddah عدة.

Les femmes divorcées doivent observer une attente de trois cycles menstruels, et il ne leur est pas permis de cacher ce qu'Allah a créé dans leur ventre, si elles croient en Allah et au Jour dernier. Et leurs maris ont plus de droit de les reprendre pendant cette période s'ils désirent la réconciliation. Quant aux droits des femmes, ils sont similaires à leurs devoirs, selon ce qui est convenable. Mais les hommes ont une responsabilité supérieure sur elles. Et Allah est Puissant et Sage.

Cependant, il existe une exception à cette règle dans le Coran 33:49 :

Modèle:Right

Translittération : Ya ayyuha allatheena amanoo itha nakahtumu almuminati thumma tallaqtumoohunna min qabli an tamassoohunna fama lakum AAalayhinna min AAiddatin taAAtaddoonaha famattiAAoohunna wasarrihoohunna sarahan jameelan

Sahih International : Ô vous qui avez cru, lorsque vous épousez des croyantes et que vous les divorcez avant de les avoir touchées, alors elles ne doivent observer aucune période d'attente à votre égard. Donnez-leur une compensation et libérez-les d'une manière honorable.

D'après le verset ci-dessus, il est compris que la 'Iddah (période d'attente imposée) est requise si un contact sexuel a eu lieu dans le mariage. Si une femme n'a pas été touchée par son mari avant le divorce, elle n'a pas à observer de période d'attente.

Selon les récits traditionnels, Muhammad fut ensuite interrogé sur des situations non couvertes par ces versets :

(Et pour celles de vos femmes qui désespèrent de leurs menstruations…) [65:4]. Muqatil a dit : « Lorsque le verset (Les femmes divorcées doivent attendre en se tenant à l'écart…) fut révélé, Kallad ibn al-Nu‘man ibn Qays al-Ansari demanda : ‘Ô Messager d'Allah, quelle est la période d'attente pour la femme qui n'a pas encore ses règles et pour celle qui ne les a plus ? Et quelle est la période d'attente de la femme enceinte ?’ C'est alors qu'Allah, exalté soit-Il, révéla ce verset. Abu Ishaq al-Muqri’ nous a informés> Muhammad ibn ‘Abd Allah ibn Hamdun> Makki ibn ‘Abdan> Abu’l-Azhar> Asbat ibn Muhammad> Mutarrif> Abu ‘Uthman ‘Amr ibn Salim qui dit : « Lorsque la période d'attente des femmes divorcées et veuves fut mentionnée dans la sourate Al-Baqara, Ubayy ibn Ka‘b dit : ‘Ô Messager d'Allah, certaines femmes de Médine disent qu'il y a d'autres femmes qui n'ont pas été mentionnées !’ Il lui demanda : ‘Et qui sont-elles ?’ Il répondit : Celles qui sont trop jeunes [et qui n'ont pas encore commencé à avoir leurs règles], celles qui sont trop âgées [dont les règles ont cessé] et celles qui sont enceintes.’ C'est alors que ce verset (Et pour celles de vos femmes qui désespèrent de leurs menstruations…) fut révélé. »
Coran 65:4
Al-Wahidi, Asbab al-nuzul

Ces scénarios sont abordés dans le Coran 65:4 :

Modèle:Right

Translittération : Waalla-ee ya-isna mina almaheedi min nisa-ikum ini irtabtum faAAiddatuhunna thalathatu ashhurin waalla-ee lam yahidna waolatu al-ahmali ajaluhunna an yadaAAna hamlahunna waman yattaqi Allaha yajAAal lahu min amrihi yusran

Sahih International : Et celles parmi vos femmes qui n’espèrent plus avoir leurs règles – si vous avez un doute, alors leur période d’attente est de trois mois, et [aussi pour] celles qui n’ont pas encore eu leurs règles. Et pour celles qui sont enceintes, leur terme est jusqu’à ce qu’elles accouchent. Et quiconque craint Allah – Il lui facilitera son affaire.

Ici, l’ʿIddah est prescrite pour trois catégories de femmes :

  1. Premièrement, l’expression : « Yaisna min al-maheedhi » يئسن من المحيض qui signifie « celles qui désespèrent d’avoir leurs règles » est une indication des femmes qui ont atteint l’âge des menstruations mais ne les ont pas, ainsi que celles qui sont ménopausées. « Désespérer d’avoir leurs règles » souligne qu’il s’agit des femmes qui, bien que parvenues à l’âge requis, ne menstruent pas non plus. Leur période d’ʿIddah est de trois mois.
  2. Ensuite, « Wallaee Lam yahidhna » واللائي لم يحضن qui signifie « celles qui n’ont pas encore eu leurs règles ». Cela a été interprété plus ou moins unanimement comme désignant les filles prépubères qui n’ont pas encore menstrué. Ici, l’ʿIddah prescrite pour elles est identique à celle du groupe précédent (c’est-à-dire trois mois).
  3. Enfin, les femmes enceintes – leur période d’ʿIddah prescrite dure jusqu’à leur accouchement.

Analyse linguistique du verset en arabe

Le Coran dit en arabe :

Modèle:Right « et celles qui n’ont jamais eu leurs règles » (parce qu’elles sont trop jeunes)
Coran 65:4
Tafsir de al-Islam.com

La translittération du verset et la signification de chaque partie du verset sont données ci-dessous :

واللائي لم يحضن" فعدتهن ثلاثة أشهر

Wa L-Lāʾī Lam Yaḥiḍna

Wa ( وَ ) = et

Al-Lāʾī ( وَاللَّائِي ) = celles qui

Lam ( لَمْ ) = n’ont pas (négation au passé) [4]

Yaḥiḍna ( يَحِضْنَ ) = menstrué.

Yaḥiḍna provient de la racine verbale H-Y-D ( حيض ) qui signifie « avoir ses règles ».

L’ajout du préfixe « Ya » et du suffixe « na » à la racine « HYD » indique que le mot est utilisé à la troisième personne, au féminin, au pluriel, à l’aspect imperfectif et au mode jussif.[5]

L’aspect imperfectif, selon la compréhension traditionnelle de la grammaire arabe classique, ne possède pas en lui-même de marque temporelle (comme c’est aussi le cas dans d’autres langues sémitiques classiques telles que l’hébreu). [4] Les négations temporelles comme lam ( لَمْ ) (négation au passé), lan ( لن ) (négation au futur), ( لا) (négation au présent) combinées avec l’imperfectif (dans différents modes) déterminent le temps dans une phrase négative.

Ainsi, lam Yadrus لم يدرس = Il n’a pas étudié. Le verbe est à l’imperfectif, mais la particule lam لم transmet un sens de passé simple, négatif.

Dans le verset 65:4, Lam Yaḥiḍna لم يحضن = 'celles qui n’ont pas encore menstrué'. Le sens ici est que les femmes auxquelles il est fait référence n’ont pas encore eu leurs règles, c’est-à-dire qu’elles sont prépubères.

Le verbe imperfectif avec la particule de négation lam ( لَمْ ) (indiquant un sens de passé) est au mode jussif (يعني المضارع المجزوم). [4]

L'humeur est similaire au mode cohortatif, en ce qu'elle exprime la supplication, l'insistance, l'imploration, l'auto-encouragement, le souhait, le désir, l'intention, l'ordre, le but ou la conséquence. Dans certaines langues, les deux se distinguent en ce que le cohortatif se produit à la première personne et le jussif à la deuxième ou troisième. On le trouve en arabe, où il est appelé مجزوم, majzum. Les règles régissant le jussif en arabe sont quelque peu complexes. [6]

Pour appuyer ces significations, selon le lexique de Lane, Lam (Modèle:Arabic) signifie 'ne pas' :

Lam = ل
lam = Particule négative donnant au présent le sens du parfait ; ne pas.[7]
Lexique de Lane pour Lam

Selon le lexique, le mot arabe pour menstruer est 'Haid' (Modèle:Arabic) :

Ha-Ya-Dad (Ha-Alif-Dad) = Avoir ses règles, menstruer ; son sang a coulé de son utérus, atteindre l'âge des menstruations, faire couler une chose.

hada vb. (1) impf. act. 65:4

mahid n.m. 2:222

Lexique de Lane, Volume 2, page : 322, 323[8]
Lexique de Lane pour Haa

Il en résulte donc que 65:4 décrit l'état des femmes qui n'ont pas encore menstrué, ce qui inclurait logiquement les enfants ou les filles avant la puberté ou l'atteinte de la ménarche (première menstruation). Cette implication, comme on le voit ci-dessous, a également été tirée par les principaux Tafsirs.

La traduction exacte de cette partie de Quran 65:4 est donc "Pas encore menstrué" ( لَمْ يَحِضْنَ ). En arabe, le processus de menstruation est appelé HaiD( حيض ), et le verbe pour "avoir ses règles" est yaHiD( يَحِض ), le nom étant probablement dérivé du verbe (comme dans la plupart, mais pas toutes, les dérivations en arabe). Le LAM ( لَمْ ) indique clairement que le verbe fait référence aux femmes qui menstruent, et le na ( نَ ) à la fin du verbe renforce l'idée que ce verbe parle de femmes. « Pas encore menstrué » ou une traduction similaire est la seule traduction anglaise acceptable.

Ce verset 65:4 est lu par les tafsirs comme une continuation du Coran 33:49. Une question qui découle naturellement de ces versets, et qui a été plus ou moins répondue par les mufassiruun, est : « Si une femme qui n'a pas eu de rapports sexuels ne doit observer aucune ʿIddah, comme mentionné dans 33:49, quelle est la raison de la ʿIddah prescrite pour ces femmes qui n'ont pas encore menstrué ? » La réponse semble être que le mariage avec des filles prépubères et les rapports sexuels avec elles sont sanctionnés par le Coran, ou du moins ces mariages sont évoqués sans critique.

L'expression trouvée dans le Coran 65:4 « wallaee lam yaHiDhna » واللائي لم يحضن est parfois mal traduite par des apologistes pour masquer le fait que les filles prépubères sont normalement comprises comme étant le sens voulu ici ; le sens exact de l'expression est clairement compris de cette manière dans les Tafsirs.

Certains soulignent également que Quran 2:236-237 implique qu'il peut y avoir une période de temps significative entre la conclusion d'un mariage et sa consommation. Pendant cette période, un mari peut divorcer de sa femme avec une compensation réduite. Puisqu'un temps particulièrement long passerait typiquement entre la conclusion du mariage avec une mineure et sa consommation, la nécessité d'une telle orientation pourrait sembler indiquer que l'auteur avait de tels mariages en tête.

Il n'y a pas de blâme sur vous si vous divorcez de femmes que vous n'avez pas touchées ni spécifié pour elles une obligation. Mais donnez-leur [un don de] compensation - le riche selon sa capacité et le pauvre selon sa capacité - une provision selon ce qui est acceptable, un devoir pour les bienfaiteurs.
Et si vous divorcez d'elles avant de les avoir touchées et que vous avez déjà spécifié pour elles une obligation, alors [donnez] la moitié de ce que vous avez spécifié - à moins qu'elles ne renoncent à leur droit ou que celui qui détient le contrat de mariage ne renonce à cela. Et y renoncer est plus proche de la piété. Et n'oubliez pas la bienveillance entre vous. En vérité, Allah voit tout ce que vous faites.

Tafsirs du verset

Les tafsirs classiques sont essentiellement unanimes sur le fait que Quran 65:4 prescrit l'ʿiddah pour une fille prépubère. Bien que cela ne soit pas explicitement énoncé dans le verset lui-même, ce sens est clairement celui qui a été retenu par la tradition exégétique sunnite orthodoxe. Il convient de noter que tout en mentionnant cette interprétation, al-Tabari et al-Qurtubi incluent également des opinions selon lesquelles cela fait référence aux femmes dont les menstruations normales sont interrompues (voir Mariage des enfants dans la loi islamique). Par exemple, al-Qurtubi cite le compagnon Mujahid, bien que le hadith cité ci-dessous de Sahih al-Bukhari montre que Mujahid donne l'interprétation traditionnelle. L'interprétation alternative est également défendue par les modernistes islamiques et est discutée dans la section sur les vues modernes ci-dessous.

Outre les tafsirs cités ci-dessous, un large ensemble de citations traduites de divers textes exégétiques et juridiques bien connus relatifs à ces questions est également disponible en ligne.[9]

Tafsirs modernes

Les commentaires suivants montrent que la tradition d'interpréter ce verset comme se référant au divorce (et donc au mariage) de filles prépubères se poursuit bien dans la période moderne.

Le plus grand éditeur de Coran au monde, le Complexe du Roi Fahd pour l'impression du Saint Coran, situé en Arabie saoudite, a publié une édition du Coran intitulée « L'interprétation facile » où chaque page du Coran comprend des notes explicatives. Cette édition est rédigée par un groupe de savants. Voici ce que cette édition dit à propos du verset 65:4 :

Modèle:Right
Quant aux femmes divorcées qui n'ont plus leurs règles en raison de leur âge avancé, si vous ne saviez pas quelle est la règle à leur sujet, leur ʿIddah est de trois mois. Quant aux jeunes filles qui n'ont pas encore menstrué, leur ʿIddah est également de trois mois.
Al-Tafsīr Al-Muyassar, Complexe du Roi Fahd pour l'impression du Saint Coran, deuxième édition, p.558
التفسير الميسر، مجمع الملك فهد لطباعة المصحف، تأليف نخبة من العلماء، الطبعة الثانية

Abu Bakr Al-Jaza'iri (1921-2018)

Modèle:Right
L'ʿiddah pour celles qui n'ont pas encore menstrué, c'est-à-dire en raison de leur jeune âge, est également de trois mois.
أيسر التفاسير لأبي بكر الجزائري ج5 ص377
Aysar Al-Tafāsīr par Abū Bakr Al-Jazāʾirī, Maktabat Al-ʿUlūm Wal Ḥikam, vol.5 p.377


Ibn 'Ashur (1879-1973)

Modèle:Right
Après que le verset n°1 ait expliqué l'ʿiddah des femmes qui menstruent, il reste encore à expliquer l'ʿiddah des femmes ayant dépassé l'âge des règles ou de celles qui n'ont pas encore atteint l'âge de la menstruation, c'est-à-dire les jeunes filles.
التحرير والتنوير لابن عاشور، الدار التونسية للنشر
Al-Taḥrīr Wal-Tanwīr par Ibn ʿĀshūr, Al-Dār Al-Tūnisiyyah Lil-Nashr, Vol.28 p.315

Abul A'la Al-Maududi (1903-1979)

Ici, il faut garder à l'esprit que, selon les explications données dans le Coran, la question de la période d'attente se pose pour les femmes avec lesquelles le mariage a pu être consommé, car il n'y a pas de période d'attente en cas de divorce prononcé avant la consommation du mariage. (Al-Ahzab: 49). Par conséquent, le fait de mentionner la période d'attente pour les filles qui n'ont pas encore menstrué prouve clairement qu'il est non seulement permis de donner une fille en mariage à cet âge, mais aussi qu'il est permis pour le mari de consommer le mariage avec elle. Maintenant, il est évident qu'aucun musulman n'a le droit d'interdire une chose que le Coran a déclarée permise.
Commentaire sur le Coran, chapitre 65:4
Sayyid Abul Ala Maududi, Tafhim al-Qur'an

Notez ici ce que mentionne Al-Maududi sur le fait de donner en mariage des filles prépubères et de consommer le mariage avec elles. L'interprète affirme que cela est permis par le Coran et que nul musulman ne peut le remettre en question ou l'interdire.


Al-Sa'di (d.1956)

Modèle:Right
Celles qui n'ont pas encore menstrué, c'est-à-dire : les jeunes filles qui n'ont pas encore eu leurs règles.
تفسير السعدي، ص807، مؤسسة الرسالة
Taysīr Al-Karīm Al-Mannān par Al-Saʿdī, Muʾassasat Al-Risālah, p.807


Al-Shawkani (d.1839 AD)

Modèle:Right En raison de leur jeune âge et du fait qu'elles n'ont pas encore atteint l'âge de la menstruation (c'est-à-dire la puberté), c'est-à-dire que leur période d'attente est de 3 mois, (citant le Coran) "leur période d'attente est de 3 mois et [il en est de même] pour celles qui n'ont pas encore menstrué").
Coran 65:4
Al-Shoukani, Fath al-Qadir


Tafsirs classiques

L'interprétation traditionnelle de ce verset remonte loin dans l'histoire islamique. Presque tous les commentateurs classiques ont abordé ce verset, et ils sont quasi unanimes à déclarer qu'il fait référence au divorce, et donc au mariage, des filles prépubères.

Ibn Kathir (d.1373 AD), dont l'interprétation du Coran est la plus populaire dans le monde musulman, dit :

يَقُولُ تَعَالَى مُبَيِّنًا لِعِدَّةِ الْآيِسَةِ -وَهِيَ الَّتِي قَدِ انْقَطَعَ عَنْهَا الْحَيْضُ لِكِبَرِهَا-: أَنَّهَا ثَلَاثَةُ أَشْهُرٍ، عِوَضًا عَنِ الثَّلَاثَةِ قُرُوءٍ فِي حَقِّ مَنْ تَحِيضُ، كَمَا دَلَّتْ عَلَى ذَلِكَ آيَةُ "الْبَقَرَةِ" وَكَذَا الصِّغَارُ اللَّائِي لَمْ يَبْلُغْنَ سِنَّ الْحَيْضِ أَنَّ عِدَّتَهُنَّ كَعِدَّةِ الْآيِسَةِ ثَلَاثَةُ أَشْهُرٍ؛ وَلِهَذَا قَالَ: {وَاللائِي ‌لَمْ ‌يَحِضْنَ}


L'ʿiddah de celles en ménopause et de celles qui n'ont pas de menstruations. Allah, l'Exalté, clarifie la période d'attente de la femme ménopausée. Il s'agit de celle dont la menstruation s'est arrêtée en raison de son âge avancé. Son ʿiddah est de trois mois au lieu des trois cycles menstruels pour celles qui ont leurs règles, ce qui est basé sur le verset de (Surat) Al-Baqarah. [voir 2:228] Il en est de même pour les jeunes filles qui n'ont pas encore atteint l'âge de la menstruation. Leur ʿiddah est de trois mois, comme celles en ménopause. C'est le sens de Sa parole.
Tafsir Ibn Kathir, Dar Taybah, vol.8 p.149


Al-Tabari (d.923 AD), dont l'interprétation est la première exégèse complète du Coran, dit :

Modèle:Right "Et pour celles qui n'ont pas encore menstrué" signifie : Il en est de même pour l'ʿiddah des filles qui ne menstruent pas parce qu'elles sont trop jeunes, si leurs maris les divorcent après avoir consommé le mariage avec elles.

Tafsir Ibn Abbas. Qui est une collection des rapports d'interprétation coranique attribués à Ibn Abbas, cousin de Muhammad.

(Et pour celles de vos femmes qui désespèrent de leurs menstruations) en raison de leur âge avancé, (si vous doutez) quant à leur période d'attente, (leur période (d'attente) sera de trois mois), après quoi un homme demanda : « Ô Messager d'Allah ! "Quelle est la période d'attente de celles qui n'ont pas leurs menstruations parce qu'elles sont trop jeunes ?" (ainsi que celles qui ne les ont pas) à cause de leur jeune âge, leur période d'attente est de trois mois." Un autre homme demanda : « Quelle est la période d'attente des femmes enceintes ? » (Et pour celles qui sont enceintes) c'est-à-dire celles qui portent un enfant, (leur période) leur période d'attente (sera jusqu'à ce qu'elles accouchent) de leur enfant. (Et quiconque craint Allah) et quiconque craint Allah en ce qu'Il lui ordonne, (Il rendra sa voie facile pour lui) Il rendra son affaire aisée ; et il est aussi dit que cela signifie : Il l'aidera à bien L'adorer.
[1]
Tafsir Ibn Abbas


Al-Jalalayn par Al-Mahalli (m.1459) & Al-Suyuti (m.1505)

Et [pour] celles de vos femmes qui (lisez allā'ī ou allā'i dans les deux cas) n'attendent plus leurs menstruations, si vous avez un doute concernant leur période d'attente, leur période prescrite [d'attente] sera de trois mois, et [également pour] celles qui n'ont pas encore eu leurs menstruations, à cause de leur jeune âge, leur période sera [aussi] de trois mois - ces deux cas s'appliquent à d'autres que celles dont les époux sont décédés ; pour ces dernières, leur période est prescrite dans le verset : elles devront attendre quatre mois et dix jours [Q. 2:234]. Et celles qui sont enceintes, leur terme, la fin de leur période prescrite [d'attente] en cas de divorce ou si leur époux est décédé, sera jusqu'à leur accouchement. Et quiconque craint Dieu, Il lui facilitera les choses, dans ce monde et dans l'au-delà.
Qur'an 65:4
Tafsir al-Jalalayn

Al-Wahidi (m.1076)

(Et pour celles de vos femmes qui désespèrent de leurs menstruations…) [65:4]. Muqatil a dit : « Lorsque le verset (Les femmes divorcées doivent observer une attente en elles-mêmes…) fut révélé, Kallad ibn al-Nu‘man ibn Qays al-Ansari dit : ‘Ô Messager d'Allah, quelle est la période d'attente de la femme qui ne menstruait pas et de celle qui n'a pas encore menstrué ? Et quelle est la période d'attente de la femme enceinte ?’ Et ainsi Allah, exalté soit-Il, a révélé ce verset. » Abu Ishaq al-Muqri’ nous informa > Muhammad ibn ‘Abd Allah ibn Hamdun > Makki ibn ‘Abdan > Abu’l-Azhar > Asbat ibn Muhammad > Mutarrif > Abu ‘Uthman ‘Amr ibn Salim qui dit : « Lorsque la période d'attente pour les femmes divorcées et veuves fut mentionnée dans la sourate Al-Baqara, Ubayy ibn Ka‘b dit : ‘Ô Messager d'Allah, certaines femmes de Médine disent : il y a d'autres femmes qui n'ont pas été mentionnées !’ Il lui demanda : ‘Et qui sont-elles ?’ Il répondit : Celles qui sont trop jeunes [au point de ne pas encore avoir commencé à menstruer], celles qui sont trop âgées [dont les menstruations ont cessé] et celles qui sont enceintes. Et ainsi ce verset (Et pour celles de vos femmes qui désespèrent de leurs menstruations…) fut révélé. »
Qur'an 65:4
Al-Wahidi, Asbab al-nuzul

Al-Zamakhshari (m.1143)

{{quote |1=Qur'an 65:4
Al-Zamakhshari, Al-Kashshaaf|2= Modèle:Right


Tabrasi (m.1153), un érudit chiite.

{{quote |1=Qur'an 65:4
Tabrasi|2= Modèle:Right


Abu Hayyan (m.1344)

{{quote |1=Qur'an 65:4
Abu-Hayyan|2= Modèle:Right








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Mahomet épousa Aïcha quand elle avait six ans, et eut une relation sexuelle avec elle alors qu'elle était pré-pubère à l'âge de neuf ans. Ce fait a été enregistré de nombreuses fois dans les hadiths authentiques (Sahih). Cet article parlera des versets coraniques qui permettent la pédophilie.

23 mars 2010: des femmes protestant à l'extérieur du parlement à Sanaa en tenant des copies du Coran clamant qu'une loi interdisant le mariage des filles de moins de 17 ans va à l'encontre de la loi islamique.[10]

Introduction

Le Coran donne une période d'attente pour chaque femme avant qu'elle puisse se remarier. Cette période d'attente doit être respectée après leur divorce, ou si leur mari est mort. Dans le Coran ceci est nommé ﻋIdda ou Iddat (العدة‎). Cependant, il y a une exception à cette règle que l'on trouve dans le Coran 33:49, soit:

Modèle:Right

Translittération: Ye ayyuha allethin[a] am[a]nou idha n[a]k[a]htumu almuminati thumm[a] ṭallaqtumuhunna min qabli en tamassuhunna fama likom ﻋalayhina min ﻋaiddatin taﻋtaddoonaha famattiﻋauhunna was[a]rihuhunna s[a]rahan jamilan ([a]:a court).

Hamidullah: Ho, les croyants! Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées, il ne leur incombe pas, alors, d'attendre, en votre faveur, un temps d'attente. Et accordez leur quelques biens, et congédiez les d'un joli congé.

Du verset cité ci-dessus on déduit que la ﻋIdda (période d'attente requise) n'est imposée que si un contact sexuel a eu lieu durant le mariage. Si une femme n'a pas été touchée par son mari, elle n'a pas à attendre du tout avant de pouvoir se remarier.

Après la mention des femmes qui n'ont pas consommé le mariage, le Coran va plus loin - évoquant les femmes qui doivent observer la 'idda, et le temps d'attente requis. Nous lisons dans le Coran 65:4:

Modèle:Right

Translittération: Wallèi yaïsna min[a] al-m[a]hidhin min nisaïkum ini irtabtum f[a]ﻋiddatuhunna thalathatu ashhurin wallèi l[a]m y[a]hidhna waulatu al-ahmali ajaluhuna en yadaﻋna hamlahunn[a] w[a]man y[a]tt[a]qi Allah[a] yajﻋal lahu min amrihi yusran

Hamidullah: Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles: si vous avez du doute, leur délai est alors de trois lunes. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, elles ont pour terme celui où elles déposeront leur fardeau. Quiconque craint Dieu, cependant, Il lui assigne une facilité dans son entreprise.

Ici la 'idda est prescrite à trois catégories de femmes:

  • D'abord l'expression: “Yeïsna min al-mahidhin” ce qui signifie "ces femmes qui ont perdu espoir quant à leurs règles", indique les femmes qui ont atteint la période de leurs menstruations mais dont les menstrues ne viennent pas, ou qui ont atteint la ménopause. "N'espèrent plus de règles"

souligne le fait que cela concerne également les femmes qui bien qu'ayant atteint l'âge, n'ont pas leurs règles. Leur période de 'idda est de trois lunes (mois).

  • Puis ensuite, “Wallèi lam yahidhna” ce qui signifie "celles dont les menstrues n'ont pas encore eu lieu”. Ce groupe de femmes est celui des filles pré-pubères qui n'ont pas encore eu leurs règles. La 'idda qui leur est prescrite est la même que celle prescrite au groupe précédent (soit trois mois).
  • Enfin, les femmes enceintes - la 'idda qui leur est prescrite se termine lorsqu'elles ont mis au monde.

La traduction du verset ci dessus masque la véritable signification; le verset doit donc être étudié en arabe. La véritable signification de ce verset et ses implications sont explicitement appuyées par les Tafsirs comme ce sera montré plus bas.

Analyse détaillée du verset en arabe

Le Coran dit, en arabe:

Modèle:Right "et celles qui n'ont jamais eu leurs règles" (car elles n'en ont pas eu l'âge)
Quran 65:4
Tafsir from al-Islam.com

La translittération du verset et la signification de chacune de ses parties est donnée ci-dessus:

Wa Al-Lā'ī Lam Yaĥiđna

wa ( وَ ) = et

Al-Lā'ī ( وَاللَّائِي ) = pour celles/ceux qui

Lam ( لَمْ ) = n'ont pas [il s'agit de la négation au passé][4]

Yaĥiđna ( يَحِضْنَ ) = eu leurs règles.

Yaĥiđna vient de la racine verbale H-Y-Ð ( حيض ) qui signifie "avoir ses règles".

L'ajout du préfixe "Ya" et du suffixe "na" à la racine "HYÐ" montre que le mot est utilisé au genre féminin à la troisième personne, au pluriel et à l'aspect imperfectif.[11]

L'aspect imperfectif manque par nature d'indication de temps.[4] Les termes de négation sont dotés d'une indication de temps: lam ( لَمْ ) (négation au passé), lan ( لن ) (négation avec indication du temps futur), laa ( لَ ) (négation au présent) combinés avec l'aspect imperfectif ils décident du temps de la phrase.

Ainsi lam yadrus = Il n'étudia pas/il n'a pas étudié.

Et verset 65:4, Lam Yaĥiđna = 'celles qui n'ont pas eu leurs règles'.

Plus encore, le verbe imperfectif accompagné de lam ( لَمْ ) (négation au passé) est au mode injonctif.[4] Wikipédia explique la notion d'injonctif:

Le jussif (du latin iussum « ordre, commandement »), ou injonctif, est une notion linguistique qui recouvre l'ensemble des moyens dont dispose une langue pour exprimer un ordre. Dans certaines langues, comme le persan, le jussif constitue un mode à part entière. Dans d'autres, il peut s'exprimer par l'impératif ou le subjonctif, mais aussi par d'autres moyens, comme un mot-phrase. Selon certains linguistes, le terme d'« impératif » ne peut, à strictement parler, s'appliquer qu'à la 2e personne (le ou les interlocuteurs) ; le jussif englobe donc l'impératif et les autres moyens d'exprimer un ordre ou une requête. D'autres, comme Joan Bybee, ont suggéré[3] le terme d'optatif pour désigner un paradigme de conjugaison complet (à toutes les personnes), lorsque celui-ci existe dans une langue ; mais celui-ci présente l'inconvénient d'être utilisé pour désigner un mode bien particulier dans le contexte du grec ancien. On utilise aussi les termes d’hortatif ou exhortatif, surtout pour les formes associées à la 1re personne du pluriel (« cohortatif ») et aux 2es personnes du singulier et du pluriel.

Suivant cette explication, d'après le lexique de Lane, Lam (Modèle:Arabic) signifie: 'non', 'ne pas':

Lam = لم
lam = Particule de négation donnant au présent le sens du parfait; non.[12]
La définition de Lam dans les lexique de Lane

Dans ce lexique, le mort arabe pour "avoir ses règles" est 'Haïz' (Modèle:Arabic):

Ha-Ya-Dad (Ha-Alif-Dad) = Avoir son cours régulier, avoir ses règles; Son sang jaillit de son utérus, atteindre l'âge des menstruations, faire jaillir quelque chose.

hada vb. (1) impf. act. 65:4

mahid n.m. 2:222

Lane's Lexicon, Volume 2, page: 322, 323[13]
La définition de Haa dans le lexique de Lane

En conclusion:

  • Il est clair que le verset 65:4 est donné comme une commande qui doit être suivie (mode injonctif).
  • Le verset en soi se réfère aux femmes qui n'ont pas eu leurs règles (dans tout le passé jusqu'au temps présent), ce qui peut inclure des enfants ou des filles pas encore pubères, ou qui n'ont pas eu leurs ménarches (premières règles).

De ce fait, l'exacte traduction de cette partie du verset 65:4 est "qui n'ont pas eu leurs règles jusqu'à maintenant" ( لَمْ يَحِضْنَ ). En arabe, le processus de menstruation est appelé HAIÐ ( حيض ). Il est possible de transformer ce nom en une forme verbale. "Avoir ses règles" se dit YAHIÐ ( يَحِض ). Mais c'est LAM ( لَمْ ) qui apparaît avant YAHIÐ et le NA ( نَ ) est accompagné de YAHIĐ cela mets les apologistes de l'Islam dans un dilemme puisqu'il ne peut pas y avoir une autre signification que “pas encore dotées de menstrues”. C'est la traduction en français qui convient.

Ce verset (65:4) devrait être lu comme une continuation du verset 33:49. Si une femme dont le corps n'a pas été utilisé pour des relations sexuelles ne doit pas respecter de 'idda du tout, comme mentionné au 33:49, quelle est la raison pour laquelle la 'iddah s'impose aux femmes qui n'ont pas encore eu leurs règles? C'est une claire indication qui prouve que se marier avec des filles pré-adolescentes et avoir des relations sexuelles avec elles est reconnu par le Coran.

L'expression trouvée dans le verset 65:4 du Coran "Wallèi Lam Yahidhna" est quelquefois mal traduite par des apologistes islamiques. L'exacte signification de la phrase se trouve dans le Tafsir (l'interprétation coranique). Que les moufassirs clarifient le problème du "Wallèi Lam Yahidhna":

Tafsirs du verset

Seules les parties appropriées du Tafsir seront citées, car citer les Tafsir complets sur ce verset dans consommerait beaucoup de place et serait un gâchis d'efforts. Ce qui a besoin d'être confirmé sera extrait des tafsirs. Si quiconque s'interroge sur le fait que ces Tafsirs auraient pu être cités hors de contexte la référence est donnée pour chacun des Tafsirs de manière à ce qu'il soit possible de trouver le Tafsir complet en étudiant la source originale.

Sayyed Abul Ala Maududi

Ici l'on doit garder à l'esprit le fait que, selon les explications données dans le Coran la question de la période d'attente a été relevée par respect de la femme avec qui le mariage a été consommé, car il n'y a pas de période d'attente dans le cas où le divorce a été prononcé avant la consommation du mariage. (Al-Ahzab: 49). De ce fait, la mention faite de la période d'attente pour les filles qui n'ont pas encore eu leurs règles prouve clairement qu'il n'est pas seulement permis de donner la fille en mariage à cet âge mais qu'il est également permis au mari de consommer le mariage avec elle. Il est alors évident qu'aucun musulman n'a le droit d'interdire quelque chose que le Coran a tenue comme permise.
Commentary on Qur'an Chapter 65:4
Sayyed Abul Ala Maududi, Tafhim al-Qur'an (Compréhension du Coran)

Notez ici ce que Maududi mentionne en ce qui concerne le don des filles pré-adolescentes en mariage et la consommation du mariage avec elles. Le commentateur affirme que ce sont des choses permises par le Coran et qu'aucun musulman ne peut les remettre en question et encore moins les interdire.

Cheikh Mohammed ibn ‘Uthaymin

Surah al-Talaaq 65:4: Si une femme n'a pas ses règles, que ce soit parce qu'elle est très jeune ou très âgée et ménopausée, alors sa ‘idda est de trois mois, parce qu'Allah a dit (interprétation du sens): “Et celles de vos femmes qui ont passé l'âge des cours réguliers ([règles]), pour elles la ‘idda (période prescrite), si vous avez un doute (à propos de leurs périodes), est de trois mois; et pour celles qui n'en ont pas (c'est-à-dire qu'elles ne sont pas encore matures) leur ‘idda (période prescrite) est de trois mois également.[14]
Cheikh Mohammed ibn ‘Uthaymin, Majmu’at As’ilah tahumm al-Usrah al-Muslimah, p. 61-63

Nous avons cité ces deux spécialistes récents afin de montrer que rien n'a changé dans la doctrine islamique en ce qui concerne le mariage et les rapports sexuels avec des filles pré-pubères, y compris dans cette époque moderne.

'Ibn Kathir

Allah l'Exalté indique la période d'attente de la femme qui a passé la ménopause. Et c'est celle dont les menstruations se sont arrêtées à cause de son âge. Sa `idda est de trois mois au lieu de trois cycles mensuels pour celles chez qui les règles ont cours, ce qui est basé sur Ayah dans (la sourate) Al-Baqara. [voir 2:228] Il en va de même pour les jeunes, qui n'ont pas atteint les années des premières menstrues. Leur `idda est de trois mois, comme pour celles qui sont en ménopause. C'est le sens de Son dire.
La (Qur'an 65:4)
Tafsir Ibn Kathir La ‘Idda de Celles qui ont passé la ménopause et celles qui n'ont pas encore leurs menstrues

Al-Jalalayn

Et [comme pour] celles de vos femmes qui (se lit allā'ī ou allā'i dans les deux cas) qui n'espèrent plus de règles, si vous avez quelque doute, à propos de leur période d'attente, leur période [d'attente] sera de trois mois, et [aussi pour] celles qui ne sont pas encore dotées de menstrues, à cause de leur jeune âge, le période sera [également] de trois mois - les deux cas s'appliquent à d'autres qu'à celles dont les époux sont morts; pour celles[-là] leur période est prescrite dans le verset: elles devront attendre d'elles mêmes quatre mois et dix [jours] [Q. 2:234]. et celles qui sont enceintes, leur terme, la conclusion de leur période [d'attente] prescrite si on divorce d'elles ou si leur mari meurt, devra être quand elles délivreront [l'enfant]. Et quiconque craint Dieu, Il lui fera ces choses facilité pour lui, dans ce monde et dans l'Au-delà.
Qur'an 65:4
Tafsir al-Jalalayn

Ibn Abbas

(Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles) à cause de leur âge, (si vous doutez) de leur période d'attente, (leur période (d'attente) sera de trois mois) ce sur quoi un autre homme demanda: "Ô Messager d'Allah! "Qu'en est-il de la période d'attente de celles qui n'ont pas eu leurs menstruations car elles sont trop jeunes?” (Rentrant dans la catégorie de celles qui n'en ont pas) à cause de leur jeune âge, leur période d'attente est de trois mois." Un autre homme demanda: "Quelle est la période d'attente pour celles qui sont enceintes?” (Et pour celles avec un enfant) [c'est-à-dire] celles qui sont enceintes, (leur période) leur période d'attente (durera jusqu'à ce qu'elles aient mis au monde) leur enfant. (Et qui jamais respecte son office auprès d'Allah) et qui jamais craint Allah en ce qu'il lui commande, (il rend facile sa tâche pour lui) Il facilite son affaire; et il est aussi dit que cela signifie: Il l'aidera à bien L'adorer.
Qur'an 65:4
Tafsir Ibn Abbas

Al-Wahidi

(Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles) [65:4]. Muqatil dit: “Quand le verset (les femmes dont on a divorcé doivent attendre, se gardant à part…), Kallad ibn al-Nu‘man ibn Qays al-Ansari dit: ‘O Messager d'Allah, quelle est la période d'attente de la femme qui n'a pas ses menstrues et de la femme qui n'a pas encore eu ses menstrues? Et quelle est la période d'attente de la femme enceinte?’ Et ainsi Allah, exalté Il est, révéla ce verset”. Abu Ishaq al-Muqri’ nous informa> Mohammed ibn ‘Abd Allah ibn Hamdun> Makki ibn ‘Abdan> Abou’l-Azhar> Asbat ibn Muhammad> Mutarrif> Abou ‘Uthman ‘Amr ibn Salim qui dit: "Quand la période d'attente pour les femmes [dont on a] divorcée et en veuvage était mentionnée dans la sourate al-Baqara, Ubayy ibn Ka‘b dit: "O Messager d'Allah, quelques femmes de Médine disent: il y a d'autres femmes qui n'ont pas été mentionnées!’ Il lui demanda: "Et qui sont elles?" Il dit: Celles qui sont trop jeunes [celles qui n'ont pas encore eu leurs ménarches], celles qui sont trop âgées [dont les menstruations se sont arrêtées] et celles qui sont enceintes’. Et ainsi ce verset ("Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles") fut révélé”.
Qur'an 65:4
Al-Wahidi, Asbab al-nuzul

Al-Tabari

L'interprétation du verset "Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles: si vous avez du doute (à propos de leurs périodes), leur délai est alors de trois mois. Et pour celles qui n'ont pas leur cours régulier (c'est-à-dire qu'elles sont encore immatures) leur 'idda (période prescrite) est de trois mois tout autant". Il dit: La même chose s'applique à la 'idda des filles qui n'ont pas leurs menstrues car elles sont trop jeunes, si leur mari divorce d'elles après avoir consommé le mariage avec elles.
Tafsir Al-Tabari, 14/142

Al-Zamakhshari

Modèle:Right
Qur'an 65:4
Al-Zamakhshari, Al-Kashshaaf

Le texte en gras veut dire que "“Celles qui n'ont pas eu leurs menstrues” sont de jeunes filles." (هن الصغائر).

Tabrasi

Le texte en gras se traduit par: “Celles-là sont celles qui n'ont pas atteint l'âge des menstruations”. Tabrasi commente le groupe de mots “Wallèi Lam yahidhna” = “Celles qui ne sont pas encore dotées de menstrues” qui se trouve dans le verset.

Al-Shoukani

Modèle:Right
Qur'an 65:4
Al-Shoukani, Fath al-Qadir

La partie en gras se traduit par: "“Celles qui ne sont pas encore dotées de menstrues” sont de jeunes filles qui n'ont pas atteint l'âge des menstruations".

Abu-Hayyan

En gras: "“Celles qui ne sont pas encore dotées de menstrues” dénote celles qui n'ont pas eu leurs menstrues car elles sont jeunes".

Preuve venant des ahadith

L'imam Bukhari dit dans son livre de Tafsir et dans son recueil de hadith:

CCCLXXXIV: Le Tafsir de la Sourate At-Talaq

Moujahid a dit que "Si vous avez du doute" (65:4) signifie "si vous ne savez pas si elle a ses menstrues ou pas. Celles qui n'ont plus de menstrues régulières et celles qui ne sont pas encore dotées de menstrues, leur 'idda est de trois mois.
Donner son enfant en mariage (est permis) par la vertu de la Déclaration d'Allah: ‘Et pour celles qui n'ont pas leurs cours régulier’ (c'est-à-dire qu'elles sont encore immatures) (sourate 65:4). Et la ‘iddat [période d'attente pour une femme avant d'avoir des relations sexuelles licites] de la fille avant sa puberté est de trois mois (dans le Verset ci-dessus).
Bukhari (Chapitre 39)
Raconté par Sahl bin Sad: Alors que nous étions assis en compagnie du Prophète une femme vint à lui et se présenta (pour se marier) à lui. Le Prophète la regarda, baissant et relevant les yeux, mais ne répondit pas. Un de ses compagnons dit, "Offre la moi en mariage Ô Apôtre d'Allah!" Le Prophète (lui) demanda, "–As-tu quelque chose?. Il répondit: –Je n'ai rien." Le prophète dit: "Même pas une bague en fer?" Il dit: "Même pas une bague de fer, mais je vais déchirer mon vêtement en deux moitié et lui en donner une, garder l'autre moitié." Le Prophète dit: "Non. Connais-tu quelque peu de Coran (par cœur)?" Il dit: "Oui." Le Prophète dit: "Va, je suis d'accord de te marier à elle avec ce que tu connais de Coran (comme un Mahr-une dot)." 'Et pour celles qui n'ont pas leurs cours régulier (c'est-à-dire qu'elles sont encore immatures). (65.4) Et la 'iddat d'une fille avant la puberté est de trois mois (dans le Verset ci-dessus).

Le hadith Muwatta suivant montre qu'il est possible et permis d'épouser des filles qui n'ont pas atteint l'âge de la puberté:

Yahya m'a relaté à partir de Malik qu'il a entendu dire ce que le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir et lui garantir paix, visitait Om Salama alors qu'elle était en deuil d'Abou Salama et elle avait placé de l'aloès sur ses yeux. Il dit: "–Qu'est-ce, Om Salama?, elle répondit: –Ce n'est que de l'aloès, Messager d'Allah." Il dit: "–Mets-en la nuit et essuie le tout le temps que dure le jour."

Malik a dit: "Le deuil d'une jeune fille qui n'est pas encore dotée de menstrues prend la même forme que celui d'une [fille] qui a déjà eu ses règles. Elle évite ce qu'une femme mature évite si son époux décède."

Malik a dit: "Une esclave prend deuil de son mari lorsqu'il meurt durant deux mois et cinq nuits, c'est aussi le temps de sa 'idda.

Malik a dit, "Une om walad n'a pas à être en deuil lorsque son maître meurt, et une esclave n'a pas à être en deuil lorsque son maître meurt. Être en deuil est pour celles qui ont des maris."

Ce qui suit vient de Fath al-Bari, le commentaire qui fait le plus autorité sur Sahih Al-Bukhari:

Modèle:Right "et celles qui n'ont jamais eu de menstrues, leur période prescrite est de trois mois avant la puberté, ce qui indique que les donner en mariage avant la puberté est permis ."[15][16]

Fatwa récente

IslamOnline.net est le sixième site web islamique le plus populaire, d'après Wikipédia. L'extrait suivant est pris d'une fatwa faite en décembre 2010.

Le noble Coran a aussi mentionné la période d'attente [c'est-à-dire après la quelle une femme divorcée peut se marier] pour l'épouse qui n'a pas encore eu ses règles en disant: "Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles: si vous avez du doute, leur délai est alors de trois lunes. De même pour celles qui n'ont pas encore eu de règles." [Coran 65:4]. Étant donné que ceci n'est pas rejeté plus tard [principe des versets abrogés], nous pouvons prendre comme acquis de ce verset qu'il est permis d'avoir des relations sexuelles avec une fille pré-pubère. Le Coran n'est pas comme les livres de jurisprudence qui mentionnent les implications des choses, même si elles sont interdites. C'est vérité que le Prophète (Paix Soit Sur Lui) fit un contrat de mariage avec 'Aïcha alors qu'elle avait six ans; cependant il ne lui fit pas l'amour avant qu'elle n'ait neuf ans, d'après Al-Bukhari.
Est-il permis de restreindre l'âge auquel les filles peuvent se marier?
Envoyé par Ahmad, IslamOnline, 24 décembre 2010

Objections venues des apologistes

Le Coran prohibe le mariage avec des filles pré-pubères

Les apologistes modernes qui rejettent les Tafsirs et les ahadith souhaitent souvent présenter le verset 65:4 du Coran comme ayant été objet de "mauvaises traductions" ou "mal compris" à travers les âges par des savants islamiques "auto-proclamés". Ils désirent retraduire 65:4 d'une manière moins douloureuse, et renvoient à d'autres versets du Coran dans la volonté de montrer qu'Allah n'a pas permis aux musulmans d'épouser des filles pré-pubères. Leur verset favori pour démontrer cela est le verset 4:6 du Coran:

Modèle:Right

Translittération: Waibtalu alyatam[a] h[a]tt[a] itha b[a]laghu an-nikah[a] fa-in an[a]stum minhom ruchdan faidfaﻋua ilayhim amwal[a]hum wala ta/kuluha asrafan wabidaran an yakbaru-a wam[a]n kana gh[a]niyyan f[a]lyastaﻋfif wam[a]n kana f[a]qiiran f[a]lya-kul bialmaﻋrufi fa-itha d[a]f[a]ﻋtum ilayhim amwal[a]hum fachhidu ﻋ[a]layhim wak[a]f[a] biAllahi hasiban

Hamidullah: Et éprouvez les orphelins. Lorsqu'ils atteignent la puberté et que vous sentez chez eux une bonne conduite, alors remettez-leur leurs biens. Ne mangez pas ceux-ci en gaspillage et dissipation, au point qu'ils le trouvent exorbitant. Que, par charité, quiconque est aisé, s'abstienne! S'il est pauvre, alors qu'il mange convenablement. Et lorsque vous leur remettez leurs biens, prenez des témoins contre eux. Mais quel suffisant comptable, que Dieu!

Claude Savary: Élevez-les jusqu'à ce qu'ils soient en âge de se marier, et lorsque vous les croirez capables de se bien conduire, remettez-leur l'administration de leurs biens. Gardez-vous de les dissiper en les prodigant (sic) ou en vous hâtant de les leur confier, lorsqu'ils sont trop jeunes. Que le tuteur riche s'abstienne de toucher aux biens de ses pupilles. Celui qui est pauvre ne doit en user qu'avec discrétion. Lorsque vous leur rendrez compte de leurs biens, appelez des témoins. Dieu sera le juge de vos actions.

Hisnulmuslim: Mettez à l’épreuve le degré de maturité des orphelins jusqu’à l’âge de la puberté ; et si vous constatez qu’ils ont acquis un bon jugement, remettez-leur leur héritage. Gardez-vous de vous empresser de le dilapider, avant leur majorité. Si le tuteur est riche, qu’il s’abstienne de toucher aux biens de ses pupilles ; et s’il est pauvre, il ne doit en user que de façon modérée. Au moment de remettre aux orphelins leurs biens, assurez-vous la présence de témoins, quoique Dieu, pour recevoir des comptes, suffise amplement.

Claude Savary traduit par "âge de se marier", alors que Hamidullah comme la traduction fournie par Hisnulmuslim disent "âge de la puberté/atteignent la puberté". Le véritable mot utilisé est Nikah lequel, traduit littéralement, signifie "baiser" [17] (d'où le français argotique "niquer"). Zuwaj [18] est le mot arabe le plus juste pour "mariage", mais le Coran utilise les deux mots en référence au mariage contracté avec des femmes; "Nikah" est utilisé pour les femmes terrestres et "zuwaj" pour les houris. Cela signifie que la traduction de Hamidullah et celle donnée par Hisnulmuslim ne sont pas correctes, puisque le véritable mot utilisé concerne le mariage et n'a rien n'a voir avec la puberté.

De plus, ce verset ne parle même pas du mariage; il parle de ceux qui ont la garde d'orphelins de sexe masculin; il dit que ceux-là lorsqu'ils les jugent assez matures mentalement, il devraient leur rendre leur propriété. Le verset dit simplement que l'on peut les tester afin de déterminer cette maturité lorsqu'ils ont atteint l'"âge de se marier" - il ne spécifie pas cet âge. Le Tafsir rejoint cette compréhension du verset 4:6:

Rendre la propriété des orphelins lorsqu'ils ont atteint l'âge adulte

Allah a dit, Modèle:Right (Et teste les orphelins) ce qui signifie: teste leur intelligence, comme Ibn `Abbas, Moujahid, Al-Hassan, As-Suddi et Muqatil bin Hayyan l'ont affirmé. Modèle:Right (jusqu'à ce qu'ils aient atteint l'âge de se marier), l'âge de la puberté, selon Moujahid. La puberté selon la majorité des savants islamiques commence lorsque les enfants ont des pollutions nocturnes. Dans sa Sunan, Abu Dawud a enregistré le dire de `Ali qui a dit: "J'ai appris ces mots par cœur, qui venaient du messager d'Allah": , Modèle:Right (Il n'y a pas d'orphelin après la puberté, ni se taisant le jour et la nuit.) Dans un autre hadith, Aïcha et d'autres parmi les compagnons dirent qu'ils entendirent le Prophète dire: Modèle:Right (La plume n'enregistre pas les actes de trois personnes: l'enfant jusqu'à la puberté, le dormeur jusqu'à ce qu'il se réveille, et le fou jusqu'à ce qu'il recouvre la santé mentale.) Or, quinze ans est considéré comme l'âge de l'adolescence. Dans les deux Sahih, il est enregistré qu'Ibn `Umar a dit, "On me mis en face du Prophète la veille de la bataille d'Uhud, alors que j'avais quatorze ans, et il ne me laissa pas prendre part à la bataille. Mais on me mis en face de lui la veille de la bataille d'Al-Khandaq (la Tranchée) ayant quinze ans, et il m'autorisa (à prendre part à la bataille). `Umar bin `Abdul-`Aziz commenta ce hadith lorsqu'il l'entendit, disant: "C'est la différence entre un enfant et un adulte. Il y a un différend d'opinion sur la question de savoir si les poils pubiens sont un signe de l'âge adulte, et l'opinion correcte est que cela l'est. La Sunna supporte ce point de vue, selon un hadith recueilli par l'imam Ahmad de `Atiyah Al-Qurazi qui dit, "Nous fûmes présentés au Prophète le jour de Quriza, et qui avait des poils pubiens était tué, et qui n'en n'avait pas était libre de s'en aller, j'étais un de ceux qui n'en avaient pas, j'étais donc laissé libre. Les quatre compilateurs de la Sunna ont enregistré des choses similaires. At-Tirmidhi les a qualifiés de "Hassan Sahih". La déclaration d'Allah, Modèle:Right

([si] vous sentez chez eux une bonne conduite, alors remettez-leur leurs biens.) Sa`id bin Jubayr dit que cette portion de l'Ayah veut dire "[si] vous les trouvez bons dans leur religion et sages avec leur argent". Des explications similaires se trouvent chez Ibn `Abbas, Al-Hasan Al-Basri et d'autres parmi les imams. Les spécialistes du Fiq'h ont déclaré que quand l'enfant devient bon dans la religion et sage par rapport à l'argent, alors l'argent que celui qui prend soin de lui lui gardait devrait lui être rendu.
Modèle:Right Essayez, testez bien les orphelins, atteignant la maturité [les devoirs de la] religion et [avant] qu'ils ne puissent [légalement] se charger de leurs propres affaires, jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de se marier, soit, jusqu'à ce qu'ils possèdent la possibilité de se marier par la puberté ou l'âge [légal], lequel, d'après al-Chāfi‘ī, est de quinze ans complets; alors, si vous percevez en eux maturité, soit, le juste [jugement] en matières de religion et de propriété, délivrez leur leur propriété; ne la consommez pas, Ô gardiens, en la gâchant, sans le mérite du, et en hâte, soit, hâte de la dépenser, peur, peur qu'ils grandissent et deviennent matures, [car] à ce moment vous serez obligés de la leur rendre. Si quelque homme, qui est un gardien, est riche, qu'il s'abstienne, c'est-à-dire, qu'il s'abstienne de la propriété de l'orphelin et ne s'autorise pas à la consumer; s'il est pauvre, qu'il ne consomme, de cette propriété, qu'honorablement, soit, autant qu'est grande la valeur de son travail. Et quand vous délivrez aux orphelins leur propriété, prenez témoins sur eux, qu'ils ont reçu leur dû et que vous êtes absout [de l'obligation], qu'ainsi si jamais une dispute a lieu, vous êtes capables de vous référer à une preuve claire: ceci est une commande [requise] pour la guidée. Dieu suffit comme comptable, comme gardien des actes de Ses créatures et comme connaisseur de ceux-là (ces actions) (le bā’ [dans bi’Llāhi] est de trop).
4:6, Coran
Tafsir al-Jalalayn
Modèle:Right (Mettez à l'épreuve les orphelins) testez l'intelligence des orphelins (jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de pouvoir se marier) l'âge de puberté; (ensuite, si vous les trouvez de cela) si vous voyez qu'ils possèdent (le jugement) plein de justesse dans la Religion et une tendance à protéger leur richesse, (délivrez leur leur propre fortune) délivrez ensuite la partie de leur propriété qui est chez vous; (et ne la dévorez pas la gaspillant) et en transgression et illicitement (et dans la hâte) en hâte par peur que l'orphelin grandisse et la consomme petit morceau par petit morceau (peur qu'ils ne mûrissent) par peur qu'ils prennent de l'âge et vous fassent arrêter de dévorer leur richesse. (Qui (parmi les gardiens) est riche) et n'a point besoin de la richesse des orphelins, (qu'il s'abstienne généreusement) à cause de sa richesse [personnelle] de prendre la propriété des orphelins, qu'il ne diminue de rien leur richesse; (et qui est pauvre) et dans le besoin (qu'il prenne raisonnablement (du fait de sa garde et son attention)) en mesure, de manière à ce qu'ils ne soit pas dans le besoin de la richesse des orphelins; il est aussi dit que cela signifie: il devra prendre aux orphelins en proportion de son travail et en regard de cette richesse; et il est aussi dit que cela signifie: il peut prendre de la richesse des orphelins comme pour un emprunt devant être remboursé. (Et quand vous délivrez leur fortune aux orphelins) quand ils atteignent l'âge légal, (ayez (la transaction) accompagnée de témoins en leur présence) quand vous la leur délivrez. (Allah suffit comme Mesureur) Allah suffit comme témoin. Ce verset fut révélé à propos de Thabit Ibn Rifa'ah al-Ansari.
Verset 4:6 du Coran
Tafsîr Ibn Abbas
Modèle:Right (Éprouvez les orphelins…) [4:6]. Ceci fut révélé à propos de Thabit ibn Rifa‘ah et de son oncle. Rifa‘ah mourut alors que son fils Thabit était très jeune. L'oncle de Thabit alla voir le Messager d'Allah, qu'Allah le bénisse et le donne paix, et dit: "Le fils de mon frère est un orphelin [laissé] à mes soins, qu'est-ce qui m'est permis dans sa richesse? Et quand devrais-je lui rendre son bien?” Et ainsi Allah, l'Exalté, révéla ce verset.
Qur'an 4:6
Al-Wahidi, Asbab Al-Nuzul

Le mot arabe “Nissa” n'a pas le sens de "jeunes filles"

Des apologistes clament que le Coran n'utilise que le terme Nisa en se référant à des femmes matures, adultes, c'est pourquoi 65:4 ne peut pas parler des filles pré-pubères. C'est certes un argument faible, que nous pouvons réfuter en utilisant le Coran lui-même. Voici plusieurs versets qui utilisent le terme "nisa":

Translittération: Waith najjaynakum min ali firawna yasoomoonakum sooa alﻋathabi yuthabbihoona abnaakum wayastahyoona Nisaakum wafee thalikum balaon min rabbikum ﻋatheemun

Hamidullah: Et quand Nous vous avons délivrés des gens de Pharaon, lesquels vous infligeaient pire châtiment!... Ils égorgeaient vos fils et laissaient vivre vos femmes. C'était là une grande épreuve de la part de votre Seigneur.
Translittération: Waqala almalao min qawmi firawna atatharu moosa waqawmahu liyufsidoo fee alardi wayatharaka waalihataka qala sanuqattilu abnaahum wanastahyee Nisaahum wainna fawqahum qahiroona

Hamidullah: Et la cohorte des grands du peuple de Pharaon dit: "Laisseras-tu Moïse et son peuple commettre du désordre sur la terre, et lui-même te délaisser, toi et tes dieux?" –Il dit: "Nous allons exprès tuer leurs garçons et laisser vivre leurs filles, tandis que nous sommes, pour eux, les dominateurs."
Translittération: Waith anjaynakum min ali firawna yasoomoonakum sooa alﻋathabi yuqattiloona abnaakum wayastahyoona Nisaakum wafee thalikum balaon min rabbikum ﻋatheemun

Hamidullah: Et lorsque Nous vous sauvâmes des gens de Pharaon qui voulaient pour vous le pire châtiment! Ils tuaient exprès vos fils et laissaient vivre vos filles; –c'était là une grande épreuve de la part de votre Seigneur!
Translittération: Waith qala moosa liqawmihi othkuroo niﻋmata Allahi ﻋalaykum ith anjakum min ali firawna yasoomoonakum sooa alﻋathabi wayuthabbihoona abnaakum wayastahyoona Nisaekum wafee thalikum balaon min rabbikum ﻋathimun

Hamidullah: Et lorsque Moïse dit à son peuple: « Rappelez-vous le bienfait de Dieu sur vous quand Il vous sauva des gens de Pharaon qui vous voulaient le pire châtiment! Et ils tuaient exprès vos fils et laissaient vivre vos filles. Et il y avait là une grande épreuve de la part de votre Seigneur. »
Translittération: Falamma jaahum bialhaqqi min ﻋindina qalu oqtulu abnaa allatheena amanu maﻋahu waistahyoo Nisaahum wama kaydu alkafirina illa fee dalalin

Hamidullah: Puis, quand, de Notre Part, il leur eut apporté la vérité, ils dirent: "Qu'on tue les fils de ceux qui croient avec lui, et qu'on laisse vivre leurs filles! –Et la ruse des mécréants n'alla qu'à l'égarement.

Dans les versets ci-dessus, "Nissa" est utilisé en référence à des enfants de sexe féminin. Pour comprendre ceci clairement, nous devons lire du point de vue de l'Exode, car nombre de ces versets sont des plagiats de la Bible.

"Le roi d'Égypte s'adresse aux accoucheuses des femmes des Hébreux, dont l'une s'appelait Shiphra et l'autre Pua, et leur dit: "Quand vous accoucherez les femmes des Hébreux, surveillez bien les deux pierres [note: le siège de briques sur lequel se plaçait la femme en travail (ou bien le sexe du nouveau-né?); syriaque: "les deux genoux"]. Si c'est un fils, faites-le mourir. Si c'est une fille, laissez-la vivre.’
Sainte Bible, Bible de Jérusalem, Paris 1961; Exode 1:15-16
Pharaon donna alors à tous ses sujets l'ordre suivant: "Tous les fils qui naîtront aux Hébreux, jetez-les au Fleuve [le Nil ou l'une ou l'autre de ses branches principales], mais laissez vivre toutes les filles."
Sainte Bible, Bible de Jérusalem, Paris 1961; Exode 1:22

Plus encore le Coran dit clairement qui sont les NISSA.

Modèle:Right

Translittération: Way[a]st[a]ftunak[a] fi an-nisaï quli Allahu yuftikum fihinna wama yutl[a] ﻋalaykum fi al-kitabi fi yatama an-nisaï al-latii la tu/tunahunna ma kutiba lahunna watarghabun[a] an t[a]nkihuhunna wa al-mustadhﻋafina min[a] al-wildani waan t[a]qumu lilyatam[a] bialqisṭi wama tafﻋalu min khayrin fa-inna Allaha kana bihi ﻋ[a]liman

Traduction littérale: Et ils demandent ton opinion/clarification au sujet des femmes, dit: "Dieu décrète/clarifie à leur sujet (F), et ce qui est lu/récité par vous dans Le Livre sur les femmes orphelines/mineures qui perdent leur père, celles à qui (F) vous ne donnâtes pas (F) ce qui leur était écrit/commandé pour elles (F), et [celles] que vous désiriez épouser (F), et les affaiblies des enfants/nouveaux-nés, et que vous prenez soin des orphelins/mineurs qui ont perdu leur père avec équité/justice; et ce que vous faites/fabriquez à partir de [la] bonté, de manière à ce que Dieu en fut/est [soit] connaissant."

En résumé: Quand les musulmans demandaient à Mahomet qui étaient les "Nissa", il dit qu'elles étaient les:

  1. Orphelines
  2. Pupilles filles
  3. Celles que vous désirez épouser
  4. Les affaiblies des enfants et des nouveaux-nés

Ce verset s'applique aux adolescents mariés

Il y a une autre interprétation qui n'implique pas la pédérastie, c'est celle qui évoque l'activité sexuelle entre jeunes filles et jeunes garçons, id est dans les premières années après neuf ou dix ans, alors que la menstruation peut ne pas avoir commencée (ou être devenue régulière) chez les filles, lesquels sont mariés à des garçons d'à peu près leur âge. Ce type de mariage n'était pas exceptionnel dans les cultures sémites. Par exemple quelques spécialistes suggèrent que Marie (la mère de Jésus) avait entre douze et quatorze ans quand elle fut mariée à Joseph (bien qu'il doit être noté que les Évangiles non-canoniques suggèrent que Joseph était un homme accompli, possiblement âgé d'au moins quatre-vingt-dix ans[19]). Étant donné que l'activité sexuelle entre adolescents est courante parmi de nombreuses cultures, incluant les cultures occidentales, ceci apparaît comme l'interprétation la plus raisonnable.

L'évidence est donnée par les textes islamiques eux-mêmes: cette interprétation n'est pas la 'plus raisonnable' comme c'est déclaré. Nous avons d'amples preuves que Mahomet (qui est considéré comme l'uswa hasana - l'exemple parfait) s'est marié et a eu des relations sexuelles avec Aïcha, jeune fille pré-pubère, nous avons des preuves que les compagnons de Mahomet le firent aussi et que les musulmans jusqu'à aujourd'hui épousent des filles pré-pubères et ont des relations avec elles. Dans aucun de ces cas l'âge du mari n'est comparable avec celui de l'épousée. Donc même si cela est une interprétation possible, elle n'est d'aucune manière la seule raison pour laquelle Mahomet révéla ce verset - comme cela est prouvé dans le Tafsir plus haut. Dit simplement, Mahomet n'a pas spécifié la 'idda pour celles chez qui les menstruations sont inexistantes, ainsi chacun est renvoyé à examiner ces trois catégories de femmes. Nulle part dans le Coran ou les ahadith il est fait mention d'adolescents épousant d'autres adolescents (c'est-à-dire pour "expliquer" ce verset) et toute les éléments que nous avons montrent des hommes [bien] plus âgés que les filles pré-pubères qu'ils épousent et avec qui ils ont des relations sexuelles.

65:4 ne parle que de la 'idda et pas de l'activité sexuelle

Il est souvent montré du doigt le fait que le verset 65:4 ne parle pas explicitement de la consommation ou de l'activité sexuelle par rapport à aucune des femmes mentionnées dans le même verset; il ne fait qu'attribuer la 'idda requise pour chacune. La 'idda (période d'attente prescrite) pour les femmes est requise après un divorce ou un veuvage, afin que le père de l'enfant puisse-t-être clairement identifié. Ceci est établi dans le verse 33:49 du Coran. Le verset est cité plus haut.

Voici quelques tafsirs sur cet ayah:

Modèle:Right

49. Ho, les croyants! Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées, il ne leur incombe pas, alors, d'attendre, en votre faveur, un temps d'attente. Et accordez leur quelques biens, et congédiez les d'un joli congé.)

Cette ayah contient beaucoup de règles, ainsi que le mot "nikah" pour le contrat de mariage seulement. Il n'y a aucune ayah dans le Coran qui soit plus claire que celle-ci sur ce point. Elle indique aussi qu'il est possible de divorce d'avec une femme avant d'avoir consommé le mariage. Modèle:Right (croyantes) Ceci se réfère à ce qui est bien souvent le cas (le mariage avec les "croyantes"), bien qu'il n'y ait pas de différence entre une croyante (musulmane) et une femme des Gens du Livre à cet égard, selon un consensus de spécialistes. Ibn `Abbas, puisse Allah être satisfait de lui, Sa`id bin Al-Moussayyib, Al-Hassan Al-Basri, `Ali bin Al-Husayn Zayn-ul-`Abidin et un groupe de la Salaf ont pris cette ayah comme une preuve qu'il ne peut y avoir de divorce qui ne soit précédé d'un mariage, parce qu'Allah dit: Modèle:Right (Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles)

Le contrat de mariage ici est suivi d'un divorce, ce qui indique que le divorce ne peut pas être valide s'il vient d'abord. Ibn Abi Hatim a enregistré qu'Ibn `Abbas, puisse Allah être satisfait de lui, a dit: "Si quelqu'un disait: `Chaque femme avec que j'épouserai sera de fait divorcée,'" ceci ne veut, en vérité, pas dire grand chose, car Allah a dit: Modèle:Right (Ho, les croyants! Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles....). Il a été rapporté qu'Ibn `Abbas, puisse Allah être satisfait de lui, a dit: "Allah dit: Modèle:Right (Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles) Ne voyez-vous pas que le divorce vient après le mariage Un hadith de même effet a été enregistré par `Amr bin Chu`ayb chez son père, qui le tenait de son grand-père, et qui disait: "Le Messager d'Allah a dit: Modèle:Right (Il n'y a pas de divorce pour le fils d'Adam concernant ce qu'il ne possède pas.) Cela a été enregistré par Ahmed, Abu Dawud, At-Tirmidhi et Ibn Majah. At-Tirmidhi a dit, "Ceci est un Hassan Hadith, et c'est la meilleure chose qui ait été narrée sur cette matière. Il a aussi été enregistré par Ibn Majah à partir de `Ali et d'Al-Miswar bin Makhramah, puisse Allah être satisfait d'eux, que le Messager d'Allah a dit: Modèle:Right (Il n'y a pas de divorce avant le mariage.) Modèle:Right (vous n'avez pas de `idda à compter à leur égard.) C'est une commande sur laquelle les spécialistes sont d'accord, c'est-à-dire que si une femme est rejetée, si on a divorcé d'elle avant que le mariage ne soit consommé, elle n'a pas à respecter de `idda (période prescrite de divorce) elle peut partir et s'offrir en mariage à la personne de son choix. La seule exception à cet égard a lieu lorsque le mari d'une femme est mort, dans quel cas elle doit respecter une `idda de quatre mois et dix jours même si le mariage n'a pas été consommé. Ceci fait également l'objet d'un consensus chez les docteurs de la religion. Modèle:Right (Et accordez leur quelques biens, et congédiez les d'un joli congé.) Les biens dont on parle ici se réfèrent à quelque chose de plus général que la moitié de la dot ou un don spécifique qui n'a été nommé. Allah dit: Modèle:Right (Et si vous divorcez d'elles sans les avoir touchées mais après fixation de leur salaire d'honneur, versez-leur alors la moitié de ce que vous avez fixé [...]) (2:237). Et Allah dit: Modèle:Right

(On ne vous fera pas grief de divorcer d'avec des épouses que vous n'avez pas touchées, et à qui vous n'avez pas fixé leur salaire d'honneur. Donnez-leur toutefois, –l'homme aisé selon sa mesure, l'indigent selon sa mesure,– quelque bien dont elles puissent jouir, conformément au bon usage. C'est un devoir pour les bienfaisants) (2:236) Il est écrit dans Sahih Al-Bukhari, que Sahl bin Sa`d et Abu Oussayd, puisse Allah être satisfait d'eux deux, dit: "–Le Messager d'Allah s'est marié avec Umayma bint Charahil, et quand elle entra vers lui il lui pris la main, et c'était comme si elle n'aimait pas cela, il dit alors à Abou Ussayd de lui donner deux vêtements. `Ali bin Abi Talhah a rapporté qu'Ibn `Abbas, puisse Allah être satisfait de lui, a dit: "Si le prix de la dot a été fixée, elle ne devrait pas en requérir plus de la moitié, mais si elle n'a pas été fixée, il devrait lui donner un cadeau selon ses moyens, et c'est cela le "joli congé".
Modèle:Right Ho, les croyants! Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées (se lit tamassūhunna ou tumāsūhunna) c'est-à-dire: avant que vous ayez copulé avec elles, il ne devra y avoir de période [d'attente] en votre faveur, [pas] de période d'attente [dont on a besoin pour prévenir la grossesse] d'aucune manière. Mais fournissez-leur, donnez-leur ce qu'elles peuvent utiliser en conforts [et pour leur sécurité], dans les cas où nulle dot n'a été fixée pour elles; autrement donnez-leur la moitié du montant fixé, mais pas plus — c'est ce qu'Ibn ‘Abbās a dit et c'est [l'opinion] suivie par al-Chāfi‘ī’; et libérez-les d'une jolie manière, laissez-les sans [l'intention de leur causer quelque] tort.
Verset 33:49 du Coran
Tafsir al-Jalalayn
Modèle:Right (Ho, les croyants! Quand vous vous mariez avec des croyantes) sans fixer le montant de leur dot (et divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées) avant d'avoir eu quelque relation sexuelle avec elles, (alors il n'y a pas de période que vous devriez comptabiliser) en comptant les mois ou les périodes de menstruations. (Mais satisfaites-les) comme requis pour le divorce en leur donnant au moins une écharpe ou un châle (et congédiez les d'un joli congé) divorcez-les sans leur faire aucun mal.
Verset 33:49 du Coran
Tafsir 'Ibn Abbas

Ce verset annule les objection des apologistes au verset 65:4 du Coran comme nous voyons clairement que si un homme n'a pas consommé le mariage avec sa femme elle n'a pas de `idda à respecter. Si le verset 65:4 spécifie que les filles pré-pubères doivent respecter une `idda de 3 mois alors, très clairement, la relation sexuelle avec elles est halal pour Allah.

Le verset ne parle que des femmes qui ne savent pas si elles sont enceintes

La première raison pour laquelle le verset 65:4 fut révélé, était le besoin d'une clarification à une révélation existante d'Allah. Allah avait déjà révélé que les femmes devaient attendre trois période de menstrues avant qu'elle ne puissent terminer la `idda et être libres de se marier à nouveau. Dans le verset 2:228:

Et les femmes divorcées doivent observer un délai de trois menstrues; et il ne leur est pas permis de taire ce qu'Allah a opéré dans leurs ventres, si elles croient en Allah et au Jour dernier. Et leurs époux seront plus selon le droit en les reprenant pendant ce délai, s'ils veulent bien faire. Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément au bon usage. Mais les hommes ont le pas sur elles. Et Allah est puissant, sage.

Comment se peut-il, qu'après cela, les musulmans soient allés voir Mahomet pour lui poser des questions à propos de celles qui n'ont pas -au moment présent- leurs règles - à propos de comment mesurer leur `idda dans ces cas? C'est dans cette circonstance qu'Allah a envoyé la clarification (65:4) pour les trois catégories de femmes qui n'ont pas leurs menstrues, et qui ne pouvaient donc attendre "3 cycles de règles" comme demandé par le Coran au verset 2:228.

Les musulmans qui utilisent cet argument sont ignorants de ce que les savants islamiques ont dit sur le verset 65:4; qu'il se réfère aux femmes ménopausées (pendant et après la ménopause), aux filles pré-pubères et aux femmes enceintes. Pour les femmes qui ont leurs menstrues normalement, une indication est donnée dans le verset 2:228 du Coran; elles doivent attendre trois cycles de menstrues. De ce fait l'argument (qui dit que le verset "parle de femmes qui ne savent pas si elles sont enceintes") n'a aucun crédit.

Ce verset s'applique aux veuves qui n'ont pas consommé leur mariage

Une autre déclaration dit que le verset 65:4 du Coran ne veut pas forcément dire que les musulmans peuvent avoir des relations sexuelles avec des filles pré-pubères parce qu'il peut y avoir des cas où un homme a épousé une fille pré-pubère, mais qu'en attendant qu'elle ait ses premières règles pour consommer le mariage, il soit mort. La `idda peut se référer à une telle situation. Cet argument n'est pas valable parce que le Coran spécifie que la `idda pour toutes les veuves est de 4 mois et 10 jours dans le verset 2:234:

Et ceux des vôtres que la mort frappe, qui laissent des épouses: celles-ci doivent observer un délai de quatre mois et dix nuits. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas la façon dont elles disposent d'elles-mêmes, conformément au bon usage. Allah est bien informé de ce que vous faites.

Ce verset contredit clairement cet argument, puisque la `idda spécifiée dans le verset 65:4 est différente par le temps à respecter, de ce fait ces versets se réfèrent à des situations différentes.

Conclusion

Le Coran dans son verset 33:49 déclare qu'il n'y a pas de `idda prescrite pour une femme qui n'a pas eu de rapports intimes avec son mari, mais stipule la `idda des filles pré-adolescentes dans le verset 65:4, ce qui signifie que le texte le plus sacré de l'Islam approuve le mariage et les relations sexuelles avec des filles pré-pubères. C'est la preuve définitive que le Coran approuve la pédophilie, le plus abominable de tous les crimes sexuels.

Liens externes (en anglais)

Les liens suivants montrent que des filles de huit mois ont eu des menstrues. Cela ne signifie pas qu'il est acceptable d'avoir des relations sexuelles avec elles:

Références

  1. Par exemple, Muslim Women's Network UK et Tahirih Justice Center Forced Marriage Initiative
  2. Un haut dignitaire islamique émet une fatwa contre le mariage des enfants - Guardian.com
  3. YÉMEN : De profondes divisions sur les mariages d'enfants - IRIN, 28 mars 2010
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 Elabbas Benmamoun, Arabic morphology: The central role of the imperfective, Lingua 108 (1999) 175-201
  5. Grammaire arabe - Wikipédia
  6. Jussif - Wikipedia
  7. Lam = ل - StudyQuran
  8. ح = Ha - StudyQuran
  9. Q65.4 : Le verset du mariage des enfants
  10. YEMEN: Deep divisions over child brides - IRIN, March 28, 2010
  11. Arabic grammar - Wikipedia
  12. Lam = ل - StudyQuran
  13. ح = Ha - StudyQuran
  14. La 'idda d'une femme d'avec qui on a divorcé au moyen du talaaq - Islam Q&A, Fatwa No. 12667
  15. Al-Islam (texte arabe)
  16. IslamWeb (texte arabe)
  17. Lane's Lexicon: Volume 8, Page 102 - Nun-Kaf-Ha
  18. Lane's Lexicon - Zay-Waw-Jiim
  19. St. Joseph - New Advent [Pour plus d'informations sur le mariage entre Marie et Joseph, lisez A Refutation of 'The Islamophobe's Glass House' (en anglais)]

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