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'''L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) ordonna alors qu'elle soit tuée'''. Mais AbuSalamah ne mentionna pas la question de la saignée.}} | '''L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) ordonna alors qu'elle soit tuée'''. Mais AbuSalamah ne mentionna pas la question de la saignée.}} | ||
{{Quote|{{ | {{Quote|{{Abudawud||4512|darussalam}}|Rapporté par AbuSalamah : Muhammad ibn Amr a rapporté d'AbuSalamah, mais sans mentionner le nom d'AbuHurayrah : L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) acceptait les présents mais non les aumônes (sadaqah). | ||
Cette version ajoute : Ainsi, '''une Juive lui présenta à Khaybar un mouton rôti qu'elle avait empoisonné. L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) en mangea''' ainsi que les autres. | Cette version ajoute : Ainsi, '''une Juive lui présenta à Khaybar un mouton rôti qu'elle avait empoisonné. L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) en mangea''' ainsi que les autres. | ||
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===Ibn Ishaq=== | ===Ibn Ishaq=== | ||
{{Quote| | {{Quote|Ibn Ishaq (d. 768); Ibn Hisham (d. 833), A. Guillaume, ed, [https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up The Life of Muhammad (Sirat Rasul Allah)], Oxford UP, p. 516, ISBN 0-19-636033-1, 1955. Traduit en français depuis l'anglais.<br> | ||
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 338|Lorsque l'Apôtre d'Allah se reposa, Zaynab, fille d'al-Harith, épouse de Sallam b. Mishkam, prépara pour lui un agneau rôti, après avoir demandé quel morceau il préférait. Lorsqu’elle apprit que c’était l’épaule, elle y mit beaucoup de poison et empoisonna tout l’agneau. Ensuite, elle le lui apporta et le plaça devant lui. Il prit l’épaule et en mâcha un morceau, mais ne l’avala pas. Bishr b. al-Bara' b. Ma'rur, qui était avec lui, en prit également comme l’Apôtre d'Allah, mais lui l’avala, tandis que l’Apôtre le recracha en disant : « Cet os me dit qu’il est empoisonné. » | |||
Il fit alors venir la femme et elle avoua. Lorsqu’il lui demanda ce qui l’avait poussée à faire cela, elle répondit : « Tu sais ce que tu as fait à mon peuple. Je me suis dit : Si c’est un roi, je me débarrasserai de lui, et si c’est un prophète, il en sera informé. » Alors l’Apôtre d'Allah lui pardonna. Bishr mourut de ce qu’il avait mangé. | Il fit alors venir la femme et elle avoua. Lorsqu’il lui demanda ce qui l’avait poussée à faire cela, elle répondit : « Tu sais ce que tu as fait à mon peuple. Je me suis dit : Si c’est un roi, je me débarrasserai de lui, et si c’est un prophète, il en sera informé. » Alors l’Apôtre d'Allah lui pardonna. Bishr mourut de ce qu’il avait mangé. | ||
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===Al Tabari=== | ===Al Tabari=== | ||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Michael Fishbein, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume08 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. VIII, SUNY Press, pp. 123-124, ISBN 0-88706-344-6, 1987. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 15-16|Lorsque le Messager d’Allah se reposa de son travail, Zaynab, fille d’al-Harith, épouse de Sallam b. Mishkam, lui servit un mouton rôti. Elle avait demandé quelle partie du mouton le Messager d’Allah préférait et avait appris que c’était l’avant-bras. Alors, elle chargea cette partie de poison et empoisonna aussi le reste du mouton. Puis elle l’apporta. | |||
Lorsqu’elle le plaça devant le Messager d’Allah, il prit l’avant-bras et en mâcha un morceau, mais ne l’avala pas. Avec lui se trouvait Bishr b. al-Bars' b. Ma'rur, qui en prit aussi, mais lui l’avala, tandis que le Messager d’Allah le recracha en disant : « Cet os m’informe qu’il a été empoisonné. » | Lorsqu’elle le plaça devant le Messager d’Allah, il prit l’avant-bras et en mâcha un morceau, mais ne l’avala pas. Avec lui se trouvait Bishr b. al-Bars' b. Ma'rur, qui en prit aussi, mais lui l’avala, tandis que le Messager d’Allah le recracha en disant : « Cet os m’informe qu’il a été empoisonné. » | ||
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Selon Ibn Ishaq : Après que le Messager d’Allah eut terminé avec Khaybar, il retourna à Wadi al-Qura et en assiégea les habitants pendant quelques nuits ; puis il retourna à Médine.}} | Selon Ibn Ishaq : Après que le Messager d’Allah eut terminé avec Khaybar, il retourna à Wadi al-Qura et en assiégea les habitants pendant quelques nuits ; puis il retourna à Médine.}} | ||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Ismail K. Poonawala, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume09 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. IX, SUNY Press, pp. 177-178, ISBN 0-88706-691-7, 1990. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 195|Ibn Humayd--Salamah--Ibn Ishaq (dans un récit que nous avons cité de lui (voir Tabari, ci-dessus, I, 1800) sur l'autorité d'al-Zuhri-`Ubaydallah b. 'Abdallah-'A'ishah) : Puis le Messager de Dieu descendit [de la chaire], entra dans sa maison et la douleur le saisit entièrement, jusqu'à l'épuisement. Certaines de ses épouses, dont Umm Salamah et Maymunah, ainsi que quelques femmes des musulmans, parmi lesquelles Asma' b. 'Umays, se rassemblèrent autour de lui, tandis que son oncle al-'Abbas b. 'Abd al-Muttalib était présent. Ils décidèrent de lui administrer un médicament de force. | |||
Al-'Abbas dit : « Laissez-moi lui donner de force », et [le Messager de Dieu] fut contraint. Après que le Messager de Dieu se soit rétabli, il demanda qui avait fait cela. Ils dirent que c'était son oncle al-'Abbas. Pointant en direction de l'Abyssinie, le Prophète dit : « C'est un médicament apporté par les femmes de ce pays. » Lorsqu'il demanda pourquoi ils avaient agi ainsi, al-'Abbas répondit : « Ô Messager de Dieu, nous craignions que tu ne souffres de pleurésie (dhat al-janb). » Il répondit : « C'est une maladie que Dieu ne me ferait pas subir. Que personne ne reste dans la maison sans être forcé de prendre ce médicament, sauf mon oncle. » Bien que Maymunah ait jeûné, elle fut contrainte de le prendre en raison du serment du Messager de Dieu en représailles de ce qu'ils lui avaient fait subir.}} | Al-'Abbas dit : « Laissez-moi lui donner de force », et [le Messager de Dieu] fut contraint. Après que le Messager de Dieu se soit rétabli, il demanda qui avait fait cela. Ils dirent que c'était son oncle al-'Abbas. Pointant en direction de l'Abyssinie, le Prophète dit : « C'est un médicament apporté par les femmes de ce pays. » Lorsqu'il demanda pourquoi ils avaient agi ainsi, al-'Abbas répondit : « Ô Messager de Dieu, nous craignions que tu ne souffres de pleurésie (dhat al-janb). » Il répondit : « C'est une maladie que Dieu ne me ferait pas subir. Que personne ne reste dans la maison sans être forcé de prendre ce médicament, sauf mon oncle. » Bien que Maymunah ait jeûné, elle fut contrainte de le prendre en raison du serment du Messager de Dieu en représailles de ce qu'ils lui avaient fait subir.}} | ||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Ismail K. Poonawala, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume09 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. IX, SUNY Press, pp. 181, ISBN 0-88706-691-7, 1990. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 197|Muhammad b. 'Abdallah b. 'Abd al-Hakam--Shu'ayb b. al-Layth--al-Layth--Yazid b. al-Had--Musa b. Sarjis--al-Qasim--'A'ishah : Avant que le Messager de Dieu ne meure, je vis un bol d'eau près de lui. Il trempait sa main dans le bol, puis s'essuyait le visage avec, en disant : « Ô mon Seigneur, aide-moi [à surmonter] la sévérité de l'agonie de la mort (sakrat al-mawt). »}} | |||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Ismail K. Poonawala, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume09 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. IX, SUNY Press, pp. 182-183, ISBN 0-88706-691-7, 1990. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 199|Ibn Humayd--Salamah--Ibn Ishaq--Ya'qub b. `Utbah--al-Zuhri--'Urwah--'A'ishah : Ce jour-là, après que le Messager de Dieu soit allé à la mosquée, il revint et s'allongea sur mes genoux. Un homme de la famille d'Abu Bakr vint vers moi avec un siwak frais à la main. Le Messager de Dieu le regarda d'une manière telle que je sus qu'il le voulait. Je le pris, le mâchai pour l'attendrir et le lui donnai. Il frotta ses dents avec plus d'énergie que je ne l'avais jamais vu faire auparavant. | |||
Puis il le posa, et je le sentis devenir lourd sur mes genoux. Lorsque je regardai son visage, ses yeux étaient fixes tandis qu'il disait : « Non, le plus Exalté Compagnon est celui du paradis. » Je dis : « Par Celui qui t'a envoyé avec la vérité, tu as eu le choix et tu as choisi », et il mourut. | Puis il le posa, et je le sentis devenir lourd sur mes genoux. Lorsque je regardai son visage, ses yeux étaient fixes tandis qu'il disait : « Non, le plus Exalté Compagnon est celui du paradis. » Je dis : « Par Celui qui t'a envoyé avec la vérité, tu as eu le choix et tu as choisi », et il mourut. | ||
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Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--Yahya b. 'Abbad b. al-Zubayr--son père 'Abbad : J'ai entendu 'A'ishah dire : « Le Messager de Dieu est mort sur ma poitrine pendant mon tour, et je n'ai causé de tort à personne à son égard. C'est à cause de mon ignorance et de ma jeunesse que le Messager de Dieu est mort alors qu'il était sur mes genoux. Ensuite, je posai sa tête sur un oreiller et me levai en me frappant la poitrine et en me giflant le visage avec les autres femmes. »}} | Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--Yahya b. 'Abbad b. al-Zubayr--son père 'Abbad : J'ai entendu 'A'ishah dire : « Le Messager de Dieu est mort sur ma poitrine pendant mon tour, et je n'ai causé de tort à personne à son égard. C'est à cause de mon ignorance et de ma jeunesse que le Messager de Dieu est mort alors qu'il était sur mes genoux. Ensuite, je posai sa tête sur un oreiller et me levai en me frappant la poitrine et en me giflant le visage avec les autres femmes. »}} | ||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Ismail K. Poonawala, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume09 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. IX, SUNY Press, pp. 184-185, ISBN 0-88706-691-7, 1990. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 200-201|Ibn Humayd--Salamah--Ibn Ishaq--al-Zuhri--Sa'id b. al-Musayyib--Abu Hurayrah : Lorsque le Messager de Dieu mourut, 'Umar b. al-Khattab se leva en disant : "Certains hypocrites prétendent que le Messager de Dieu est mort. Par Dieu, il n'est pas mort, mais il est allé vers son Seigneur, tout comme Moïse b. 'Imran, qui s'est absenté de son peuple pendant quarante jours. Moïse revint après qu'on eût dit qu'il était mort. Par Dieu, le Messager de Dieu reviendra lui aussi et coupera les mains et les pieds de ceux qui prétendent qu'il est mort."<br> | |||
Lorsque la nouvelle [de la mort du Prophète] parvint à Abu Bakr, il arriva et descendit près de la porte de la mosquée, où 'Umar parlait au peuple. Il ne prêta attention à rien et se rendit directement auprès du Messager de Dieu, dans la maison de 'Aïcha, où il était allongé dans un coin, recouvert d'un tissu rayé du Yémen. Abu Bakr s'approcha [du Prophète], découvrit son visage, l'embrassa, puis dit : "Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! En vérité, tu as goûté à la mort que Dieu avait décrétée pour toi. Aucune [autre] mort ne te frappera jamais." Puis il recouvrit le visage [du Prophète] et sortit alors que 'Umar parlait encore au peuple. Il dit : "Doucement, ô 'Umar, [et] tais-toi !" 'Umar refusa [de se taire] et continua de parler. Lorsque Abu Bakr vit qu'il ne voulait pas écouter, il s'avança vers le peuple [et parla]. Lorsqu'ils entendirent ses paroles, ils vinrent à lui et laissèrent 'Umar. Après avoir loué et glorifié Dieu, il dit : "Ô peuple, ceux qui adoraient Muhammad [doivent savoir que] Muhammad est mort ; ceux qui adoraient Dieu [doivent savoir que] Dieu est vivant [et] immortel." Il récita alors ce verset : "Muhammad n'est qu'un messager ; des messagers sont passés avant lui. S'il meurt ou s'il est tué, reviendrez-vous sur vos pas ? Celui qui revient sur ses pas ne causera aucun tort à Dieu ; et Dieu récompensera les reconnaissants." Par Dieu, c'était comme si le peuple ne savait pas que ce verset avait été révélé au Messager de Dieu jusqu'à ce qu'Abu Bakr le récite ce jour-là. Le peuple le répéta après lui, et il fut constamment sur leurs lèvres. 'Umar dit : "Par Dieu, dès que j'entendis Abu Bakr le réciter, mes jambes me trahirent et je tombai au sol, incapable de me tenir debout. Je sus alors que le Messager de Dieu était bel et bien mort."}} | Lorsque la nouvelle [de la mort du Prophète] parvint à Abu Bakr, il arriva et descendit près de la porte de la mosquée, où 'Umar parlait au peuple. Il ne prêta attention à rien et se rendit directement auprès du Messager de Dieu, dans la maison de 'Aïcha, où il était allongé dans un coin, recouvert d'un tissu rayé du Yémen. Abu Bakr s'approcha [du Prophète], découvrit son visage, l'embrassa, puis dit : "Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! En vérité, tu as goûté à la mort que Dieu avait décrétée pour toi. Aucune [autre] mort ne te frappera jamais." Puis il recouvrit le visage [du Prophète] et sortit alors que 'Umar parlait encore au peuple. Il dit : "Doucement, ô 'Umar, [et] tais-toi !" 'Umar refusa [de se taire] et continua de parler. Lorsque Abu Bakr vit qu'il ne voulait pas écouter, il s'avança vers le peuple [et parla]. Lorsqu'ils entendirent ses paroles, ils vinrent à lui et laissèrent 'Umar. Après avoir loué et glorifié Dieu, il dit : "Ô peuple, ceux qui adoraient Muhammad [doivent savoir que] Muhammad est mort ; ceux qui adoraient Dieu [doivent savoir que] Dieu est vivant [et] immortel." Il récita alors ce verset : "Muhammad n'est qu'un messager ; des messagers sont passés avant lui. S'il meurt ou s'il est tué, reviendrez-vous sur vos pas ? Celui qui revient sur ses pas ne causera aucun tort à Dieu ; et Dieu récompensera les reconnaissants." Par Dieu, c'était comme si le peuple ne savait pas que ce verset avait été révélé au Messager de Dieu jusqu'à ce qu'Abu Bakr le récite ce jour-là. Le peuple le répéta après lui, et il fut constamment sur leurs lèvres. 'Umar dit : "Par Dieu, dès que j'entendis Abu Bakr le réciter, mes jambes me trahirent et je tombai au sol, incapable de me tenir debout. Je sus alors que le Messager de Dieu était bel et bien mort."}} | ||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Ismail K. Poonawala, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume09 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. IX, SUNY Press, pp. 202-203, ISBN 0-88706-691-7, 1990. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 211-212|Abu Ja'far [al-Tabari] : Après que le serment d'allégeance eut été rendu à Abu Bakr, les gens vinrent préparer l'enterrement du Messager de Dieu. Certains [des autorités] affirment que l'enterrement eut lieu le mardi, c'est-à-dire le lendemain de la mort du Messager de Dieu, tandis que d'autres affirment qu'il fut enterré trois jours après sa mort. Le rapport de certaines de ces autorités a déjà été mentionné.<br> | |||
Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--'Abdallah b. Abi Bakr, Kathir b. 'Abdallah, et d'autres qui rapportent de `Abdallah b. 'Abbas : 'Ali b. Abi Talib, al-'Abbas b. 'Abd al-Muttalib, al-Fadl b. al-'Abbas, Qutham b. al-'Abbas, Usamah b. Zayd et Shuqran, affranchi du Messager de Dieu, furent ceux qui prirent en charge le lavage du Prophète. Aws b. Khawli, un des Banu 'Awf b. al-Khazraj, dit à 'Ali : "Je t'adjure par Dieu, ô 'Ali, [où est] notre part en ce qui concerne le Messager de Dieu ?" Aws était l'un [des compagnons du Messager de Dieu] qui avaient participé à Badr. 'Ali lui permit d'entrer, et il assista au lavage du Messager de Dieu. 'Ali fit reposer le corps du Prophète contre sa poitrine et 'Abbas, al-Fadl et Qutham le retournèrent avec lui. Usamah et Shuqran furent ceux qui versèrent l'eau [sur lui], tandis que 'Ali le lava, l'ayant fait reposer contre sa poitrine. La tunique était toujours sur le corps du Prophète ; 'Ali le frotta de l'extérieur sans toucher directement le corps du Messager de Dieu avec ses mains tout en disant : "Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! Comme tu étais excellent dans la vie et dans la mort !" Le corps du Messager de Dieu ne ressemblait pas à celui d'un cadavre ordinaire.}} | Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--'Abdallah b. Abi Bakr, Kathir b. 'Abdallah, et d'autres qui rapportent de `Abdallah b. 'Abbas : 'Ali b. Abi Talib, al-'Abbas b. 'Abd al-Muttalib, al-Fadl b. al-'Abbas, Qutham b. al-'Abbas, Usamah b. Zayd et Shuqran, affranchi du Messager de Dieu, furent ceux qui prirent en charge le lavage du Prophète. Aws b. Khawli, un des Banu 'Awf b. al-Khazraj, dit à 'Ali : "Je t'adjure par Dieu, ô 'Ali, [où est] notre part en ce qui concerne le Messager de Dieu ?" Aws était l'un [des compagnons du Messager de Dieu] qui avaient participé à Badr. 'Ali lui permit d'entrer, et il assista au lavage du Messager de Dieu. 'Ali fit reposer le corps du Prophète contre sa poitrine et 'Abbas, al-Fadl et Qutham le retournèrent avec lui. Usamah et Shuqran furent ceux qui versèrent l'eau [sur lui], tandis que 'Ali le lava, l'ayant fait reposer contre sa poitrine. La tunique était toujours sur le corps du Prophète ; 'Ali le frotta de l'extérieur sans toucher directement le corps du Messager de Dieu avec ses mains tout en disant : "Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! Comme tu étais excellent dans la vie et dans la mort !" Le corps du Messager de Dieu ne ressemblait pas à celui d'un cadavre ordinaire.}} | ||
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