Pedophilie dans le Coran
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Le sujet du mariage des enfants en tant que tel n'est jamais abordé dans le Coran. Pourtant, les érudits étaient plus ou moins unanimes sur le fait que le Coran traite indirectement de cette question. Le Coran établit des règles strictes concernant la durée d'attente qu'une femme doit respecter entre la fin d'un mariage et le début d'un autre. L'objectif, dans une société patriarcale pré-moderne, était d'éviter qu'une femme ne se remarie alors qu'elle était enceinte de son précédent mari, et d'empêcher ainsi l'attribution erronée de la paternité de l'enfant. Conformément à ces règles, Quran 2:228 stipule une période d'attente ('Iddah) de 3 mois après le divorce, tandis que Quran 33:49 précise qu'aucune période d'attente n'est requise pour une femme qui n'a pas eu de relations intimes avec son mari. Cependant, le Coran clarifie également d'autres situations dans le verset Quran 65:4, notamment en indiquant qu'il y a aussi une période d'attente de 3 mois pour « celles qui n'ont pas encore eu leurs règles ».
Cette disposition a été interprétée dans la tradition islamique comme une preuve que le Coran autorise le mariage des filles prépubères. Les juristes étaient unanimes sur le fait qu'un père pouvait marier sa fille à tout âge, mais que la famille devait remettre la jeune fille à son mari pour la consommation du mariage uniquement lorsqu'elle était physiquement capable de supporter les rapports sexuels sans subir de dommages physiques (voir Mariage des enfants en droit islamique). Certains commentateurs du Coran et des musulmans modernistes avancent cependant l'idée que Quran 65:4 pourrait plutôt faire référence aux femmes dont les règles sont interrompues (par exemple en raison d'une maladie), et interprètent donc le Coran comme n'autorisant le mariage qu'avec celles qui ont atteint la puberté.
Aujourd'hui, de nombreux pays musulmans modernes ont adopté des lois pour relever l'âge minimum du mariage, le fixant souvent à 16 ou 18 ans pour les filles (bien que des échappatoires existent souvent ou que l'application de la loi soit inefficace). Ces lois visent également à prévenir les mariages forcés, souvent malgré l'opposition des érudits islamiques. De nombreux groupes et associations musulmanes militent pour ces réformes et offrent une aide aux personnes à risque (voir l'article Mariage forcé qui inclut des sources d'aide).[1] En collaboration avec des militants, en 2019, le vice-grand mufti de l'université d'al-Azhar au Caire a émis une fatwa appelant à un mariage basé sur le consentement mutuel avec un âge minimum fixé à 18 ans.[2] L'Unicef indique que la prévalence des mariages d'enfants diminue à l'échelle mondiale, mais reste courante (y compris parmi les populations non musulmanes dans certaines régions du monde).

Introduction
Le Coran impose une période d'attente que les femmes doivent observer avant de pouvoir se remarier. Cette période doit être respectée après un divorce ou le décès de leur mari. Dans le Coran, cela est appelé 'Iddah عدة.
Cependant, il existe une exception à cette règle dans le Coran 33:49 :
Translittération : Ya ayyuha allatheena amanoo itha nakahtumu almuminati thumma tallaqtumoohunna min qabli an tamassoohunna fama lakum AAalayhinna min AAiddatin taAAtaddoonaha famattiAAoohunna wasarrihoohunna sarahan jameelan
Sahih International : Ô vous qui avez cru, lorsque vous épousez des croyantes et que vous les divorcez avant de les avoir touchées, alors elles ne doivent observer aucune période d'attente à votre égard. Donnez-leur une compensation et libérez-les d'une manière honorable.D'après le verset ci-dessus, il est compris que la 'Iddah (période d'attente imposée) est requise si un contact sexuel a eu lieu dans le mariage. Si une femme n'a pas été touchée par son mari avant le divorce, elle n'a pas à observer de période d'attente.
Selon les récits traditionnels, Muhammad fut ensuite interrogé sur des situations non couvertes par ces versets :
Al-Wahidi, Asbab al-nuzul
Ces scénarios sont abordés dans le Coran 65:4 :
Translittération : Waalla-ee ya-isna mina almaheedi min nisa-ikum ini irtabtum faAAiddatuhunna thalathatu ashhurin waalla-ee lam yahidna waolatu al-ahmali ajaluhunna an yadaAAna hamlahunna waman yattaqi Allaha yajAAal lahu min amrihi yusran
Sahih International : Et celles parmi vos femmes qui n’espèrent plus avoir leurs règles – si vous avez un doute, alors leur période d’attente est de trois mois, et [aussi pour] celles qui n’ont pas encore eu leurs règles. Et pour celles qui sont enceintes, leur terme est jusqu’à ce qu’elles accouchent. Et quiconque craint Allah – Il lui facilitera son affaire.Ici, l’ʿIddah est prescrite pour trois catégories de femmes :
- Premièrement, l’expression : « Yaisna min al-maheedhi » يئسن من المحيض qui signifie « celles qui désespèrent d’avoir leurs règles » est une indication des femmes qui ont atteint l’âge des menstruations mais ne les ont pas, ainsi que celles qui sont ménopausées. « Désespérer d’avoir leurs règles » souligne qu’il s’agit des femmes qui, bien que parvenues à l’âge requis, ne menstruent pas non plus. Leur période d’ʿIddah est de trois mois.
- Ensuite, « Wallaee Lam yahidhna » واللائي لم يحضن qui signifie « celles qui n’ont pas encore eu leurs règles ». Cela a été interprété plus ou moins unanimement comme désignant les filles prépubères qui n’ont pas encore menstrué. Ici, l’ʿIddah prescrite pour elles est identique à celle du groupe précédent (c’est-à-dire trois mois).
- Enfin, les femmes enceintes – leur période d’ʿIddah prescrite dure jusqu’à leur accouchement.
Analyse linguistique du verset en arabe
Le Coran dit en arabe :
Tafsir de al-Islam.com
La translittération du verset et la signification de chaque partie du verset sont données ci-dessous :
واللائي لم يحضن" فعدتهن ثلاثة أشهر
Wa L-Lāʾī Lam Yaḥiḍna
Wa ( وَ ) = et
Al-Lāʾī ( وَاللَّائِي ) = celles qui
Lam ( لَمْ ) = n’ont pas (négation au passé) [4]
Yaḥiḍna ( يَحِضْنَ ) = menstrué.
Yaḥiḍna provient de la racine verbale H-Y-D ( حيض ) qui signifie « avoir ses règles ».
L’ajout du préfixe « Ya » et du suffixe « na » à la racine « HYD » indique que le mot est utilisé à la troisième personne, au féminin, au pluriel, à l’aspect imperfectif et au mode jussif.[5]
L’aspect imperfectif, selon la compréhension traditionnelle de la grammaire arabe classique, ne possède pas en lui-même de marque temporelle (comme c’est aussi le cas dans d’autres langues sémitiques classiques telles que l’hébreu). [4] Les négations temporelles comme lam ( لَمْ ) (négation au passé), lan ( لن ) (négation au futur), lā ( لا) (négation au présent) combinées avec l’imperfectif (dans différents modes) déterminent le temps dans une phrase négative.
Ainsi, lam Yadrus لم يدرس = Il n’a pas étudié. Le verbe est à l’imperfectif, mais la particule lam لم transmet un sens de passé simple, négatif.
Dans le verset 65:4, Lam Yaḥiḍna لم يحضن = 'celles qui n’ont pas encore menstrué'. Le sens ici est que les femmes auxquelles il est fait référence n’ont pas encore eu leurs règles, c’est-à-dire qu’elles sont prépubères.
Le verbe imperfectif avec la particule de négation lam ( لَمْ ) (indiquant un sens de passé) est au mode jussif (يعني المضارع المجزوم). [4]
Pour appuyer ces significations, selon le lexique de Lane, Lam (Modèle:Arabic) signifie 'ne pas' :
lam = Particule négative donnant au présent le sens du parfait ; ne pas.[7]
Selon le lexique, le mot arabe pour menstruer est 'Haid' (Modèle:Arabic) :
hada vb. (1) impf. act. 65:4
mahid n.m. 2:222
Il en résulte donc que 65:4 décrit l'état des femmes qui n'ont pas encore menstrué, ce qui inclurait logiquement les enfants ou les filles avant la puberté ou l'atteinte de la ménarche (première menstruation). Cette implication, comme on le voit ci-dessous, a également été tirée par les principaux Tafsirs.
La traduction exacte de cette partie de Quran 65:4 est donc "Pas encore menstrué" ( لَمْ يَحِضْنَ ). En arabe, le processus de menstruation est appelé HaiD( حيض ), et le verbe pour "avoir ses règles" est yaHiD( يَحِض ), le nom étant probablement dérivé du verbe (comme dans la plupart, mais pas toutes, les dérivations en arabe). Le LAM ( لَمْ ) indique clairement que le verbe fait référence aux femmes qui menstruent, et le na ( نَ ) à la fin du verbe renforce l'idée que ce verbe parle de femmes. « Pas encore menstrué » ou une traduction similaire est la seule traduction anglaise acceptable.
Ce verset 65:4 est lu par les tafsirs comme une continuation du Coran 33:49. Une question qui découle naturellement de ces versets, et qui a été plus ou moins répondue par les mufassiruun, est : « Si une femme qui n'a pas eu de rapports sexuels ne doit observer aucune ʿIddah, comme mentionné dans 33:49, quelle est la raison de la ʿIddah prescrite pour ces femmes qui n'ont pas encore menstrué ? » La réponse semble être que le mariage avec des filles prépubères et les rapports sexuels avec elles sont sanctionnés par le Coran, ou du moins ces mariages sont évoqués sans critique.
L'expression trouvée dans le Coran 65:4 « wallaee lam yaHiDhna » واللائي لم يحضن est parfois mal traduite par des apologistes pour masquer le fait que les filles prépubères sont normalement comprises comme étant le sens voulu ici ; le sens exact de l'expression est clairement compris de cette manière dans les Tafsirs.
Certains soulignent également que Quran 2:236-237 implique qu'il peut y avoir une période de temps significative entre la conclusion d'un mariage et sa consommation. Pendant cette période, un mari peut divorcer de sa femme avec une compensation réduite. Puisqu'un temps particulièrement long passerait typiquement entre la conclusion du mariage avec une mineure et sa consommation, la nécessité d'une telle orientation pourrait sembler indiquer que l'auteur avait de tels mariages en tête.
Et si vous divorcez d'elles avant de les avoir touchées et que vous avez déjà spécifié pour elles une obligation, alors [donnez] la moitié de ce que vous avez spécifié - à moins qu'elles ne renoncent à leur droit ou que celui qui détient le contrat de mariage ne renonce à cela. Et y renoncer est plus proche de la piété. Et n'oubliez pas la bienveillance entre vous. En vérité, Allah voit tout ce que vous faites.
Tafsirs du verset
Les tafsirs classiques sont essentiellement unanimes sur le fait que Quran 65:4 prescrit l'ʿiddah pour une fille prépubère. Bien que cela ne soit pas explicitement énoncé dans le verset lui-même, ce sens est clairement celui qui a été retenu par la tradition exégétique sunnite orthodoxe. Il convient de noter que tout en mentionnant cette interprétation, al-Tabari et al-Qurtubi incluent également des opinions selon lesquelles cela fait référence aux femmes dont les menstruations normales sont interrompues (voir Mariage des enfants dans la loi islamique). Par exemple, al-Qurtubi cite le compagnon Mujahid, bien que le hadith cité ci-dessous de Sahih al-Bukhari montre que Mujahid donne l'interprétation traditionnelle. L'interprétation alternative est également défendue par les modernistes islamiques et est discutée dans la section sur les vues modernes ci-dessous.
Outre les tafsirs cités ci-dessous, un large ensemble de citations traduites de divers textes exégétiques et juridiques bien connus relatifs à ces questions est également disponible en ligne.[9]
Tafsirs modernes
Les commentaires suivants montrent que la tradition d'interpréter ce verset comme se référant au divorce (et donc au mariage) de filles prépubères se poursuit bien dans la période moderne.
Le plus grand éditeur de Coran au monde, le Complexe du Roi Fahd pour l'impression du Saint Coran, situé en Arabie saoudite, a publié une édition du Coran intitulée « L'interprétation facile » où chaque page du Coran comprend des notes explicatives. Cette édition est rédigée par un groupe de savants. Voici ce que cette édition dit à propos du verset 65:4 :
Quant aux femmes divorcées qui n'ont plus leurs règles en raison de leur âge avancé, si vous ne saviez pas quelle est la règle à leur sujet, leur ʿIddah est de trois mois. Quant aux jeunes filles qui n'ont pas encore menstrué, leur ʿIddah est également de trois mois.
التفسير الميسر، مجمع الملك فهد لطباعة المصحف، تأليف نخبة من العلماء، الطبعة الثانية
Abu Bakr Al-Jaza'iri (1921-2018)
L'ʿiddah pour celles qui n'ont pas encore menstrué, c'est-à-dire en raison de leur jeune âge, est également de trois mois.
Aysar Al-Tafāsīr par Abū Bakr Al-Jazāʾirī, Maktabat Al-ʿUlūm Wal Ḥikam, vol.5 p.377
Ibn 'Ashur (1879-1973)
Après que le verset n°1 ait expliqué l'ʿiddah des femmes qui menstruent, il reste encore à expliquer l'ʿiddah des femmes ayant dépassé l'âge des règles ou de celles qui n'ont pas encore atteint l'âge de la menstruation, c'est-à-dire les jeunes filles.
Al-Taḥrīr Wal-Tanwīr par Ibn ʿĀshūr, Al-Dār Al-Tūnisiyyah Lil-Nashr, Vol.28 p.315
Abul A'la Al-Maududi (1903-1979)
Sayyid Abul Ala Maududi, Tafhim al-Qur'an
Notez ici ce que mentionne Al-Maududi sur le fait de donner en mariage des filles prépubères et de consommer le mariage avec elles. L'interprète affirme que cela est permis par le Coran et que nul musulman ne peut le remettre en question ou l'interdire.
Al-Sa'di (d.1956)
Celles qui n'ont pas encore menstrué, c'est-à-dire : les jeunes filles qui n'ont pas encore eu leurs règles.
Taysīr Al-Karīm Al-Mannān par Al-Saʿdī, Muʾassasat Al-Risālah, p.807
Al-Shawkani (d.1839 AD)
Al-Shoukani, Fath al-Qadir
Tafsirs classiques
L'interprétation traditionnelle de ce verset remonte loin dans l'histoire islamique. Presque tous les commentateurs classiques ont abordé ce verset, et ils sont quasi unanimes à déclarer qu'il fait référence au divorce, et donc au mariage, des filles prépubères.
Ibn Kathir (d.1373 AD), dont l'interprétation du Coran est la plus populaire dans le monde musulman, dit :
Al-Tabari (d.923 AD), dont l'interprétation est la première exégèse complète du Coran, dit :
Tafsir Ibn Abbas. Qui est une collection des rapports d'interprétation coranique attribués à Ibn Abbas, cousin de Muhammad.
Tafsir Ibn Abbas
Al-Jalalayn par Al-Mahalli (m.1459) & Al-Suyuti (m.1505)
Tafsir al-Jalalayn
Al-Wahidi (m.1076)
Al-Wahidi, Asbab al-nuzul
Al-Zamakhshari (m.1143)
{{quote |1=Qur'an 65:4
Al-Zamakhshari, Al-Kashshaaf|2= Modèle:Right
Tabrasi (m.1153), un érudit chiite.
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Tabrasi|2= Modèle:Right
Abu Hayyan (m.1344)
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Tafsir Ibn Abbas. Qui est une collection des rapports d'interprétation coranique attribués à Ibn Abbas, cousin de Muhammad.
Tafsir Ibn Abbas
Al-Jalalayn par Al-Mahalli (m.1459) & Al-Suyuti (m.1505)
Tafsir al-Jalalayn
Al-Wahidi (m.1076)
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Preuves tirées du Hadith
Cette interprétation est largement répandue parmi les mufassirun pour une bonne raison. Toutes les collections les plus autorisées de hadiths sunnites soutiennent cette interprétation.
D'après l'Imam Bukhari dans son livre de Tafsir et collections de hadiths :
Mujahid a dit que "si vous avez un doute" (65:4) signifie si vous ne savez pas si elle a ses règles ou non. Celles qui n'ont plus leurs règles et celles qui n'ont pas encore eu leurs règles, leur 'iddah est de trois mois.
En vertu de la Parole d'Allah : "...et pour celles qui n'ont pas (de menstruations) (c'est-à-dire qui sont encore immatures)... (V.65:4) Et l'Idda pour la fille avant la puberté est de trois mois (dans le verset ci-dessus).
5133. 'Aishah a rapporté que le Prophète a conclu le contrat de mariage avec elle alors qu'elle avait six ans et il a consommé son mariage lorsqu'elle avait neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans (c'est-à-dire jusqu'à sa mort).D'après Sahih Muslim :
Le Muṣannaf d'Abdul Razzaq (126-211 H), l'une des plus anciennes collections de hadiths, mentionne un rapport où des compagnons de Muhammad font référence au verset 65:4 en répondant à une question juridique sur une femme divorcée. Ils ont dit :
Il mentionna le cas de sa femme alors qu'Ali ibn Abi Talib et Zayd bin Thabit étaient présents. 'Uthman leur demanda : "Qu'en pensez-vous ?" Ils répondirent : "Nous considérons qu'elle héritera de lui s'il meurt, et qu'il héritera d'elle si elle meurt, car elle ne fait pas partie des femmes âgées qui n'ont plus leurs règles, ni des vierges qui n'ont pas encore eu leurs règles."
Le hadith suivant de Muwatta montre qu'il est permis d'épouser des filles qui n'ont pas atteint la puberté :
Yahya m'a rapporté de Malik qu'il avait entendu que le Messager d'Allah, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, visita Umm Salama alors qu'elle était en deuil d'Abu Salama et qu'elle avait mis de l'aloès sur ses yeux. Il lui dit : "Qu'est-ce que cela, Umm Salama ?" Elle répondit : "Ce n'est que de l'aloès, Messager d'Allah." Il dit : "Applique-le la nuit et essuie-le le jour."
Malik a dit : "Le deuil d'une jeune fille qui n'a pas encore eu ses règles prend la même forme que celui d'une femme qui a eu ses règles. Elle évite ce qu'une femme mature évite si son mari meurt."
Malik a dit : "Une esclave observe le deuil de son mari lorsqu'il meurt pendant deux mois et cinq nuits, comme son idda.
Malik a dit : "Une umm walad n'a pas à observer de deuil lorsque son maître meurt, et une esclave non plus. Le deuil est réservé aux femmes mariées."Le commentaire suivant est extrait de Fath al-Bari, l'un des commentaires les plus autorisés de Sahih Al-Bukhari :
Fatwas récentes
IslamOnline.net est l'un des sites de fatwas islamiques les plus populaires sur internet. L'extrait suivant est tiré d'une fatwa de décembre 2010.
Soumis par Ahmad, IslamOnline, 24 décembre 2010
Fatwas récentes
IslamOnline.net est l'un des sites de fatwas islamiques les plus populaires sur Internet. L'extrait suivant est tiré d'une fatwa de décembre 2010.
De plus, l'intérêt de la Chariah le prouve. Ainsi, l'affirmation selon laquelle cela aurait été abrogé n'est pas correcte. Et le hadith ne contient pas cette signification ; il stipule simplement qu'une femme vierge ne doit pas être mariée sans être consultée.
La preuve du Coran est la suivante :
1. La parole d'Allah : "Et celles de vos femmes qui ont dépassé l'âge des règles, pour elles, le délai de viduité (prescrit), si vous avez des doutes (sur leurs règles), est de trois mois, et pour celles qui n'ont pas encore de règles [(c'est-à-dire qu'elles sont encore immatures), leur délai de viduité (prescrit) est aussi de trois mois, sauf en cas de décès]". (At-Talaq 65:4)
Ainsi, Allah a établi des règles concernant le mariage, le divorce et la période d'attente pour les femmes qui n'ont pas encore eu leurs menstruations, c'est-à-dire les jeunes filles.
La période de viduité (Iddah) n'a lieu qu'après le mariage.Islamweb, Fatwa No. 88089, 24 juin 2004
Cheikh Muhammad Bin ʿUthaymīn (d.2001)
Opinions modernes et perspectives sur la signification du Coran 65:4
Le Coran interdit le mariage avec des filles prépubères
Certains Modernes du'aah qui rejettent les sources traditionnelles comme soutenant la pédophilie contestent souvent l'interprétation du libellé du verset Coran 65:4 dans ces sources. Ils considèrent que ce verset ne concerne que les femmes postpubères et non les filles prépubères, en prenant comme point de départ les modes de compréhension médiévaux de "l'âge adulte" pour les femmes.[13].
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Mahomet épousa Aïcha quand elle avait six ans, et eut une relation sexuelle avec elle alors qu'elle était pré-pubère à l'âge de neuf ans. Ce fait a été enregistré de nombreuses fois dans les hadiths authentiques (Sahih). Cet article parlera des versets coraniques qui permettent la pédophilie.
Introduction
Le Coran donne une période d'attente pour chaque femme avant qu'elle puisse se remarier. Cette période d'attente doit être respectée après leur divorce, ou si leur mari est mort. Dans le Coran ceci est nommé ﻋIdda ou Iddat (العدة). Cependant, il y a une exception à cette règle que l'on trouve dans le Coran 33:49, soit:
Translittération: Ye ayyuha allethin[a] am[a]nou idha n[a]k[a]htumu almuminati thumm[a] ṭallaqtumuhunna min qabli en tamassuhunna fama likom ﻋalayhina min ﻋaiddatin taﻋtaddoonaha famattiﻋauhunna was[a]rihuhunna s[a]rahan jamilan ([a]:a court).
Hamidullah: Ho, les croyants! Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées, il ne leur incombe pas, alors, d'attendre, en votre faveur, un temps d'attente. Et accordez leur quelques biens, et congédiez les d'un joli congé.Du verset cité ci-dessus on déduit que la ﻋIdda (période d'attente requise) n'est imposée que si un contact sexuel a eu lieu durant le mariage. Si une femme n'a pas été touchée par son mari, elle n'a pas à attendre du tout avant de pouvoir se remarier.
Après la mention des femmes qui n'ont pas consommé le mariage, le Coran va plus loin - évoquant les femmes qui doivent observer la 'idda, et le temps d'attente requis. Nous lisons dans le Coran 65:4:
Translittération: Wallèi yaïsna min[a] al-m[a]hidhin min nisaïkum ini irtabtum f[a]ﻋiddatuhunna thalathatu ashhurin wallèi l[a]m y[a]hidhna waulatu al-ahmali ajaluhuna en yadaﻋna hamlahunn[a] w[a]man y[a]tt[a]qi Allah[a] yajﻋal lahu min amrihi yusran
Hamidullah: Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles: si vous avez du doute, leur délai est alors de trois lunes. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, elles ont pour terme celui où elles déposeront leur fardeau. Quiconque craint Dieu, cependant, Il lui assigne une facilité dans son entreprise.Ici la 'idda est prescrite à trois catégories de femmes:
- D'abord l'expression: “Yeïsna min al-mahidhin” ce qui signifie "ces femmes qui ont perdu espoir quant à leurs règles", indique les femmes qui ont atteint la période de leurs menstruations mais dont les menstrues ne viennent pas, ou qui ont atteint la ménopause. "N'espèrent plus de règles"
souligne le fait que cela concerne également les femmes qui bien qu'ayant atteint l'âge, n'ont pas leurs règles. Leur période de 'idda est de trois lunes (mois).
- Puis ensuite, “Wallèi lam yahidhna” ce qui signifie "celles dont les menstrues n'ont pas encore eu lieu”. Ce groupe de femmes est celui des filles pré-pubères qui n'ont pas encore eu leurs règles. La 'idda qui leur est prescrite est la même que celle prescrite au groupe précédent (soit trois mois).
- Enfin, les femmes enceintes - la 'idda qui leur est prescrite se termine lorsqu'elles ont mis au monde.
La traduction du verset ci dessus masque la véritable signification; le verset doit donc être étudié en arabe. La véritable signification de ce verset et ses implications sont explicitement appuyées par les Tafsirs comme ce sera montré plus bas.
Analyse détaillée du verset en arabe
Le Coran dit, en arabe:
Tafsir from al-Islam.com
La translittération du verset et la signification de chacune de ses parties est donnée ci-dessus:
Wa Al-Lā'ī Lam Yaĥiđna
wa ( وَ ) = et
Al-Lā'ī ( وَاللَّائِي ) = pour celles/ceux qui
Lam ( لَمْ ) = n'ont pas [il s'agit de la négation au passé][4]
Yaĥiđna ( يَحِضْنَ ) = eu leurs règles.
Yaĥiđna vient de la racine verbale H-Y-Ð ( حيض ) qui signifie "avoir ses règles".
L'ajout du préfixe "Ya" et du suffixe "na" à la racine "HYÐ" montre que le mot est utilisé au genre féminin à la troisième personne, au pluriel et à l'aspect imperfectif.[15]
L'aspect imperfectif manque par nature d'indication de temps.[4] Les termes de négation sont dotés d'une indication de temps: lam ( لَمْ ) (négation au passé), lan ( لن ) (négation avec indication du temps futur), laa ( لَ ) (négation au présent) combinés avec l'aspect imperfectif ils décident du temps de la phrase.
Ainsi lam yadrus = Il n'étudia pas/il n'a pas étudié.
Et verset 65:4, Lam Yaĥiđna = 'celles qui n'ont pas eu leurs règles'.
Plus encore, le verbe imperfectif accompagné de lam ( لَمْ ) (négation au passé) est au mode injonctif.[4] Wikipédia explique la notion d'injonctif:
Suivant cette explication, d'après le lexique de Lane, Lam (Modèle:Arabic) signifie: 'non', 'ne pas':
lam = Particule de négation donnant au présent le sens du parfait; non.[16]
Dans ce lexique, le mort arabe pour "avoir ses règles" est 'Haïz' (Modèle:Arabic):
hada vb. (1) impf. act. 65:4
mahid n.m. 2:222
En conclusion:
- Il est clair que le verset 65:4 est donné comme une commande qui doit être suivie (mode injonctif).
- Le verset en soi se réfère aux femmes qui n'ont pas eu leurs règles (dans tout le passé jusqu'au temps présent), ce qui peut inclure des enfants ou des filles pas encore pubères, ou qui n'ont pas eu leurs ménarches (premières règles).
De ce fait, l'exacte traduction de cette partie du verset 65:4 est "qui n'ont pas eu leurs règles jusqu'à maintenant" ( لَمْ يَحِضْنَ ). En arabe, le processus de menstruation est appelé HAIÐ ( حيض ). Il est possible de transformer ce nom en une forme verbale. "Avoir ses règles" se dit YAHIÐ ( يَحِض ). Mais c'est LAM ( لَمْ ) qui apparaît avant YAHIÐ et le NA ( نَ ) est accompagné de YAHIĐ cela mets les apologistes de l'Islam dans un dilemme puisqu'il ne peut pas y avoir une autre signification que “pas encore dotées de menstrues”. C'est la traduction en français qui convient.
Ce verset (65:4) devrait être lu comme une continuation du verset 33:49. Si une femme dont le corps n'a pas été utilisé pour des relations sexuelles ne doit pas respecter de 'idda du tout, comme mentionné au 33:49, quelle est la raison pour laquelle la 'iddah s'impose aux femmes qui n'ont pas encore eu leurs règles? C'est une claire indication qui prouve que se marier avec des filles pré-adolescentes et avoir des relations sexuelles avec elles est reconnu par le Coran.
L'expression trouvée dans le verset 65:4 du Coran "Wallèi Lam Yahidhna" est quelquefois mal traduite par des apologistes islamiques. L'exacte signification de la phrase se trouve dans le Tafsir (l'interprétation coranique). Que les moufassirs clarifient le problème du "Wallèi Lam Yahidhna":
Tafsirs du verset
Seules les parties appropriées du Tafsir seront citées, car citer les Tafsir complets sur ce verset dans consommerait beaucoup de place et serait un gâchis d'efforts. Ce qui a besoin d'être confirmé sera extrait des tafsirs. Si quiconque s'interroge sur le fait que ces Tafsirs auraient pu être cités hors de contexte la référence est donnée pour chacun des Tafsirs de manière à ce qu'il soit possible de trouver le Tafsir complet en étudiant la source originale.
Sayyed Abul Ala Maududi
Sayyed Abul Ala Maududi, Tafhim al-Qur'an (Compréhension du Coran)
Notez ici ce que Maududi mentionne en ce qui concerne le don des filles pré-adolescentes en mariage et la consommation du mariage avec elles. Le commentateur affirme que ce sont des choses permises par le Coran et qu'aucun musulman ne peut les remettre en question et encore moins les interdire.
Cheikh Mohammed ibn ‘Uthaymin
Nous avons cité ces deux spécialistes récents afin de montrer que rien n'a changé dans la doctrine islamique en ce qui concerne le mariage et les rapports sexuels avec des filles pré-pubères, y compris dans cette époque moderne.
'Ibn Kathir
Tafsir Ibn Kathir La ‘Idda de Celles qui ont passé la ménopause et celles qui n'ont pas encore leurs menstrues
Al-Jalalayn
Tafsir al-Jalalayn
Ibn Abbas
Tafsir Ibn Abbas
Al-Wahidi
Al-Wahidi, Asbab al-nuzul
Al-Tabari
Al-Zamakhshari
Le texte en gras veut dire que "“Celles qui n'ont pas eu leurs menstrues” sont de jeunes filles." (هن الصغائر).
Tabrasi
Le texte en gras se traduit par: “Celles-là sont celles qui n'ont pas atteint l'âge des menstruations”. Tabrasi commente le groupe de mots “Wallèi Lam yahidhna” = “Celles qui ne sont pas encore dotées de menstrues” qui se trouve dans le verset.
Al-Shoukani
La partie en gras se traduit par: "“Celles qui ne sont pas encore dotées de menstrues” sont de jeunes filles qui n'ont pas atteint l'âge des menstruations".
Abu-Hayyan
En gras: "“Celles qui ne sont pas encore dotées de menstrues” dénote celles qui n'ont pas eu leurs menstrues car elles sont jeunes".
Preuve venant des ahadith
L'imam Bukhari dit dans son livre de Tafsir et dans son recueil de hadith:
Moujahid a dit que "Si vous avez du doute" (65:4) signifie "si vous ne savez pas si elle a ses menstrues ou pas. Celles qui n'ont plus de menstrues régulières et celles qui ne sont pas encore dotées de menstrues, leur 'idda est de trois mois.
Le hadith Muwatta suivant montre qu'il est possible et permis d'épouser des filles qui n'ont pas atteint l'âge de la puberté:
Yahya m'a relaté à partir de Malik qu'il a entendu dire ce que le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir et lui garantir paix, visitait Om Salama alors qu'elle était en deuil d'Abou Salama et elle avait placé de l'aloès sur ses yeux. Il dit: "–Qu'est-ce, Om Salama?, elle répondit: –Ce n'est que de l'aloès, Messager d'Allah." Il dit: "–Mets-en la nuit et essuie le tout le temps que dure le jour."
Malik a dit: "Le deuil d'une jeune fille qui n'est pas encore dotée de menstrues prend la même forme que celui d'une [fille] qui a déjà eu ses règles. Elle évite ce qu'une femme mature évite si son époux décède."
Malik a dit: "Une esclave prend deuil de son mari lorsqu'il meurt durant deux mois et cinq nuits, c'est aussi le temps de sa 'idda.
Malik a dit, "Une om walad n'a pas à être en deuil lorsque son maître meurt, et une esclave n'a pas à être en deuil lorsque son maître meurt. Être en deuil est pour celles qui ont des maris."Ce qui suit vient de Fath al-Bari, le commentaire qui fait le plus autorité sur Sahih Al-Bukhari:
Fatwa récente
IslamOnline.net est le sixième site web islamique le plus populaire, d'après Wikipédia. L'extrait suivant est pris d'une fatwa faite en décembre 2010.
Envoyé par Ahmad, IslamOnline, 24 décembre 2010
Objections venues des apologistes
Le Coran prohibe le mariage avec des filles pré-pubères
Les apologistes modernes qui rejettent les Tafsirs et les ahadith souhaitent souvent présenter le verset 65:4 du Coran comme ayant été objet de "mauvaises traductions" ou "mal compris" à travers les âges par des savants islamiques "auto-proclamés". Ils désirent retraduire 65:4 d'une manière moins douloureuse, et renvoient à d'autres versets du Coran dans la volonté de montrer qu'Allah n'a pas permis aux musulmans d'épouser des filles pré-pubères. Leur verset favori pour démontrer cela est le verset 4:6 du Coran:
Translittération: Waibtalu alyatam[a] h[a]tt[a] itha b[a]laghu an-nikah[a] fa-in an[a]stum minhom ruchdan faidfaﻋua ilayhim amwal[a]hum wala ta/kuluha asrafan wabidaran an yakbaru-a wam[a]n kana gh[a]niyyan f[a]lyastaﻋfif wam[a]n kana f[a]qiiran f[a]lya-kul bialmaﻋrufi fa-itha d[a]f[a]ﻋtum ilayhim amwal[a]hum fachhidu ﻋ[a]layhim wak[a]f[a] biAllahi hasiban
Hamidullah: Et éprouvez les orphelins. Lorsqu'ils atteignent la puberté et que vous sentez chez eux une bonne conduite, alors remettez-leur leurs biens. Ne mangez pas ceux-ci en gaspillage et dissipation, au point qu'ils le trouvent exorbitant. Que, par charité, quiconque est aisé, s'abstienne! S'il est pauvre, alors qu'il mange convenablement. Et lorsque vous leur remettez leurs biens, prenez des témoins contre eux. Mais quel suffisant comptable, que Dieu!
Claude Savary: Élevez-les jusqu'à ce qu'ils soient en âge de se marier, et lorsque vous les croirez capables de se bien conduire, remettez-leur l'administration de leurs biens. Gardez-vous de les dissiper en les prodigant (sic) ou en vous hâtant de les leur confier, lorsqu'ils sont trop jeunes. Que le tuteur riche s'abstienne de toucher aux biens de ses pupilles. Celui qui est pauvre ne doit en user qu'avec discrétion. Lorsque vous leur rendrez compte de leurs biens, appelez des témoins. Dieu sera le juge de vos actions.
Hisnulmuslim: Mettez à l’épreuve le degré de maturité des orphelins jusqu’à l’âge de la puberté ; et si vous constatez qu’ils ont acquis un bon jugement, remettez-leur leur héritage. Gardez-vous de vous empresser de le dilapider, avant leur majorité. Si le tuteur est riche, qu’il s’abstienne de toucher aux biens de ses pupilles ; et s’il est pauvre, il ne doit en user que de façon modérée. Au moment de remettre aux orphelins leurs biens, assurez-vous la présence de témoins, quoique Dieu, pour recevoir des comptes, suffise amplement.Claude Savary traduit par "âge de se marier", alors que Hamidullah comme la traduction fournie par Hisnulmuslim disent "âge de la puberté/atteignent la puberté". Le véritable mot utilisé est Nikah lequel, traduit littéralement, signifie "baiser" [21] (d'où le français argotique "niquer"). Zuwaj [22] est le mot arabe le plus juste pour "mariage", mais le Coran utilise les deux mots en référence au mariage contracté avec des femmes; "Nikah" est utilisé pour les femmes terrestres et "zuwaj" pour les houris. Cela signifie que la traduction de Hamidullah et celle donnée par Hisnulmuslim ne sont pas correctes, puisque le véritable mot utilisé concerne le mariage et n'a rien n'a voir avec la puberté.
De plus, ce verset ne parle même pas du mariage; il parle de ceux qui ont la garde d'orphelins de sexe masculin; il dit que ceux-là lorsqu'ils les jugent assez matures mentalement, il devraient leur rendre leur propriété. Le verset dit simplement que l'on peut les tester afin de déterminer cette maturité lorsqu'ils ont atteint l'"âge de se marier" - il ne spécifie pas cet âge. Le Tafsir rejoint cette compréhension du verset 4:6:
Allah a dit, Modèle:Right (Et teste les orphelins) ce qui signifie: teste leur intelligence, comme Ibn `Abbas, Moujahid, Al-Hassan, As-Suddi et Muqatil bin Hayyan l'ont affirmé. Modèle:Right (jusqu'à ce qu'ils aient atteint l'âge de se marier), l'âge de la puberté, selon Moujahid. La puberté selon la majorité des savants islamiques commence lorsque les enfants ont des pollutions nocturnes. Dans sa Sunan, Abu Dawud a enregistré le dire de `Ali qui a dit: "J'ai appris ces mots par cœur, qui venaient du messager d'Allah": , Modèle:Right (Il n'y a pas d'orphelin après la puberté, ni se taisant le jour et la nuit.) Dans un autre hadith, Aïcha et d'autres parmi les compagnons dirent qu'ils entendirent le Prophète dire: Modèle:Right (La plume n'enregistre pas les actes de trois personnes: l'enfant jusqu'à la puberté, le dormeur jusqu'à ce qu'il se réveille, et le fou jusqu'à ce qu'il recouvre la santé mentale.) Or, quinze ans est considéré comme l'âge de l'adolescence. Dans les deux Sahih, il est enregistré qu'Ibn `Umar a dit, "On me mis en face du Prophète la veille de la bataille d'Uhud, alors que j'avais quatorze ans, et il ne me laissa pas prendre part à la bataille. Mais on me mis en face de lui la veille de la bataille d'Al-Khandaq (la Tranchée) ayant quinze ans, et il m'autorisa (à prendre part à la bataille). `Umar bin `Abdul-`Aziz commenta ce hadith lorsqu'il l'entendit, disant: "C'est la différence entre un enfant et un adulte. Il y a un différend d'opinion sur la question de savoir si les poils pubiens sont un signe de l'âge adulte, et l'opinion correcte est que cela l'est. La Sunna supporte ce point de vue, selon un hadith recueilli par l'imam Ahmad de `Atiyah Al-Qurazi qui dit, "Nous fûmes présentés au Prophète le jour de Quriza, et qui avait des poils pubiens était tué, et qui n'en n'avait pas était libre de s'en aller, j'étais un de ceux qui n'en avaient pas, j'étais donc laissé libre. Les quatre compilateurs de la Sunna ont enregistré des choses similaires. At-Tirmidhi les a qualifiés de "Hassan Sahih". La déclaration d'Allah, Modèle:Right
([si] vous sentez chez eux une bonne conduite, alors remettez-leur leurs biens.) Sa`id bin Jubayr dit que cette portion de l'Ayah veut dire "[si] vous les trouvez bons dans leur religion et sages avec leur argent". Des explications similaires se trouvent chez Ibn `Abbas, Al-Hasan Al-Basri et d'autres parmi les imams. Les spécialistes du Fiq'h ont déclaré que quand l'enfant devient bon dans la religion et sage par rapport à l'argent, alors l'argent que celui qui prend soin de lui lui gardait devrait lui être rendu.Tafsir al-Jalalayn
Tafsîr Ibn Abbas
Al-Wahidi, Asbab Al-Nuzul
Le mot arabe “Nissa” n'a pas le sens de "jeunes filles"
Des apologistes clament que le Coran n'utilise que le terme Nisa en se référant à des femmes matures, adultes, c'est pourquoi 65:4 ne peut pas parler des filles pré-pubères. C'est certes un argument faible, que nous pouvons réfuter en utilisant le Coran lui-même. Voici plusieurs versets qui utilisent le terme "nisa":
Hamidullah: Et quand Nous vous avons délivrés des gens de Pharaon, lesquels vous infligeaient pire châtiment!... Ils égorgeaient vos fils et laissaient vivre vos femmes. C'était là une grande épreuve de la part de votre Seigneur.
Hamidullah: Et la cohorte des grands du peuple de Pharaon dit: "Laisseras-tu Moïse et son peuple commettre du désordre sur la terre, et lui-même te délaisser, toi et tes dieux?" –Il dit: "Nous allons exprès tuer leurs garçons et laisser vivre leurs filles, tandis que nous sommes, pour eux, les dominateurs."
Hamidullah: Et lorsque Nous vous sauvâmes des gens de Pharaon qui voulaient pour vous le pire châtiment! Ils tuaient exprès vos fils et laissaient vivre vos filles; –c'était là une grande épreuve de la part de votre Seigneur!
Hamidullah: Et lorsque Moïse dit à son peuple: « Rappelez-vous le bienfait de Dieu sur vous quand Il vous sauva des gens de Pharaon qui vous voulaient le pire châtiment! Et ils tuaient exprès vos fils et laissaient vivre vos filles. Et il y avait là une grande épreuve de la part de votre Seigneur. »
Hamidullah: Puis, quand, de Notre Part, il leur eut apporté la vérité, ils dirent: "Qu'on tue les fils de ceux qui croient avec lui, et qu'on laisse vivre leurs filles! –Et la ruse des mécréants n'alla qu'à l'égarement.
Dans les versets ci-dessus, "Nissa" est utilisé en référence à des enfants de sexe féminin. Pour comprendre ceci clairement, nous devons lire du point de vue de l'Exode, car nombre de ces versets sont des plagiats de la Bible.
Plus encore le Coran dit clairement qui sont les NISSA.
Translittération: Way[a]st[a]ftunak[a] fi an-nisaï quli Allahu yuftikum fihinna wama yutl[a] ﻋalaykum fi al-kitabi fi yatama an-nisaï al-latii la tu/tunahunna ma kutiba lahunna watarghabun[a] an t[a]nkihuhunna wa al-mustadhﻋafina min[a] al-wildani waan t[a]qumu lilyatam[a] bialqisṭi wama tafﻋalu min khayrin fa-inna Allaha kana bihi ﻋ[a]liman
Traduction littérale: Et ils demandent ton opinion/clarification au sujet des femmes, dit: "Dieu décrète/clarifie à leur sujet (F), et ce qui est lu/récité par vous dans Le Livre sur les femmes orphelines/mineures qui perdent leur père, celles à qui (F) vous ne donnâtes pas (F) ce qui leur était écrit/commandé pour elles (F), et [celles] que vous désiriez épouser (F), et les affaiblies des enfants/nouveaux-nés, et que vous prenez soin des orphelins/mineurs qui ont perdu leur père avec équité/justice; et ce que vous faites/fabriquez à partir de [la] bonté, de manière à ce que Dieu en fut/est [soit] connaissant."En résumé: Quand les musulmans demandaient à Mahomet qui étaient les "Nissa", il dit qu'elles étaient les:
- Orphelines
- Pupilles filles
- Celles que vous désirez épouser
- Les affaiblies des enfants et des nouveaux-nés
Ce verset s'applique aux adolescents mariés
L'évidence est donnée par les textes islamiques eux-mêmes: cette interprétation n'est pas la 'plus raisonnable' comme c'est déclaré. Nous avons d'amples preuves que Mahomet (qui est considéré comme l'uswa hasana - l'exemple parfait) s'est marié et a eu des relations sexuelles avec Aïcha, jeune fille pré-pubère, nous avons des preuves que les compagnons de Mahomet le firent aussi et que les musulmans jusqu'à aujourd'hui épousent des filles pré-pubères et ont des relations avec elles. Dans aucun de ces cas l'âge du mari n'est comparable avec celui de l'épousée. Donc même si cela est une interprétation possible, elle n'est d'aucune manière la seule raison pour laquelle Mahomet révéla ce verset - comme cela est prouvé dans le Tafsir plus haut. Dit simplement, Mahomet n'a pas spécifié la 'idda pour celles chez qui les menstruations sont inexistantes, ainsi chacun est renvoyé à examiner ces trois catégories de femmes. Nulle part dans le Coran ou les ahadith il est fait mention d'adolescents épousant d'autres adolescents (c'est-à-dire pour "expliquer" ce verset) et toute les éléments que nous avons montrent des hommes [bien] plus âgés que les filles pré-pubères qu'ils épousent et avec qui ils ont des relations sexuelles.
65:4 ne parle que de la 'idda et pas de l'activité sexuelle
Il est souvent montré du doigt le fait que le verset 65:4 ne parle pas explicitement de la consommation ou de l'activité sexuelle par rapport à aucune des femmes mentionnées dans le même verset; il ne fait qu'attribuer la 'idda requise pour chacune. La 'idda (période d'attente prescrite) pour les femmes est requise après un divorce ou un veuvage, afin que le père de l'enfant puisse-t-être clairement identifié. Ceci est établi dans le verse 33:49 du Coran. Le verset est cité plus haut.
Voici quelques tafsirs sur cet ayah:
49. Ho, les croyants! Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées, il ne leur incombe pas, alors, d'attendre, en votre faveur, un temps d'attente. Et accordez leur quelques biens, et congédiez les d'un joli congé.)
Cette ayah contient beaucoup de règles, ainsi que le mot "nikah" pour le contrat de mariage seulement. Il n'y a aucune ayah dans le Coran qui soit plus claire que celle-ci sur ce point. Elle indique aussi qu'il est possible de divorce d'avec une femme avant d'avoir consommé le mariage. Modèle:Right (croyantes) Ceci se réfère à ce qui est bien souvent le cas (le mariage avec les "croyantes"), bien qu'il n'y ait pas de différence entre une croyante (musulmane) et une femme des Gens du Livre à cet égard, selon un consensus de spécialistes. Ibn `Abbas, puisse Allah être satisfait de lui, Sa`id bin Al-Moussayyib, Al-Hassan Al-Basri, `Ali bin Al-Husayn Zayn-ul-`Abidin et un groupe de la Salaf ont pris cette ayah comme une preuve qu'il ne peut y avoir de divorce qui ne soit précédé d'un mariage, parce qu'Allah dit: Modèle:Right (Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles)
Le contrat de mariage ici est suivi d'un divorce, ce qui indique que le divorce ne peut pas être valide s'il vient d'abord. Ibn Abi Hatim a enregistré qu'Ibn `Abbas, puisse Allah être satisfait de lui, a dit: "Si quelqu'un disait: `Chaque femme avec que j'épouserai sera de fait divorcée,'" ceci ne veut, en vérité, pas dire grand chose, car Allah a dit: Modèle:Right (Ho, les croyants! Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles....). Il a été rapporté qu'Ibn `Abbas, puisse Allah être satisfait de lui, a dit: "Allah dit: Modèle:Right (Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles) Ne voyez-vous pas que le divorce vient après le mariage Un hadith de même effet a été enregistré par `Amr bin Chu`ayb chez son père, qui le tenait de son grand-père, et qui disait: "Le Messager d'Allah a dit: Modèle:Right (Il n'y a pas de divorce pour le fils d'Adam concernant ce qu'il ne possède pas.) Cela a été enregistré par Ahmed, Abu Dawud, At-Tirmidhi et Ibn Majah. At-Tirmidhi a dit, "Ceci est un Hassan Hadith, et c'est la meilleure chose qui ait été narrée sur cette matière. Il a aussi été enregistré par Ibn Majah à partir de `Ali et d'Al-Miswar bin Makhramah, puisse Allah être satisfait d'eux, que le Messager d'Allah a dit: Modèle:Right (Il n'y a pas de divorce avant le mariage.) Modèle:Right (vous n'avez pas de `idda à compter à leur égard.) C'est une commande sur laquelle les spécialistes sont d'accord, c'est-à-dire que si une femme est rejetée, si on a divorcé d'elle avant que le mariage ne soit consommé, elle n'a pas à respecter de `idda (période prescrite de divorce) elle peut partir et s'offrir en mariage à la personne de son choix. La seule exception à cet égard a lieu lorsque le mari d'une femme est mort, dans quel cas elle doit respecter une `idda de quatre mois et dix jours même si le mariage n'a pas été consommé. Ceci fait également l'objet d'un consensus chez les docteurs de la religion. Modèle:Right (Et accordez leur quelques biens, et congédiez les d'un joli congé.) Les biens dont on parle ici se réfèrent à quelque chose de plus général que la moitié de la dot ou un don spécifique qui n'a été nommé. Allah dit: Modèle:Right (Et si vous divorcez d'elles sans les avoir touchées mais après fixation de leur salaire d'honneur, versez-leur alors la moitié de ce que vous avez fixé [...]) (2:237). Et Allah dit: Modèle:Right
(On ne vous fera pas grief de divorcer d'avec des épouses que vous n'avez pas touchées, et à qui vous n'avez pas fixé leur salaire d'honneur. Donnez-leur toutefois, –l'homme aisé selon sa mesure, l'indigent selon sa mesure,– quelque bien dont elles puissent jouir, conformément au bon usage. C'est un devoir pour les bienfaisants) (2:236) Il est écrit dans Sahih Al-Bukhari, que Sahl bin Sa`d et Abu Oussayd, puisse Allah être satisfait d'eux deux, dit: "–Le Messager d'Allah s'est marié avec Umayma bint Charahil, et quand elle entra vers lui il lui pris la main, et c'était comme si elle n'aimait pas cela, il dit alors à Abou Ussayd de lui donner deux vêtements. `Ali bin Abi Talhah a rapporté qu'Ibn `Abbas, puisse Allah être satisfait de lui, a dit: "Si le prix de la dot a été fixée, elle ne devrait pas en requérir plus de la moitié, mais si elle n'a pas été fixée, il devrait lui donner un cadeau selon ses moyens, et c'est cela le "joli congé".Tafsir al-Jalalayn
Tafsir 'Ibn Abbas
Ce verset annule les objection des apologistes au verset 65:4 du Coran comme nous voyons clairement que si un homme n'a pas consommé le mariage avec sa femme elle n'a pas de `idda à respecter. Si le verset 65:4 spécifie que les filles pré-pubères doivent respecter une `idda de 3 mois alors, très clairement, la relation sexuelle avec elles est halal pour Allah.
Le verset ne parle que des femmes qui ne savent pas si elles sont enceintes
La première raison pour laquelle le verset 65:4 fut révélé, était le besoin d'une clarification à une révélation existante d'Allah. Allah avait déjà révélé que les femmes devaient attendre trois période de menstrues avant qu'elle ne puissent terminer la `idda et être libres de se marier à nouveau. Dans le verset 2:228:
Comment se peut-il, qu'après cela, les musulmans soient allés voir Mahomet pour lui poser des questions à propos de celles qui n'ont pas -au moment présent- leurs règles - à propos de comment mesurer leur `idda dans ces cas? C'est dans cette circonstance qu'Allah a envoyé la clarification (65:4) pour les trois catégories de femmes qui n'ont pas leurs menstrues, et qui ne pouvaient donc attendre "3 cycles de règles" comme demandé par le Coran au verset 2:228.
Les musulmans qui utilisent cet argument sont ignorants de ce que les savants islamiques ont dit sur le verset 65:4; qu'il se réfère aux femmes ménopausées (pendant et après la ménopause), aux filles pré-pubères et aux femmes enceintes. Pour les femmes qui ont leurs menstrues normalement, une indication est donnée dans le verset 2:228 du Coran; elles doivent attendre trois cycles de menstrues. De ce fait l'argument (qui dit que le verset "parle de femmes qui ne savent pas si elles sont enceintes") n'a aucun crédit.
Ce verset s'applique aux veuves qui n'ont pas consommé leur mariage
Une autre déclaration dit que le verset 65:4 du Coran ne veut pas forcément dire que les musulmans peuvent avoir des relations sexuelles avec des filles pré-pubères parce qu'il peut y avoir des cas où un homme a épousé une fille pré-pubère, mais qu'en attendant qu'elle ait ses premières règles pour consommer le mariage, il soit mort. La `idda peut se référer à une telle situation. Cet argument n'est pas valable parce que le Coran spécifie que la `idda pour toutes les veuves est de 4 mois et 10 jours dans le verset 2:234:
Ce verset contredit clairement cet argument, puisque la `idda spécifiée dans le verset 65:4 est différente par le temps à respecter, de ce fait ces versets se réfèrent à des situations différentes.
Conclusion
Le Coran dans son verset 33:49 déclare qu'il n'y a pas de `idda prescrite pour une femme qui n'a pas eu de rapports intimes avec son mari, mais stipule la `idda des filles pré-adolescentes dans le verset 65:4, ce qui signifie que le texte le plus sacré de l'Islam approuve le mariage et les relations sexuelles avec des filles pré-pubères. C'est la preuve définitive que le Coran approuve la pédophilie, le plus abominable de tous les crimes sexuels.
Liens externes (en anglais)
- Marriage to Minors: Surah At-Talaq (65:4) - Answering Islam
Les liens suivants montrent que des filles de huit mois ont eu des menstrues. Cela ne signifie pas qu'il est acceptable d'avoir des relations sexuelles avec elles:
Références
- ↑ Par exemple, Muslim Women's Network UK et Tahirih Justice Center Forced Marriage Initiative
- ↑ Un haut dignitaire islamique émet une fatwa contre le mariage des enfants - Guardian.com
- ↑ YÉMEN : De profondes divisions sur les mariages d'enfants - IRIN, 28 mars 2010
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 Elabbas Benmamoun, Arabic morphology: The central role of the imperfective, Lingua 108 (1999) 175-201
- ↑ Grammaire arabe - Wikipédia
- ↑ Jussif - Wikipedia
- ↑ Lam = ل - StudyQuran
- ↑ ح = Ha - StudyQuran
- ↑ Q65.4 : Le verset du mariage des enfants
- ↑ Al-Islam (texte en arabe)
- ↑ IslamWeb (texte en arabe)
- ↑ Le délai de viduité d'une femme divorcée par talaq - Islam Q&A, Fatwa No. 12667
- ↑ Modèle:Cite web
- ↑ YEMEN: Deep divisions over child brides - IRIN, March 28, 2010
- ↑ Arabic grammar - Wikipedia
- ↑ Lam = ل - StudyQuran
- ↑ ح = Ha - StudyQuran
- ↑ La 'idda d'une femme d'avec qui on a divorcé au moyen du talaaq - Islam Q&A, Fatwa No. 12667
- ↑ Al-Islam (texte arabe)
- ↑ IslamWeb (texte arabe)
- ↑ Lane's Lexicon: Volume 8, Page 102 - Nun-Kaf-Ha
- ↑ Lane's Lexicon - Zay-Waw-Jiim
- ↑ St. Joseph - New Advent [Pour plus d'informations sur le mariage entre Marie et Joseph, lisez A Refutation of 'The Islamophobe's Glass House' (en anglais)]