« L'allaitement de l'adulte en islam » : différence entre les versions

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'''Allaitement d'un adulte''' (arabe : '''رَضَاعَةُ الْكَبِيرِ'''), ou l’acte d’allaiter un homme adulte, est mentionné dans plusieurs recueils reconnus de [[:en:Hadith|hadiths]]. Selon cinq hadiths figurant dans le [[:en:Sahih_Muslim|Sahih Muslim]], [[:en:Muhammad_ibn_Abdullah|Muhammad]] a un jour clairement ordonné à la fille (ou épouse — les sources divergent) d’un [[:en:Sahabah|compagnon]] nommé Suhail d’allaiter un affranchi adulte nommé Salim, afin que ce dernier devienne le ''mahram'' de la fille, c’est-à-dire un parent avec lequel le mariage est interdit. Cela permettrait ainsi à Salim de cohabiter avec la famille de manière appropriée et [[Shari'ah (Islamic Law)|légale]].<ref>[https://quranx.com/Hadith/Muslim/Reference/Hadith-1453 Sahih Muslim, hadiths 3424-3428]</ref> Des récits rapportés dans le Muwatta de l’imam Malik<ref>{{Muwatta|30|3|17}}</ref> et le Sunan Ibn Majah<ref>{{Ibn Majah|9|3|9|1944}}</ref> ajoutent que cette instruction était soutenue par un verset du [[Qur'an|Coran]], le livre sacré de l’islam, qui était encore présent dans le Coran après la [[Muhammad's Death|mort de Mahomet]], indiquant qu’il n’avait pas été [[Naskh (Abrogation)|abrogé]] de son vivant. Le récit figurant dans le Sunan Abu Dawud précise que [[Aïcha]], l’épouse favorite de Mahomet, rapporta qu’alors qu’elle était « préoccupée par [la mort de Mahomet] », « une brebis domestique entra et mangea » le morceau de papier sur lequel était écrit le verset concernant « l’allaitement d’un adulte ». Cette pratique, approuvée par plusieurs juristes traditionnels, est aujourd’hui largement rejetée par les savants islamiques.
'''Allaitement d'un adulte''' (arabe : '''رَضَاعَةُ الْكَبِيرِ'''), ou l’acte d’allaiter un homme adulte, est mentionné dans plusieurs recueils reconnus de [[Hadith|hadiths]]. Selon cinq hadiths figurant dans le [[Sahih Muslim]], [[Mahomet]] a un jour clairement ordonné à la fille (ou épouse — les sources divergent) d’un [[Sahabah|compagnon]] nommé Suhail d’allaiter un affranchi adulte nommé Salim, afin que ce dernier devienne le ''mahram'' de la fille, c’est-à-dire un parent avec lequel le mariage est interdit. Cela permettrait ainsi à Salim de cohabiter avec la famille de manière appropriée et [[Shari'ah (Islamic Law)|légale]].<ref>[https://quranx.com/Hadith/Muslim/Reference/Hadith-1453 Sahih Muslim, hadiths 3424-3428]</ref> Des récits rapportés dans le Muwatta de l’imam Malik<ref>{{Muwatta|30|3|17}}</ref> et le Sunan Ibn Majah<ref>{{Ibn Majah|9|3|9|1944}}</ref> ajoutent que cette instruction était soutenue par un verset du [[Qur'an|Coran]], le livre sacré de l’islam, qui était encore présent dans le Coran après la [[Muhammad's Death|mort de Mahomet]], indiquant qu’il n’avait pas été [[Naskh (Abrogation)|abrogé]] de son vivant. Le récit figurant dans le Sunan Abu Dawud précise que [[Aïcha]], l’épouse favorite de Mahomet, rapporta qu’alors qu’elle était « préoccupée par [la mort de Mahomet] », « une brebis domestique entra et mangea » le morceau de papier sur lequel était écrit le verset concernant « l’allaitement d’un adulte ». Cette pratique, approuvée par plusieurs juristes traditionnels, est aujourd’hui largement rejetée par les savants islamiques.


Traduit littéralement, "mahram" signifie "ce qui est interdit (haram)", ce qui explique le langage utilisé dans les hadiths (par exemple, « [il] deviendrait illicite pour [elle] »). Le terme mahram est utilisé pour désigner les relations avec lesquelles le mariage est interdit. Étant donné que les mahrams ne doivent pas se percevoir comme des partenaires sexuels ou matrimoniaux potentiels (par exemple, un frère et une sœur), la femme n’est pas obligée de respecter toutes les règles du hijab et peut être seule avec un homme.
Traduit littéralement, "mahram" signifie "ce qui est interdit (haram)", ce qui explique le langage utilisé dans les hadiths (par exemple, « [il] deviendrait illicite pour [elle] »). Le terme mahram est utilisé pour désigner les relations avec lesquelles le mariage est interdit. Étant donné que les mahrams ne doivent pas se percevoir comme des partenaires sexuels ou matrimoniaux potentiels (par exemple, un frère et une sœur), la femme n’est pas obligée de respecter toutes les règles du hijab et peut être seule avec un homme.
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