« Frapper sa femme dans la loi islamique » : différence entre les versions

[version non vérifiée][version non vérifiée]
Ligne 341 : Ligne 341 :
{{Quote|[http://newsweek.washingtonpost.com/onfaith/panelists/pamela_k_taylor/2009/02/aasiya_hassan_domestic_violenc.html Aasiya Zubair Hassan, Violence domestique et Islam]<BR>Pamela K. Taylor, The Washington Post, 27 février 2009|Les abus physiques et/ou émotionnels n'ont pas de place dans cette vision du mariage. En effet, lorsque des femmes sont venues voir le Prophète pour se plaindre du traitement de leurs maris, le Prophète a réprimandé les hommes en disant que ceux qui traitaient mal leur famille n'étaient pas parmi les meilleurs des hommes. Mu'awiyah al-Qushayri, l'un des compagnons du Prophète, rapporte "Je suis allé voir l'Envoyé de Dieu et lui ai demandé : 'Que dites-vous de nos femmes ?' Il répondit : 'Donnez-leur à manger ce que vous mangez, habillez-les comme vous vous habillez, et ne les frappez pas, et ne les insultez pas.'" (Sunan Abu-Dawud, Livre 11, Le Livre du Mariage, Numéro 2139)}}
{{Quote|[http://newsweek.washingtonpost.com/onfaith/panelists/pamela_k_taylor/2009/02/aasiya_hassan_domestic_violenc.html Aasiya Zubair Hassan, Violence domestique et Islam]<BR>Pamela K. Taylor, The Washington Post, 27 février 2009|Les abus physiques et/ou émotionnels n'ont pas de place dans cette vision du mariage. En effet, lorsque des femmes sont venues voir le Prophète pour se plaindre du traitement de leurs maris, le Prophète a réprimandé les hommes en disant que ceux qui traitaient mal leur famille n'étaient pas parmi les meilleurs des hommes. Mu'awiyah al-Qushayri, l'un des compagnons du Prophète, rapporte "Je suis allé voir l'Envoyé de Dieu et lui ai demandé : 'Que dites-vous de nos femmes ?' Il répondit : 'Donnez-leur à manger ce que vous mangez, habillez-les comme vous vous habillez, et ne les frappez pas, et ne les insultez pas.'" (Sunan Abu-Dawud, Livre 11, Le Livre du Mariage, Numéro 2139)}}


Les hadiths cités par Taylor existent sans doute et, comme discuté ci-dessus dans cet article, il est clair que Mahomet a tenté de modérer la sévérité des coups donnés par ses compagnons et, pendant une brève période, a même interdit ces coups de manière absolue. Notamment, Taylor ne mentionne pas que, dans le même hadith qu'elle cite, Mahomet interdit d'abord les coups à l'épouse, mais change d'avis sur les conseils d'Umar (voir {{Abu Dawud|11|2141}}). Plus tard, dans le même hadith, lorsque certaines femmes se plaignent en conséquence, il fait la remarque sur les hommes qui les battent citée par Taylor. Le fait que le hadith choisi par Taylor pour prouver que la violence domestique est "effectivement contre les enseignements de l'Islam" soit aussi le même hadith qui marque la transition de Mahomet vers la position finale qu'il a adoptée sur les conseils d'Umar, qui permettait la violence domestique - est une décision étrange de la part de Taylor.
Les hadiths cités par Taylor existent sans doute et, comme discuté ci-dessus dans cet article, il est clair que Mahomet a tenté de modérer la sévérité des coups donnés par ses compagnons et, pendant une brève période, a même interdit ces coups de manière absolue. Notamment, Taylor ne mentionne pas que, dans le même hadith qu'elle cite, Mahomet interdit d'abord les coups à l'épouse, mais change d'avis sur les conseils d'Umar (voir {{Abudawud|11|2141}}). Plus tard, dans le même hadith, lorsque certaines femmes se plaignent en conséquence, il fait la remarque sur les hommes qui les battent citée par Taylor. Le fait que le hadith choisi par Taylor pour prouver que la violence domestique est "effectivement contre les enseignements de l'Islam" soit aussi le même hadith qui marque la transition de Mahomet vers la position finale qu'il a adoptée sur les conseils d'Umar, qui permettait la violence domestique - est une décision étrange de la part de Taylor.
 
====Contestation du mot ''daraba''====
====Contestation du mot ''daraba''====
{{Main|Le sens de Daraba|Battre son épouse dans le Coran}}{{Quote|[http://newsweek.washingtonpost.com/onfaith/panelists/pamela_k_taylor/2009/02/aasiya_hassan_domestic_violenc.html Aasiya Zubair Hassan, Violence domestique et Islam]<BR>Pamela K. Taylor, The Washington Post, 27 février 2009|Le pivot de cette interprétation patriarcale est le verset 4:34. Les traductions varient énormément, allant de celles qui définissent les hommes comme les défenseurs des femmes à celles qui les rendent responsables des femmes. (Le mot arabe, qawamun, vient d'une racine qui signifie se lever, ainsi les hommes sont appelés à se lever pour les femmes.) Le verset continue en disant que les femmes pieuses protègent ce qu'Allah voudrait qu'elles protègent en l'absence de leurs maris. Encore une fois, les interprétations varient énormément -- de celles qui le lisent très littéralement, décrivant les femmes pieuses comme dévouées à Allah, à celles qui le comprennent comme signifiant que les femmes doivent être dévouéesment obéissantes à leurs maris. Il continue en disant que si les hommes craignent le "nushuz" (compris de manière variée comme une rébellion ouverte, l'adultère, la négligence spirituelle, ou la désobéissance conjugale), ils doivent admonester leurs épouses et ensuite se séparer d'elles dans les arrangements de sommeil. Et puis la troisième phase -- le mot utilisé est "daraba."
{{Main|Le sens de Daraba|Battre son épouse dans le Coran}}{{Quote|[http://newsweek.washingtonpost.com/onfaith/panelists/pamela_k_taylor/2009/02/aasiya_hassan_domestic_violenc.html Aasiya Zubair Hassan, Violence domestique et Islam]<BR>Pamela K. Taylor, The Washington Post, 27 février 2009|Le pivot de cette interprétation patriarcale est le verset 4:34. Les traductions varient énormément, allant de celles qui définissent les hommes comme les défenseurs des femmes à celles qui les rendent responsables des femmes. (Le mot arabe, qawamun, vient d'une racine qui signifie se lever, ainsi les hommes sont appelés à se lever pour les femmes.) Le verset continue en disant que les femmes pieuses protègent ce qu'Allah voudrait qu'elles protègent en l'absence de leurs maris. Encore une fois, les interprétations varient énormément -- de celles qui le lisent très littéralement, décrivant les femmes pieuses comme dévouées à Allah, à celles qui le comprennent comme signifiant que les femmes doivent être dévouéesment obéissantes à leurs maris. Il continue en disant que si les hommes craignent le "nushuz" (compris de manière variée comme une rébellion ouverte, l'adultère, la négligence spirituelle, ou la désobéissance conjugale), ils doivent admonester leurs épouses et ensuite se séparer d'elles dans les arrangements de sommeil. Et puis la troisième phase -- le mot utilisé est "daraba."
800

modifications