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| (6) Aucun de ceux qui braillent à propos de la liberté personnelle et de la liberté de croyance ne tolérerait qu'un enfant voisin frappe leur enfant ou justifie cela comme "liberté personnelle", alors comment peuvent-ils justifier le fait de quitter la vraie religion et de rejeter la charia qu'Allah a révélée pour enseigner à l'humanité Son unicité et apporter la justice et l'équité à tous ?}} | | (6) Aucun de ceux qui braillent à propos de la liberté personnelle et de la liberté de croyance ne tolérerait qu'un enfant voisin frappe leur enfant ou justifie cela comme "liberté personnelle", alors comment peuvent-ils justifier le fait de quitter la vraie religion et de rejeter la charia qu'Allah a révélée pour enseigner à l'humanité Son unicité et apporter la justice et l'équité à tous ?}} |
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| | {{Quote|1=[{{Reference archive|1=http://www.islam-qa.com/en/ref/14231/Crucify|2=2011-10-21}} Certaines des règles concernant l'apostasie et les apostats]<BR>Islam Q&A, Fatwa No. 14231|2=La Sunnah authentique indique qu'il est essentiel de mettre à mort l'apostat. |
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| === Sahih Bukhari ===
| | ''[Cite Al-Bukhaari (6922), Al-Bukhaari (6484), et Muslim (1676)]'' |
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| {{ quote |{{Bukhari|4|52|260}} | Narré par Ikrima:
| | '''Le sens général de ces ahaadeeth indique qu'il est essentiel de mettre à mort l'apostat, qu'il fasse la guerre à l'Islam (muhaarib) ou non.''' |
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| Ali brûla quelques personnes et cette nouvelle arriva à Ibn 'Abbas qui dit: "Si j'avais été en ce lieu je ne les aurais pas brûlés, car le Prophète a dit: "Ne punissez (quiconque) avec le Châtiment d'Allah." Sans aucun doute, je les aurais tués, car le Prophète a dit: "Si quelqu'un (un musulman) rejette sa religion, tuez-le." "}}
| | L'opinion selon laquelle l'apostat devant être mis à mort est uniquement celui qui fait la guerre à l'Islam (muhaarib) est contraire à ces ahaadeeth. Le Prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui) a dit que la raison pour laquelle il doit être mis à mort est son apostasie, et non sa guerre contre l'Islam. |
| {{ quote |{{Bukhari|5|59|632}} | Narré par Abou Bourda:
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| Le Prophète envoya son grand-père (celui d'Abou Bourda), Abou Musa et Mu'adh au Yémen et leur dit "Rendez les choses faciles pour les gens (soyez gentils et indulgents) et ne leur rendez pas les choses difficiles (aux gens), et donnez-leur de bonnes nouvelles, et ne les repoussez pas et chacun d'entre vous deux devra être obéissant envers l'autre." Abou Musa dit: "Ô Prophète d'Allah! Dans notre pays il est une boisson alcoolisée (préparée) à partir de l'orge appelée Al-Mizr, et une autre (préparée) à partir de miel appelée Al-Bit"' Le prophète dit: "Tout ce qui intoxique est prohibé." Les deux partirent et Mu'adh demanda à Abou Musa: "Comment récites-tu le Coran?". Abou Musa répondit: "Je le récite debout, assis ou lorsque je monte mes animaux qui se montent, à intervalles et morceau par morceau." Mu'adh dit: "Mais je m'endors et me réveille. Je dors et espère la Récompense d'Allah pour mon sommeil comme je cherche Sa Récompense pour ma prière nocturne." Ensuite il (Mu'adh) monta une tente et ils commencèrent à se visiter l'un l'autre. Une fois Mu'adh visita Abou Musa et vit un homme enchaîné. Mu'adh demanda: "Qu'est-ce?" Abou Musa dit: "(Il était) un juif qui a embrassé l'islam et est devenu maintenant un apostat." Mu'adh dit: "Je lui découperait certainement le cou!"}}
| | Il est indéniable que certaines formes d'apostasie sont plus répugnantes que d'autres, et l'apostasie de celui qui fait la guerre à l'Islam est plus abominable que celle de toute autre personne. Ainsi, certains savants ont fait une distinction entre elles, et ont dit qu'il n'est pas nécessaire de demander à se repentir au muhaarib ou d'accepter son repentir ; il doit être mis à mort même s'il se repent, tandis que le repentir de celui qui n'est pas un muhaarib doit être accepté et il ne doit pas être mis à mort. C'est l'opinion favorisée par Shaykh al-Islam Ibn Taymiyah (qu'Allah lui accorde Sa miséricorde). |
| {{ quote |{{Bukhari|9|83|17}} | Narré 'Abdullah:
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| | Il a dit : |
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| L'Apôtre d'Allah a dit: "Le sang d'un musulman qui confesse que nul n'a le droit d'être adoré à part Allah et que je suis son Apôtre ne peut être versé que dans trois cas: En châtiment pour un meurtre, une personne mariée qui a des relations sexuelles illégales et celui qui renonce à l'islam (l'apostat) et laisse les musulmans (ne fait plus partie de la communauté)." }} | | '''L'apostasie se divise en deux types : l'apostasie ordinaire et l'apostasie extrême, pour laquelle l'exécution est prescrite. Dans les deux cas, il existe des preuves qu'il est essentiel d'exécuter l'apostat''', mais la preuve indiquant que la sentence de mort peut être annulée si la personne se repent ne s'applique pas aux deux types d'apostasie. En revanche, la preuve indique que cela est permis uniquement dans le premier cas – c'est-à-dire l'apostasie ordinaire – comme il sera clair pour toute personne qui étudie les preuves concernant l'acceptation du repentir de l'apostat. Dans le deuxième type – c'est-à-dire l'apostasie extrême – l'obligation de mettre l'apostat à mort demeure, et il n'existe ni texte ni consensus savant indiquant que la peine de mort peut être annulée. Les deux cas sont très différents et il n'y a pas de comparaison entre eux. Il n'est pas dit dans le Coran ou la Sunnah, ni selon le consensus des savants, que tout apostat en parole ou en acte peut être exempté de la peine de mort s'il se repend après avoir été capturé et jugé. Le Coran, la Sunnah et le consensus des savants font une distinction entre les différents types d'apostats. |
| {{ quote |{{Bukhari|9|83|37}} | Narré par Abou Qilaba:
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| Une fois 'Umar bin 'Abdul 'Aziz s'assis sur son trône dans la cour de justice de sa maison afin que les gens puissent se rassembler devant lui. Il les fit entrer et (quand ils entrèrent), il dit: "Que pensez vous d'Al-Qasama?" Ils répondirent: "Nous disons qu'il est permis de dépendre d'Al-Qasama en Qisas, comme les Caliphes musulmans précédents effectuaient des Qisas qui en dépendaient." Il me dit ensuite: "Ô Abou Qilaba! Qu'en dis-tu?" Il me fit arriver devant les gens et je dis: "Ô Commandeur des Croyants! Tu as les chefs de l'armée et les nobles parmi les arabes. Si cinquante d'entre eux témoignaient qu'un homme marié avait pratiqué une relation sexuelle illégale à Damas mais qu'ils ne l'avaient pas vu (faire ainsi), le lapiderais-tu?" Il répondit: "Non." Je dis: "Si cinquante d'entre eux témoignaient qu'un homme a volé à Hums, lui ferais-tu couper la main même s'ils ne l'avaient pas vu?" Il répondit: "Non." Je dis: '''"Par Allah, l'Apôtre d'Allah n'a jamais tué quelqu'un (un musulman) excepté dans une des trois situations suivantes:''' (1) Une personne qui tuait quelqu'un injustement était tuée (par le Qisas); (2) une personne mariée qui pratiquait une relation sexuelle illégale '''(3) un homme qui se battait contre Allah et Son Apôtre, désertait de l'islam et devenait un apostat."''' Les gens dirent ensuite: "Anas bin Malik n'a-t-il pas relaté que l'Apôtre d'Allah coupait les mains des voleurs, brûlait leurs yeux et ensuite les jetait sous le soleil?" Je dis: "Je vais vous dire ce que disait Anas: "Huit personnes venant de 'Ukl allèrent à l'Apôtre d'Allah et firent devant lui le serment d'allégeance à l'islam (devinrent musulmanes). Le climat du lieu (Médine) ne leur convenait pas: ils tombèrent malades et s'en plaignirent auprès de l'Apôtre d'Allah. Il (leur) dit: "Ne sortiriez-vous pas avec le berger de nos chameaux et ne boiriez-vous pas le lait et l'urine des chameaux (comme médicament)?" Ils dirent: "Oui." Ils sortirent et burent le lait et l'urine des chameaux, recouvrèrent la santé et tuèrent le berger de l'Apôtre d'Allah et prirent tous les chameaux. Cette nouvelle arriva à l'Apôtre d'Allah, il envoya donc (des hommes) pour suivre leurs traces et ils furent capturés et amenés (au Prophète). Il ordonna ensuite qu'on coupât leurs mains et pieds, et leurs yeux furent brûlés avec des morceaux de fer chauffés, et il les envoya sous le soleil jusqu'à ce qu'ils meurent." Il dit: "Qu'est-ce qui peut être pire que ce que ces gens ont fait? Ils ont quitté l'islam, commis le meurtre et le vol."
| | Al-Saarim al-Maslool, 3/696<BR>. . .<BR> |
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| 'Anbasa bin Said dit ensuite "Par Allah, je n'ai jamais entendu un récit comme celui d'aujourd'hui." Je dis: "Ô 'Anbasa! Dénies-tu mon récit?" 'Anbasa dit: "Non, mais tu as relaté le récit de la manière qu'il devrait être relaté. Par Allah, ces gens sont en bien-être aussi longtemps que ce Cheikh (Abou Qilaba) est parmi eux." J'ai rajouté: "Certes à partir de cet évènement il y a eu une tradition instituée par l'Apôtre d'Allah. Le narrateur rajouta: Quelques gens d'Ansari vinrent au Prophète et discutèrent de quelques affaires avec lui, un homme parmi eux sortit et fut tué. Ces gens sortir après lui, et, voyez: leur compagnon nageait dans le seul. Ils retournèrent auprès de l'Apôtre d'Allah et lui dirent: "Ô Apôtre d'Allah nous avons trouvé notre compagnon qui avait parlé avec nous et est sorti avant nous nageant dans son sang (tué)." L'Apôtre d'Allah sortit et leur demanda: "Qui soupçonnez vous ou qui pensez vous qui l'ait tué?" Ils dirent: "Nous pensons que ce sont les Juifs qui l'ont tué." Le Prophète chercha les Juifs et leur demanda: "Avez-vous tué cette (personne)?" Ils répondirent: "Non." Il demanda aux Al-Ansar, "Êtes vous d'accord pour que je fasse faire à cinquante Juifs le serment qu'ils ne l'ont pas tué?" Ils répondirent: "Cela importe peu aux Juifs de nous tuer et de faire de faux serments ensuite." Il dit: "Alors voudrez-vous recevoir la Diya après que cinquante d'entre vous aient fait le serment (que les Juifs ont tué votre homme)?" Ils dirent: "Nous ne ferons pas de serment." Le Prophète lui-même leur paya la Diya (argent-du-sang)." Le narrateur ajouta: "La tribu de Hudhaïl répudia un de leurs hommes (pour sa mauvaise conduite) dans la Période pré-islamique de l'Ignorance.
| | En se basant sur cela, il est clair que ce que le questionneur dit à propos de l'apostat qui ne doit pas être tué sauf s'il fait la guerre à l'Islam est erroné, et la distinction que nous avons citée de Shaykh al-Islam Ibn Taymiyah peut dissiper toute confusion et rendre la question plus claire. }} |
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| Ensuite, à un lieu appelé Al-Batha' (près de la Mecque), l'homme attaqua une famille yéménite la nuit pour les voler; mais un homme de la famille le remarqua et l'attaqua avec une épée et le tua. La tribu de Hudhaïl vint et captura le yéménite et l'amena à 'Umar pendant la saison du Haj et dit: "Il a tué notre compagnon." Le yéménite dit: "Mais ces gens l'ont répudié (leur compagnon)." 'Umar dit: "Que cinquante des Hudhaïl jurent qu'ils ne l'ont pas répudié." Ainsi quarante-neuf firent le serment et [ils demandèrent à] l'un d'entre eux, venu du Cham, de jurer de même, mais il paya mille dirhams au lieu de faire le serment. Ils appelèrent un autre homme à sa place et celui-ci serra la main du frère du mort. Des gens dirent: "Quand ces cinquante personnes qui avaient fait un faux serment (Al-Qasama) sortirent et qu'elles atteignirent un lieu nommé Nakhla, il a commencé à pleuvoir, elles sont donc entrées dans une grotte dans la montagne, et la grotte s'effondra sur ces cinquante personnes qui avaient fait un faux serment, et tous moururent sauf les deux hommes qui s'étaient serrés la main. Ils ont échappé à la mort mais une pierre tomba sur la jambe du frère du mort et la cassa, il survécut un an puis mourut." Je dis aussi: "'Abdul Malik bin Marwan condamna à mort un homme en Qisas (égalité de châtiment) pour meurtre, basant son jugement sur Al-Qasama, mais il regretta plus tard son jugement et ordonna que les noms des cinquante personnes qui avaient fait le serment (Al-Qasama) fussent effacés du registre, et il les exila au Cham." }}
| | {{Quote|1=[{{Reference archive|1=http://www.islam-qa.com/en/ref/696|2=2011-10-21}} Punition de celui qui quitte l'Islam]<BR>Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid, Islam Q&A, Fatwa No. 696|2=La personne qui connaît la vérité et y croit, puis lui tourne le dos, ne mérite pas de vivre. La punition de l'apostasie est prescrite pour la protection de la religion et comme un moyen de dissuasion pour ceux qui envisagent de quitter l'Islam. Il ne fait aucun doute que ce crime grave doit être puni de manière tout aussi sévère. Si les kuffaar (mécréants) ne donnent pas aux gens la liberté de franchir un feu rouge, comment pourrions-nous donner la liberté à des gens de quitter l'Islam et de renier Allah quand ils le souhaitent ?}} |
| {{ quote |{{Bukhari|9|84|57}} | Narré par 'Ikrima:
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| | {{Quote|1=[{{Reference archive|1=http://www.e-cfr.org/ar/index.php?ArticleID=322|2=2011-03-21}} L'exécution est-elle interprétée comme une restriction de la liberté de conscience ?]<BR>Conseil Européen pour la Fatwa et la Recherche, 16 août 2008|2=Q : Une personne convertie à l'Islam venant de Pologne, a été interrogée par un athée malveillant sur la peine encourue par celui qui apostasie de la religion d'Allah Tout-Puissant. Que devrait-elle répondre ? Il interprète l'exécution comme une restriction de la liberté de conscience.<BR><BR>A : La question de l'exécution de l'apostat relève de la compétence de l'État. Son jugement appartient au gouvernement islamique. Ce n'est pas la préoccupation des fondations, associations ou centres islamiques. Un groupe de salafistes et d'imams est d'avis que tous les apostats ne doivent pas être exécutés, mais seulement '''ceux qui commettent ouvertement l'apostasie''', ou appellent à la fitna, ou disent des choses nuisibles contre Allah, Son Prophète (paix et bénédictions sur lui) et les croyants. [L'apostat] est tué afin de protéger la religion et la communauté de sa corruption, et non pour restreindre les libertés, car par son action, il porte atteinte aux droits des autres. Les intérêts de l'État et de la société priment sur les intérêts individuels. En vérité, cette question est similaire à ce qui est désigné dans le droit contemporain sous le terme « haute trahison » en raison des préjudices qu'elle cause au public.}} |
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| Quelques Zanadiqa (athées) furent amenés à 'Ali et il les brûla. Ibn 'Abbas fut informé de cet événement, il dit: "Si j'avais été là-bas, je ne les aurais pas brûlés, car l'Apôtre d'Allah l'interdit, disant: "Ne châtiez personne avec le châtiment d'Allah (le feu)." Je les aurais tués, en accord avec la déclaration de l'Apôtre d'Allah: "Quiconque a changé sa religion (si c'est l'islam), tuez-le.'"}}
| | {{Quote|1=[{{Reference archive|1=http://answering-islam.org/Hahn/statement.gif|2=2013-06-04}} Quelle est la position de la loi islamique concernant le musulman qui a renoncé à l'Islam et a embrassé une autre religion ?]<BR>Mufti de la République du Liban, Beyrouth, Fatwa émise le 13 novembre 1989|2=La personne qui renonce à son apostasie n'est pas obligée de répéter tout ce qu'elle avait accompli avant son apostasie (c'est-à-dire alors qu'elle était encore musulmane pratiquante), comme le hajj (pèlerinage) et les prières. Ses œuvres ne seront plus considérées comme échouées, maintenant qu'elle est revenue à l'Islam... Maintenant, si l'apostat (homme ou femme) persiste dans son apostasie, il ou elle devrait avoir l'opportunité de se repentir, avant d'être mis à mort, par respect pour son Islam. Il peut y avoir eu un malentendu de sa part, et il y aurait donc une opportunité pour rectifier cela. Souvent, l'apostasie se produit à cause d'une offre (d'incitation). L'Islam doit être présenté à l'apostat, les choses doivent être clarifiées, et son péché rendu manifeste. '''Il devrait être emprisonné pendant trois jours, afin qu'il puisse réfléchir à sa situation. Ce délai de trois jours a été jugé suffisant. Mais''' '''si l'homme ou la femme n'a pas répété son repentir de sa raddah, mais persiste dans celle-ci, alors il ou elle devrait être mis à mort'''. (Cela est en harmonie avec) la parole de Muhammad, que les bénédictions et la paix d'Allah soient sur lui : `Tuez celui qui change de religion', comme rapporté par l'autorité des Hadiths, al-Bukhari, (dans sa collection de Hadiths).}} |
| {{ quote |{{Bukhari|9|84|58}} | Narré par Abou Burda:
| | ==Chiites== |
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| | ===Fiqh Ja'fari=== |
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| Abou Musa dit: "Je suis allé voir le Prophète accompagné de deux hommes (de la tribue) d'Ach'ariyin, l'un à ma droite et l'autre à ma gauche, pendant que l'Apôtre d'Allah se brossait les dents (avec un Siwak), et les deux hommes lui demandèrent un emploi. Le Prophète dit: "Ô Abou Musa (Ô 'Abdallah bin Qais!)." J'ai dit: "Par Celui qui t'a envoyé avec la Vérité, ces deux hommes ne m'ont pas dit ce qu'ils avaient en leur cœur et qu'ils sentaient (se rendaient compte) qu'ils cherchaient un emploi." Alors je regardais son siwak porté à un coin sous ses lèvres, et il dit: "Nous n'assignons jamais (ou "nous n'assignons pas") à nos affaires quelqu'un qui cherche à être employé. Mais Ô Abou Mousa (ou 'Abdallah bin Qais!) va au Yémen."" Le Prophète envoya ensuite Mu'adh bin Jabal le chercher et quand Mu'adh l'atteignit, il étala un coussin pour lui et lui demanda de s'asseoir (sur le coussin). Écoutez: il y avait un homme enchaîné à côté d'Abou Musa. Mu'adh demanda: "Qui est cet (homme)?" Abou Musa dit: "C'était un Juif qui, devenu musulman, est retourné au judaïsme." Abou Musa demanda ensuite à Mu'adh de s'asseoir mais Mu'adh dit: "Je ne m'assoirais pas avant que cet homme ne soit tué. C'est le jugement d'Allah et de Son Apôtre (pour de tels cas) et répété trois fois. Abu Musa ordonna ensuite que cet homme fut tué il en fut ainsi. Abou Musa ajouta "Nous discutâmes ensuite les prières nocturnes et l'un d'entre nous dit ceci: "Je prie et dors, et espère qu'Allah me récompensera pour mon sommeil tout comme il me récompensera pour mes prières."" }}
| | Tahrir al-Wasilah par l'Ayatollah Khomeini : |
| {{ quote |{{Bukhari|9|84|64}} | Narré par 'Ali:
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| | {{Quote|[http://statics.ml.imam-khomeini.ir/en/File/NewsAttachment/2014/0000-tahrir%20j4-nA4.pdf imam-khomeini.ir] Imam Khomeini, Tahrir al-Wasilar Volume IV (traduction anglaise), p.255-256|2=Conclusion relative à d'autres peines |
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| Quand je vous raconte un récit de l'Apôtre d'Allah, par Allah, je préferais tomber du ciel que vous raconter une fausseté, mais si je vous raconte quelque chose entre vous et moi (ce n'est pas un hadith) c'est alors en effet une tromperie (c'est-à-dire que je peux dire des choses pour tromper mon ennemi). Ne doutez pas que j'ai entendu l'Apôtre d'Allah dire: "Durant les derniers jours apparaîtront quelques jeunes gens stupides qui diront les meilleures paroles mais leur foi n'ira pas au-delà de leur gorge (c'est-à-dire: ils n'auront pas la foi) et iront (quitter) leur religion comme une flèche sort du jeu. Ainsi, où que ce soit que vous les trouviez, tuez-les, car quiconque les tue sera récompensé le Jour du Jugement Dernier." }}
| | 1-Chapitre sur l'Irtidad ou l'Apostasie |
| {{ quote |{{Bukhari|9|89|271}} |Narré par Abou Musa:
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| Un homme embrassa l'islam puis retourna au judaïsme. Mu'adh bin Jabal vint et vit l'homme auprès d'Abu Musa. Mu'adh demanda: "Quel est le problème avec cet (homme)?" Abou Musa répondit: "Il a embrassé l'islam et est ensuite retourné au judaïsme." Mu'adh dit: "Je ne m'assoirais que si tu le tues (car c'est) le verdict d'Allah et de Son Apôtre.}}
| | '''Problème n° 1.''' Dans la section sur l'héritage, nous avons déjà mentionné les deux catégories d'apostat et certaines lois pertinentes. Ainsi, l'Islam d'un '''Murtad al-Fitri (un apostat né de parents musulmans)''' ne sera apparemment pas accepté [après qu'il se soit d'abord apostasié], '''et il sera condamné à mort s'il est un homme''', mais une femme ne sera pas condamnée à mort même si elle est '''Murtadda al-Fitriya (une femme née de parents musulmans), mais sera maintenue en prison à vie, et elle recevra des coups lors des prières, et elle sera soumise à des restrictions ou à une pénurie de nourriture.''' Son repentir sera accepté. Ainsi, si elle se repend, elle sera libérée. '''Un Murtad al-Milli (un apostat né de parents non musulmans) sera invité à se repentir. En cas de refus, il sera condamné à mort.''' |
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| ===Sahih Muslim===
| | '''Problème n° 2.''' Il est une condition pour l'application de la loi sur l'apostasie que l'apostat soit adulte, sain d'esprit, et ayant une volonté libre et une intention. Ainsi, l'apostasie d'un mineur n'a aucune valeur légale, même s'il est un adolescent, ni d'un fou, même s'il souffre de folie périodique, ni d'une personne sous contrainte (mukreh), ou agissant sans intention comme, quelqu'un agissant par plaisanterie, par erreur, par négligence ou en état de stupeur. Si une personne devient apostat dans un état de colère où elle a perdu le contrôle d'elle-même, elle ne sera pas soumise à la loi sur l'apostasie. |
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| {{ quote | {{Muslim|16|4152}} |'Abdallah (b. Mas'ud) rapporta que le Messager d'Allah (paix soit sur lui) a dit: Il n'est permis de prendre la vie d'un musulman qui porte témoignage (du fait qu'il n'y ait de dieu qu'Allah, que je suis le Messager d'Allah), que dans l'un de ces trois cas: la personne mariée adultère, une vie pour une vie, et le déserteur de son Din (l'islam), abandonnant la communauté.}}
| | '''Problème n° 3.''' Si des indices apparaissent chez une personne qui conduisent à l'apostasie, et qu'il prétend agir sous contrainte avec la probabilité de son existence, ou sans intention ou un lapsus avec la possibilité de celle-ci, de telles excuses lui seront acceptées. Si des preuves sont produites concernant des paroles prononcées par lui menant à l'apostasie, et qu'il présente les excuses mentionnées précédemment, sa réclamation sera acceptée. |
| {{ quote | {{Muslim|16|4154}} | 'Abdallah (b. Mas'ud) rapporta ceci: le Messager d'Allah (paix soit sur lui) se leva et dit: Par Lui auprès de qui il n'est de dieu que Lui, le sang d'un musulman qui porte témoignage qu'il n'y a de dieu qu'Allah, et que je suis son Messager, ne peut être licitement versé que dans le cas de trois personnes: celui qui abandonne l'islam, et déserte la communauté [Ahmad, un des naratteurs, doute de si le Saint Prophète (paix soit sur lui) a utilisé le mot li'l-jama'a ou al-jama'a), et l'adultère marié, et une vie pour une vie [prise].}}
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| {{quote | {{Muslim|20|4490}} | Il a été rapporté sur l'autorité d'Abou Musa qui a dit: Je suis allé voir le Saint Prophète (paix soit sur lui) et avec moi étaient deux hommes de la tribu Ach'ari. L'un d'entre eux était de mon côté droit et l'autre à ma gauche. Les deux ont fait la requête d'une position (d'autorité) pendant que le Saint Prophète (paix soit sur lui) se brossait les dents avec un bâton-à-dents. Il (me) dit: Abou Musa (ou 'Abdullah b. Qais), que dis-tu (à propos de la requête qu'ils ont faite)? Je dis: Par Dieu qui t'a envoyé avec ta mission de vérité, ils ne m'ont pas révélé ce qu'ils avaient à l'esprit, et je ne savais pas qu'ils demanderaient une position. Le narrateur dit (en se rappelant de ce hadith): ma vision est si précise que j'ai l'impression de voir le miswak du Prophète (paix soit sur lui) entre ses lèvres. Il (le Saint Prophète) dit: Nous n'assignerons jamais ou nous n'assignerons pas aux offices publics (dans notre État) ceux qui le désirent, mais tu peux partir, Abou Musa (ou Abdullah b. Qais) (pour prendre ton assignation). Il l'envoya au Yémen comme gouverneur. Il y envoya ensuite Mu'adh b. Jabal à sa suite (pour l'aider dans la charge de ses devoirs). Quand Mu'adh atteignit le camp d'Abou Musa, ce dernier (le reçut et) dit: Je t'en prie, assieds-toi et il disposa pour lui un matelas, alors qu'il y avait un homme attaché aux mains et aux pieds, comme un prisonnier. Mu'adh dit: Qui est-ce? Abou Musa dit: Il était juif. Il a embrassé Il est ensuite revenu à sa fausse religion et est redevenu juif. Mu'adh dit: Je ne m'assoirais pas avant qu'il ne soit tué en accord avec le décret d'Allah de Son Apôtre (paix soit sur lui) (pour ce cas). Abou Musa a dit: Sois assis. Cela sera fait. Il dit: Je ne m'assoirais pas avant qu'il ne soit tué comme le disent les décrets d'Allah et de Son Apôtre (paix soit sur lui). Il répéta ces mots trois fois. Abou Musa ordonna (qu'il soit tué) et il fut tué. Les deux parlèrent ensuite de faire la prière la nuit. L'un d'entre eux, c'est-à-dire Mu'adh, dit: Je dors (une partie de la nuit) et reste à prier (une autre partie) et j'espère avoir la même récompense pour mon sommeil que celle que j'aurais pour tenir (en prières).}}
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| ===Sunan Abu Dawud===
| | '''Problème n° 4.''' Un enfant né d'un Murtad al-Milli avant son apostasie sera traité comme un musulman. S'il devient un infidèle après avoir atteint l'âge adulte, il lui sera demandé de se repentir. S'il se repent, (tant mieux), sinon il sera condamné à mort. De même, le fils d'un Murtad al-Fitri né avant son apostasie sera traité comme un musulman. S'il devient un infidèle après avoir atteint l'âge adulte, et de même pour le fils d'un musulman qui devient un infidèle après avoir atteint l'âge adulte avant d'annoncer leur Islam, apparemment, aucun d'eux ne sera traité comme un Murtad al-Fitri, mais ils seront invités à se repentir, [si ils se repentent, tant mieux, mais s'ils refusent] ils seront condamnés à mort. |
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| {{Quote|{{Abudawud|38|4341}}|Narré par Mu'adh ibn Jabal:
| | '''Problème n° 5.''' Si un Murtad al-Milli répète l'apostasie (après s'être une fois repenti), il sera condamné à mort après qu'il ait apostasié pour la troisième fois, et selon certains juristes, pour la quatrième fois, et c'est une opinion plus prudente. |
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| Abou Musa a dit: Mu'adh vint à moi pendant que j'étais au Yémen. Un homme qui était juif a embrassé l'islam puis est retourné au judaïsme. Quand Mu'adh est venu, il a dit: je ne descendrais pas de mon mont avant qu'il ne soit tué. Il fut tué ensuite. L'un d'entre eux a dit: on lui avait demandé de se repentir avant cela.}}
| | '''Problème n° 6.''' Si un Murtad al-Milli devient fou après l'apostasie mais avant qu'il ne lui soit demandé de se repentir, il ne sera pas condamné à mort. Mais s'il devient fou après avoir été invité à se repentir et après son refus, ce qui rend permis l'effusion de son sang, il sera condamné à mort, comme un Murtad al-Fitri est condamné à mort lorsqu'il souffre de folie après l'apostasie. |
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| ===Ibn Ishaq===
| | '''Problème n° 7.''' Si une personne tue un Murtad al-Milli après son repentir sous l'impression qu'il est toujours apostat, certains juristes estiment que le tueur devra subir (Qisas). Mais selon l'opinion la plus forte, il ne sera pas responsable du Qisas. Bien sûr, il devra payer la Diyat de ses biens. |
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| {{Quote|Ishaq p. 550|"L'apôtre a instrui ses commandeurs quand ils entraient dans la Mecque de ne combattre que ceux qui leur résistaient, excepté un petit nombre qui devaient être tués même s'ils étaient trouvés derrière les rideaux de la Ka'ba. Parmi eux se trouvait 'Abdullah Sa'd, frère de B. Amir Luayy. '''La raison pour laquelle il ordonna qu'il fut tué était qu'il avait été musulman et écrivait de temps en temps la révélation; puis il apostasia''' et retourna aux Quraïch [la Mecque] et fuit chez Othman Affan dont il était le frère de lait. Ce dernier le cacha jusqu'à ce qu'il l'amène à l'apôtre après que la situation à la Mecque se calma, et lui demanda que l'immunité lui fut accordée. Ils disent que l'apôtre est resté silencieux pendant un long moment jusqu'à ce qu'il [Mahomet] dise oui [garantissnt à Abdullah l'immunité de l'exécution].
| | '''Problème n° 8.''' Si un apostat tue délibérément un musulman, son wali (ou tuteur) aura le droit de tuer le meurtrier par Qisas. Cela sera précédé de sa sentence de mort pour apostasie. Si le wali [du musulman tué par l'apostat] lui pardonne ou parvient à un compromis sur le paiement d'argent, le tueur sera condamné à mort pour apostasie. |
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| Quand Othman était parti, il [Mahomet] dit à ses compagnons qui étaient assis autour de lui: "J'étais resté silencieux pour que l'un de vous puisse se lever et lui arracher la tête!" L'un des Ansar dit: "Pourquoi ne nous as-tu donné de signe, alors, Ô apôtre de Dieu?" Il répondit qu'un prophète ne tue pas en pointant [du doigt]."}}
| | '''Problème n° 9.''' Une apostasie est prouvée par le témoignage de deux témoins de réputation intègre et par la confession de l'apostat. Il est plus prudent que l'apostat se repente deux fois. Mais cela n'est pas établi par le témoignage de femmes seules ou accompagné d'hommes.}} |
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| ==Savants==
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| ===Fiqh===
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| {{Quote|[http://bewley.virtualave.net/RisGeneral.html La Risala de 'Abdullah ibn Abi Zayd al-Qayrawani]<BR>Un traité sur le fiqh malékite (incluant le commentaire d'ath-Thamr ad-Dani par al-Azhari)(310/922 - 386/996)|'''40.18b. Les exceptions à cette règle'''
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| ''La vie d'un musulman n'est pas licite '''sauf s'il apostasie après avoir cru''', commet un rapport sexuel illicite après qu'il soit muhsan, tue quelqu'un qui n'a pas tué, ou s'engage dans la corruption sur terre ou renonce au din.''
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| [ L'exception à cette inviolabilité est celle d'un droit légal, qui se réfère aux trois cas qu'il a mentionnés. Pour la propriété; qui conque détruit quelque chose doit payer cette chose.
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| '''Les cas où prendre la vie est autorisé sont indiqués ici. Dans le cas de l'apostasie on lui demande de se repentir pendant trois jours.''' "La corruption sur terre" est le banditisme et le grand-banditisme. Renoncer au din est embrasser le dogme des gens de sectes à propos desquelles le Prophète, qu'Allah le bénisse et lui garantisse la paix, a dit: "Ils passeront à travers le din comme une flèche passe à travers le jeu." Dans le Misbah, elle rentre d'un côté et sort de l'autre. ]}}
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| {{Quote|[http://web.archive.org/web/20020422171727/www.witness-pioneer.org/vil/Books/NHMK_RT/Default.htm La Confiance du voyageur: un manuel classique de loi sacrée islamique]<BR>Ahmad ibn Naqib al-Misri, Édité et traduit par Nuh Ha Mim Keller|'''08.1''' - "Quand quelqu'un a atteint la puberté et est sain d'esprit, et qu'il apostasie volontairement de l'islam, il mérite d'être tué.”}}
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| {{Quote|[http://www.light-of-life.com/eng/ilaw/l5721et1.htm#p19 Le Cas de l'Apostate]<BR>'Abdurrahmani'l-Djaziri, Les Pénalités pour l'apostasie dans l'islam d'après les Quatre Écoles de Loi islamique (P. 19)|Les Chafi´ites, Hanbalites et Malikites disent: Le verdict à délivrer pour l'apostate est le même que pour l'apostat. On doit lui demander de retourner à l'islam pendant trois jours, avant sa mort, car un mauvais a pu confondre sa compréhension; ainsi la possibilité d'être libérée de sa confusion existe pour elle. Offrir à l'apostat une limite de temps pour la repentance a été approuvé.
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| Selon un tradition relatée par Daruqutni, citant Djabir bin Abdillah, le Prophète a offert l'islam à une femme nommée Ummu Rumman qui avait auparavant apostasié. Plus encore, le Prophète a dit: "C'est bien si elle se repent. Si elle ne le fait pas, elle devra être tuée, puisque pour l'apostasie elle devrait être traitée comme une femme qui s'est battue contre les musulmans, et ayant été capturée dans la guerre sainte (jihad); il est ainsi licite de la tuer avec l'épée. Plus encore, sa culpabilité est bien plus abominable que celle de ceux qui sont capturés au cours de la guerre sainte, puisqu'elle est devenue musulmane."
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| Le Prophète – que la bénédiction et la paix d'Allah soient sur lui – a dit: "Celui qui change sa religion doit être tué"; cela est vrai pour les hommes comme pour les femmes. L'apostasie d'un homme appelle à son exécution. Il est agréé à l'unanimité que l'apostasie est un crime horrible méritant un châtiment horrible. L'apostasie d'une femme n'est pas moins horrible. De ce fait, elle aussi mérite un châtiment à la mesure du crime: la mort. }}
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| ===Fatwas=== | | ===Fatwas=== |