« Le Coran les Ahadith et les Savants sur l'Apostasie » : différence entre les versions

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Lorsque Uthman partit, il [Muhammad] dit à ses compagnons qui étaient assis autour de lui : 'Je suis resté silencieux pour que l'un de vous se lève et lui tranche la tête !' Un des Ansars dit : 'Alors pourquoi ne m'as-tu pas donné un signe, ô Envoyé de Dieu ?' Il répondit qu'un prophète ne tue pas en désignant quelqu'un du doigt."}}
Lorsque Uthman partit, il [Muhammad] dit à ses compagnons qui étaient assis autour de lui : 'Je suis resté silencieux pour que l'un de vous se lève et lui tranche la tête !' Un des Ansars dit : 'Alors pourquoi ne m'as-tu pas donné un signe, ô Envoyé de Dieu ?' Il répondit qu'un prophète ne tue pas en désignant quelqu'un du doigt."}}
==Sirah==
===Ibn Ishaq===
{{Quote|{{citation|title=The Life of Muhammad|trans_title=Sirat Rasul Allah|ISBN=0-19-636033-1|year=1955|publisher=Oxford UP|author1=Ibn Ishaq (d. 768)|author2=Ibn Hisham (d. 833)|editor=A. Guillaume|url=https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up|page=550}}<br> {{citation|title=سيرة ابن هشام ت السقا|author1=ابن إسحاق|author2=ابن هشام|url=https://app.turath.io/book/23833|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=409}}|"L'Envoyé avait donné pour instruction à ses commandants, lors de leur entrée à La Mecque, de ne combattre que ceux qui leur résistaient, à l'exception d'un petit nombre de personnes qui devaient être tuées même si elles étaient trouvées sous les tentures de la Kaaba. Parmi elles se trouvait Abdullah Sa'd, frère des Banû Amir Luayy. '''La raison pour laquelle il avait ordonné de le tuer était qu'il avait été musulman et écrivait la révélation ; puis il avait apostasié''' et était retourné auprès des Quraysh [de La Mecque] et s'était réfugié auprès de Uthman ibn Affan, dont il était le frère de lait. Ce dernier le cacha jusqu'à ce qu'il l'amène devant l'Envoyé après que la situation à La Mecque se soit apaisée, et demanda qu'il lui soit accordé l'immunité. On rapporte que l'Envoyé resta silencieux un long moment jusqu'à ce qu'il dise finalement oui [accordant à Abdullah l'immunité de l'ordre d'exécution].
Lorsque Uthman partit, il [Muhammad] dit à ses compagnons qui étaient assis autour de lui : 'Je suis resté silencieux pour que l'un de vous se lève et lui tranche la tête !' Un des Ansars dit : 'Alors pourquoi ne m'as-tu pas donné un signe, ô Envoyé de Dieu ?' Il répondit qu'un prophète ne tue pas en désignant quelqu'un du doigt."}}
==Savants==
===Fiqh=== ====Malikisme====
La Risala d'Abdullah ibn Abi Zayd al-Qayrawani :
{{Quote|La Risala d'Abdullah ibn Abi Zayd al-Qayrawani<BR>Un traité sur le fiqh malikite (avec commentaire de ath-Thamr ad-Dani par al-Azhari) (310/922 - 386/996)|'''37.19 Crimes contre l'Islam'''
37.19a. Zandaqa
Un zindiq est mis à mort et son repentir n'est pas accepté. Il s'agit de celui qui dissimule son incroyance tout en affichant extérieurement l'Islam.
[ C'est une peine hadd, non pour incroyance en soi, mais lorsqu'il se repent après avoir été démasqué. Les conséquences légales sont que lorsqu'il est exécuté pour un hadd, ses biens reviennent à ses héritiers. Un exemple de repentir après exposition est qu'il nie la zandaqa prouvée contre lui. S'il l'admet et ne se repent pas, son exécution n'est pas un hadd, mais une sentence pour incroyance : ses biens deviennent ceux d'un apostat et ne sont pas hérités par ses proches, mais vont au trésor public musulman. Si son repentir précède son exposition, il est accepté. Un tel individu était considéré comme un hypocrite à l'époque du Prophète.]
37.19b. Sorcellerie
Il en est de même pour un sorcier. Son repentir n'est pas accepté.
[ Il est exécuté sans qu'on lui demande de se repentir une fois qu'il a été démasqué. S'il se repent avant d'être exposé, alors son repentir est accepté.]
37.19c. Apostasie
Un apostat est exécuté à moins qu'il ne se repente. Il lui est donné trois jours pour se repentir. La même règle s'applique à une femme.
[ Il s'agit de quelqu'un qui renie l'Islam après l'avoir affirmé. L'apostasie est une incroyance après avoir embrassé l'Islam. Si la personne ne se repent pas, elle est exécutée. L'exécution n'est pas immédiate : on lui propose d'abord de se repentir. Si elle refuse, elle est exécutée après trois jours. Cette règle concerne aussi bien les hommes que les femmes. Une femme enceinte voit son exécution différée jusqu'à son accouchement.]
37.19d. Quelqu'un qui refuse de prier
Si quelqu'un n'a pas apostasié mais reconnaît l'obligation de la prière et déclare néanmoins : "Je ne prierai pas", il est laissé jusqu'à l'heure de la prochaine prière. S'il ne prie pas, il est exécuté.
37.19e. Refus de payer la zakat
Si quelqu'un refuse de payer la zakat, elle lui est prélevée de force.
37.19f. Refus d'accomplir le hajj
Si quelqu'un n'accomplit pas le hajj, il est laissé au jugement d'Allah.
37.19g. Ne pas prier par déni
Celui qui abandonne la prière par déni de son obligation est considéré comme un apostat. On lui propose de se repentir pendant trois jours. S'il ne se repent pas, il est exécuté.
37.19h. Insulter le Messager d'Allah
Si quelqu'un maudit le Messager d'Allah, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, il est mis à mort et son repentir n'est pas accepté.
37.19i. Héritage de l'apostat
Les biens de l'apostat reviennent à la communauté musulmane.
[ Ils sont placés dans le trésor public.]
[http://bewley.virtualave.net/RisAhkam.html La Risala d'Abdullah ibn Abi Zayd al-Qayrawani Chapitre 37 sur le site d'Aisha Bewley]
'''40.18b. Les exceptions à cette règle'''
''La vie d'un musulman n'est pas permise '''sauf s'il apostasie après avoir cru''', commet un adultère alors qu'il est muhsan, tue quelqu'un en dehors des cas de rétribution, pratique la corruption sur terre ou renie la religion.''
[http://bewley.virtualave.net/RisGeneral.html La Risala d'Abdullah ibn Abi Zayd al-Qayrawani Chapitre 40 sur le site d'Aisha Bewley]
'''1.8d. L'Islam et les mauvaises actions'''
Aucun musulman ne devient mécréant (kafir) à cause de ses péchés.
[ Il faut croire qu'aucun musulman ne devient incroyant en raison de ses fautes tant qu'il garde la foi. Toutefois, si quelqu'un fait quelque chose qui démontre une absence de foi, comme jeter un exemplaire du Coran à la poubelle, alors il est considéré comme un apostat...]
[http://bewley.virtualave.net/Riscreeds.html La Risala d'Abdullah ibn Abi Zayd al-Qayrawani Chapitre 1 sur le site d'Aisha Bewley]}}
====Shafi====
Reliance of the Traveller: A Classic Manual of Islamic Sacred Law, par Ahmad ibn Naqib al-Misri :
('O:' représente un extrait du commentaire du Sheikh ‘Umar Barakat.
'A:' représente un commentaire du Sheikh ‘Abd al-Wakil Durubi.
'n:' représente un commentaire du Sheikh Nuh ‘Ali Salman)
{{Quote|[http://deanbibleministries.org/dbmfiles/notes/2018-ChaferConf-Hadian-01-Document.pdf Reliance of the Traveller: A Classic Manual of Islamic Sacred Law]<BR>Ahmad ibn Naqib al-Misri, édité et traduit par Nuh Ha Mim Keller (p. 595)|2='''Chapitre O8.0 : Apostasie de l'Islam (Ridda)'''
(O : Quitter l'Islam est la forme la plus laide de mécréance (kufr) et la pire. Cela peut se produire par moquerie, par exemple lorsque quelqu’un dit : « Coupe tes ongles, c’est une sunna, » et que l'autre répond : « Je ne le ferais même pas si c'était une sunna, » sauf dans le cas où des circonstances l'exonèrent d'avoir commis une apostasie, comme si sa langue a fourché, s'il cite quelqu’un, ou s'il le dit sous l'effet de la peur.)
O8.1 
'''Lorsqu'une personne qui a atteint la puberté et est saine d'esprit apostasie volontairement de l'Islam, elle mérite d’être tuée.'''
O8.2 
Dans un tel cas, il est obligatoire pour le calife (A : ou son représentant) de lui demander de se repentir et de revenir à l’Islam. Si elle le fait, son retour est accepté, mais si elle refuse, elle est immédiatement mise à mort.
O8.3 
Si c'est un homme libre, personne d’autre que le calife ou son représentant ne peut le tuer. Si quelqu'un d'autre le fait, le tueur est discipliné (déf. o17) (O : pour avoir usurpé la prérogative du calife et empiété sur ses droits, car c'est l'une de ses responsabilités).
O8.4 
'''Il n'y a pas d'indemnisation pour le meurtre d’un apostat (O : ni d’expiation, puisque cela revient à tuer quelqu’un qui mérite de mourir).'''
O8.5 
Si un individu apostasie de l’Islam puis y revient plusieurs fois, son retour (O : qui survient lorsqu’il récite les deux attestations de foi (déf. o8.7 (12))) est accepté, bien qu’il soit discipliné (o17).
O8.6 
(A : Si un époux ou une épouse dans un mariage consommé apostasie de l’Islam, le couple est séparé pendant une période d’attente de trois cycles menstruels. Si l’époux ou l’épouse revient à l’Islam avant la fin de cette période, le mariage n'est pas annulé et est considéré comme ayant continué sans interruption (dis : m7.4).)
'''O8.7 : Actes entraînant la sortie de l’Islam'''
(O : Parmi les actes entraînant l'apostasie de l'Islam (qu’Allah nous en préserve), figurent :
1. Se prosterner devant une idole, que ce soit par moquerie, par simple esprit de contradiction, ou par conviction réelle, comme lorsqu'une personne croit que le Créateur est une chose qui a pris naissance dans le temps. Sont assimilés aux idoles le soleil et la lune, et est assimilée à la prosternation toute inclination devant autre qu'Allah, si cela est fait avec une intention de révérence comparable à celle due à Allah ;
2. Avoir l’intention de devenir mécréant, même dans le futur. De même, hésiter à le faire entraîne immédiatement la mécréance ;
3. Prononcer des paroles impliquant la mécréance, comme « Allah est le troisième de trois, » ou « Je suis Allah, » sauf si la langue de la personne a fourché, si elle cite quelqu’un, ou si elle est en état d'extase spirituelle totale (A : dans un état d’oubli total, assimilé à la folie, et donc non tenu légalement responsable (dis : k13.1 (O:)) ) ;
4. Insulter Allah ou Son messager (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) ;
5. Nier l’existence d’Allah, Son éternité sans commencement, Son éternité sans fin, ou nier tout attribut qui lui est unanimement reconnu par les musulmans (dis : v1) ;
6. Se moquer du nom d’Allah, de Ses commandements, de Ses interdictions, de Ses promesses ou de Ses menaces ;
7. Nier un verset du Coran ou ajouter un verset qui ne fait pas partie du Coran ;
8. Dire par moquerie : « Je ne sais pas ce qu’est la foi » ;
9. Répondre à quelqu'un qui dit : « Il n'y a de puissance ni de force qu'en Allah » : « Dire cela ne te sauvera pas de la faim » ;
10. Un tyran qui, après qu’un opprimé ait dit : « C'est par décret d’Allah », répond : « J’agis sans le décret d’Allah » ;
11. Déclarer qu’un musulman est mécréant (kafir) dans un sens autre que celui d’ingrat envers les bénédictions divines (n : en arabe, le mot « kafir » signifie aussi « ingrat ») ;
12. Refuser d’enseigner la Shahada (« Il n'y a de dieu qu'Allah, Muhammad est le messager d’Allah ») à quelqu'un qui la demande ;
13. Décrire un musulman ou une personne désirant devenir musulman en termes de mécréance (kufr) ;
14. Nier le caractère obligatoire de quelque chose unanimement reconnu comme partie de l’Islam, comme la prière (salat), ou même une seule rak’a d’une des cinq prières obligatoires, sans excuse valable (déf. u2.4) ;
15. Considérer que l’un des messagers ou prophètes d’Allah est un menteur ou nier leur mission ;
(n : 'Ala' al-din' Abidin ajoute les points suivants :
16. Insulter la religion de l’Islam ;
17. Croire que les choses ont, par elles-mêmes ou par leur propre nature, une influence causale indépendante de la volonté d’Allah ;
18. Nier l’existence des anges ou des djinns (déf. w22), ou des cieux ;
19. Se moquer d’un quelconque jugement de la Loi sacrée ;
20. Nier qu’Allah ait voulu que le message du Prophète (qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix) soit la religion suivie par le monde entier (dis : w4.3-4) (al-Hadiyya al-`Ala'iyya (y4), 423-24).)
Il en existe d’autres, car ce sujet est presque illimité. Qu’Allah Très-Haut nous en préserve, ainsi que tous les musulmans.)}}
{{Quote|1=[http://deanbibleministries.org/dbmfiles/notes/2018-ChaferConf-Hadian-01-Document.pdf Reliance of the Traveller: A Classic Manual of Islamic Sacred Law]<BR>Ahmad ibn Naqib al-Misri, Édité et traduit par Nuh Ha Mim Keller (p. 508, o1.1-2)|2=Qui est sujet à la rétorsion pour des crimes injurieux
'''o1.1''' - Rétorsion
La rétorsion est obligatoire (A : si la personne ayant droit souhaite l'exercer (dis : o3.8)) contre quiconque tue un être humain de manière purement intentionnelle et sans droit. (O : "Intentionnellement" est une première restriction et exclut le fait de tuer quelqu'un par une erreur honnête, tandis que "purement" exclut une erreur commise dans une blessure délibérée (def : o2.3), et "sans droit" exclut les cas d'homicide justifiable, tels que la rétorsion légale.) [haut de page]
'''o1.2''' '''Les personnes suivantes ne sont pas sujettes à la rétorsion''' :
-1- Un enfant ou une personne atteinte de troubles mentaux, en toutes circonstances 
-2- '''Un musulman pour le meurtre d'un non-musulman''' ; 
-3- '''Un sujet juif ou chrétien de l'État islamique pour le meurtre d'un apostat de l'islam (O : car un sujet de l'État est sous sa protection, tandis que tuer un apostat de l'islam est sans conséquence)''' ; 
-4- Un père ou une mère (ou leurs parents) pour le meurtre de leur progéniture ou de la descendance de leur progéniture ; 
-5- De même, la rétorsion n'est pas permise à un descendant pour (A : son ancêtre) avoir tué quelqu'un dont la mort donnerait autrement droit à la rétorsion au descendant, comme lorsque son père tue sa mère.}}
L'enseignement shaféite est également donné par Nawawi dans son livre ''Minhaj-at-Talibin'', qui est une œuvre de référence en Égypte, dans le sud de l'Inde, en Malaisie et en Indonésie. Nawawi définit l'apostasie comme suit : 
{{Quote|[http://therationaliser.blogspot.co.uk/2014/07/apostasy-in-islam.html Minhaj at talibin] <BR>Par Nawawi, cité sur le blog The Rationaliser <BR>Disponible en grande partie aussi [http://www.somalimission.org/en/articles/143-islam ici]|'''Définition de l'apostasie''' 
Page 436 : l'abjuration de l'islam soit mentalement, soit par des paroles, soit par des actes incompatibles avec la foi. Concernant l'abjuration orale, peu importe que les mots soient prononcés en plaisantant, par esprit de contradiction ou de bonne foi. Avant que ces paroles puissent être considérées comme un signe d'apostasie, elles doivent contenir une déclaration précise : 
- Que l'on ne croit pas en l'existence du Créateur ou de ses apôtres ; ou 
- Que Muhammad ou l'un des autres apôtres est un imposteur ; ou 
- Que l'on considère comme licite ce qui est strictement interdit par l'ijmaa ; ou 
- Que l'on considère comme interdit ce qui est licite selon l'ijmaa ; 
- Que l'on ne se sent pas obligé de suivre les préceptes de l'ijmaa, aussi bien positifs que négatifs ; ou 
- Que l'on a l'intention de changer prochainement de religion ; ou que l'on doute de la vérité de l'islam, etc. 
Page 436 : Concernant les actes, ils ne sont considérés incompatibles avec la foi que s'ils manifestent une indication claire de moquerie ou de déni de la religion. Jeter le Coran sur un tas d'ordures, se prosterner devant une idole ou adorer le soleil. 
Page 69 : Un musulman adulte sain d'esprit qui refuse de prier et nie l'obligation est un apostat et punissable en tant que tel ; même s'il a seulement négligé la prière par paresse, sans en nier l'obligation, il est néanmoins passible de la peine de mort. 
Page 241 : Le fait d'être né de parents musulmans, même si un seul d'entre eux était musulman au moment de la conception de l'enfant. Si un tel enfant, après avoir atteint la majorité, devient infidèle, il doit être considéré et puni comme un apostat. 
'''Châtiment :''' 
Page 437 : Une tentative doit être faite pour inciter l'apostat à revenir sur ses erreurs ; bien que, selon une autorité, cela ne soit qu'une procédure recommandable. L'exhortation doit avoir lieu immédiatement, ou, selon un juriste, dans les trois premiers jours ; et si elle n'a aucun effet, '''l'homme ou la femme coupable doit être mis à mort.''' 
Page 523 : Lorsque, après l'exécution d'une peine de mort, que ce soit en vertu de la loi du talion, pour apostasie, ou même par lapidation ou flagellation, les témoins déclarent qu'ils ont fait une fausse déclaration intentionnelle contre la personne exécutée, ils sont punissables soit de mort selon la loi du talion, soit du paiement du prix du sang au tarif le plus élevé. 
Page 69 : '''La peine capitale est encourue par l'omission d'une seule prière prescrite''', dès que son temps est dépassé, si cela est fait délibérément et sans offrir d'excuse. On doit commencer par exhorter le coupable à se repentir, et si cela est vain, lui frapper le cou. Certains auteurs préfèrent qu'il soit piqué avec un instrument pointu jusqu'à ce qu'il prie ou meure.}} 
Nawawi continue sur le sujet des biens d'un apostat et de celui qui insulte Muhammad ou un autre prophète : 
{{Quote|[http://www.somalimission.org/en/articles/143-islam Minhaj-at-Talibin] par Nawawi|2=Quant à la propriété d'un apostat mort dans l'impénitence, elle reste en suspens, c'est-à-dire que la loi la considère comme perdue dès l'instant de l'abjuration de la foi ; mais en cas de repentir, elle est considérée comme n'ayant jamais été perdue. Cependant, plusieurs autres théories existent sur le sujet, bien que toutes les autorités s'accordent à dire que les dettes contractées avant l'apostasie, ainsi que l'entretien personnel de l'apostat durant la période d'exhortation, sont des charges sur son patrimoine. Il en va de même pour les dommages dus en conséquence d'un préjudice financier causé à d'autres personnes, l'entretien de ses épouses, dont le mariage reste en suspens, et l'entretien de sa descendance. Lorsque l'on admet que la propriété reste en suspens, le même principe doit être appliqué aux dispositions ultérieures à l'apostasie, dans la mesure où elles peuvent être suspendues, telles que l'affranchissement par testament et les legs, qui restent tous intacts si l'exhortation réussit, mais non autrement. En revanche, les dispositions qui, par leur nature même, ne peuvent être suspendues, telles que la vente, le gage, le don et l'affranchissement par contrat, sont nulles et non avenues dès le début, bien que Shafii, dans sa première période, ait souhaité les laisser en suspens. Toutes les autorités s'accordent toutefois à dire que la propriété d'un apostat ne peut en aucun cas être laissée à sa disposition, mais doit être confiée à une personne de caractère irréprochable. Cependant, une esclave ne peut être confiée à un homme ; elle doit être confiée à une femme de confiance. La propriété d'un apostat doit être louée, et c'est au tribunal que l'esclave en voie d'affranchissement par contrat doit effectuer ses paiements périodiques. 
'''Celui qui calomnie Muhammad ou insulte l'un des prophètes de l'islam est tué sans avoir la possibilité de se repentir.'''}} 
====Hanafi====
Shaybani's Siyar (La loi islamique des nations), par Muhammad Shaybani (élève d'Imam Abu Hanifa) :
{{Quote|1=[http://therationaliser.blogspot.co.uk/2014/07/apostasy-in-islam.html Shaybani's Siyar (La loi islamique des nations)]<BR>Par Muhammad Shaybani (élève d'Imam Abu Hanifa), cité sur le blog The Rationaliser|2=985 J'ai demandé : Si un musulman apostasie (irtadda) de l'islam, quelle serait, selon vous, la règle qui s'appliquerait à lui ?
986 Il a répondu : '''L'islam lui serait proposé ; il doit soit l'accepter, soit être immédiatement exécuté, à moins qu'il ne demande un délai.''' Celui-ci lui serait accordé et sa durée serait de 3 jours.
987 J'ai demandé : Avez-vous connaissance d'un récit à ce sujet ?
988 Il a répondu : Oui, il nous a été rapporté que le Prophète a statué ainsi, de même que [les récits] d'[Abu] b. Abi Taalib, AbdAllah b. Mas'ud, et Mu'adh b. Jabal. Ainsi, cette règle est fondée sur la Sunna.
...
1033 J'ai demandé : Pensez-vous que l'animal abattu par l'apostat serait licite à la consommation ?
1034 Il a répondu : Non.
1035 J'ai demandé : Même s'il était devenu chrétien ?
1036 Il a répondu : Même s'il avait [apostaté vers le christianisme], car il n'aurait pas le statut d'un juif ou d'un chrétien. Pensez-vous qu'il lui serait permis de rester dans la religion [qu'il a adoptée] ? Il devrait redevenir musulman ou être exécuté.
...
1053 J'ai demandé : Si un homme a apostasié de l'islam et qu'un autre [homme] lui coupe la main ou lui crève un œil, intentionnellement ou non, ou lui inflige tout autre préjudice, intentionnellement ou non, cet [autre] homme serait-il tenu pour responsable de quoi que ce soit ?
1054 Il a répondu : Non.
1055 J'ai demandé : Pourquoi ?
1056 Il a répondu : '''Puisque son sang est licite à verser, personne ne serait tenu responsable d'un préjudice contre lui, qu'il s'agisse de lui couper la main ou le pied, ou de lui infliger toute autre blessure ou atteinte.'''
1057 J'ai demandé : Le même jugement s'appliquerait-il s'il acceptait l'islam avant de mourir de sa blessure ?
1058 Il a répondu : La personne qui a commis [le préjudice en question] ne serait pas tenue pour responsable de quoi que ce soit.
...
1069 J'ai demandé : Si une femme apostasiait de l'islam, quelle serait la règle qui s'appliquerait à elle ?
1070 Il a répondu : '''Abu Hanifa estimait qu'elle ne devait pas être exécutée, mais emprisonnée indéfiniment jusqu'à ce qu'elle revienne à l'islam.'''
...
1130 + Cependant, Abu Yusuf et Muhammad [b. al-Hasan] estimaient que la femme apostate devait être exécutée à moins qu'elle ne revienne à l'islam. Mais Abu Hanifa considérait qu'elle relevait du même statut qu'un vieillard très âgé.
...
1159 J'ai demandé : Si un préjudice était commis contre [l'esclave femme] en état d'apostasie, l'agresseur serait-il tenu pour responsable de quoi que ce soit ?
1160 Il a répondu : Non.
1161 J'ai demandé : Pourquoi, si vous ne préconisez pas l'exécution des femmes ?
1162 Il a répondu : Puisque certains juristes estiment que les femmes apostates doivent être exécutées, j'estime qu'un préjudice commis contre elles ne rendrait pas [l'agresseur] responsable [du paiement d'une compensation].
...
1330 J'ai demandé : Si un groupe [de musulmans] apostasiait de l'islam et était attaqué par [d'autres] musulmans sans avoir d'abord été invité à adopter l'islam, pensez-vous que ceux [qui ont attaqué] seraient tenus pour responsables de quoi que ce soit ?
1331 Il a répondu : Non.
1332 J'ai demandé : Pourquoi ? Selon la Sunna, ils devraient être invités [à accepter l'islam] avant d'être combattus.
1333 Il a répondu : Même ainsi, ils ne seraient pas tenus pour responsables de quoi que ce soit.
1334 J'ai demandé : Le même jugement s'appliquerait-il si un seul homme apostasiait de l'islam et était tué par un autre avant d'avoir été invité [à revenir] à l'islam ?
1335 Il a répondu : Oui.
...
1341 + Les hommes [qui apostasient] seraient passibles d'exécution, qu'ils soient esclaves ou libres.
...
1344 J'ai demandé : Si un garçon apostasiait de l'islam avant d'atteindre la puberté, pensez-vous qu'il serait exécuté ?
1345 Il a répondu : Non.
1346 J'ai demandé : Le même jugement s'appliquerait-il s'il atteignait l'âge adulte tout en restant incroyant ?
1347 Il a répondu : Je donnerais l'ordre de l'emprisonner plutôt que de l'exécuter, car il n'a jamais professé l'islam après avoir atteint l'âge adulte.}}
====Hanbali====
Al Umda fi al Fiqh, par Imam Muwaffaq Ibn Qudama (H. 541-620) :
{{Quote|1=[http://www.kalamullah.com/Books/Umdat%20al-Fiqh.pdf 'Al Umda fi al Fiqh']<Br>Par Imam Muwaffaq Ibn Qudama (H. 541-620), page 309|2='''La condamnation de l'apostat [Hukum al-Murtaad]'''
'''Si quelqu'un se détourne de l'islam, qu'il soit un homme ou une femme, la peine de mort doit être appliquée, en raison de la parole du Prophète d'Allah : "Si quelqu'un change de religion, vous devez le tuer".'''
L'apostat ne doit pas être tué tant qu'il n'a pas été invité trois fois à se repentir. S'il se repent [il est épargné], mais sinon, il est tué par l'épée. Si quelqu'un nie l'existence d'Allah, ou Lui attribue un partenaire, un conjoint, un fils, ou s'il accuse Allah (Exalté soit-Il) de mentir, ou Le blasphème, ou s'il qualifie Son Messager de menteur, ou l'insulte, ou s'il nie un Prophète, ou nie le Livre d'Allah ou une partie de celui-ci, ou nie l'un des piliers fondamentaux de l'islam, ou s'il attribue la licéité à quelque chose déclaré illicite par le consensus des juristes, il est coupable d'apostasie – sauf s'il est parmi ceux qui ignorent les devoirs religieux et les interdictions, auquel cas il doit en être informé, et s'il ne l'accepte pas, il est coupable d'incrédulité.
L'islam de l'enfant mineur intelligent est considéré comme authentique. S'il apostasie, il ne doit pas être tué tant qu'il n'a pas été invité à se repentir, trois fois après sa puberté. Si l'apostasie de quelqu'un est établie, mais qu'il professe l'islam, cela est accepté de sa part. Dans sa profession d'islam, il lui suffit de témoigner qu'il n'y a pas de dieu si ce n'est Allah, et que Muhammad est le messager d'Allah, sauf si sa croyance prend la forme du rejet d'un prophète, d'un livre, d'un devoir religieux obligatoire, ou quelque chose de semblable, ou s'il est convaincu que Muhammad (qu'Allah le bénisse et lui accorde la paix) a été envoyé exclusivement aux Arabes, auquel cas cela ne lui est pas accepté tant qu'il n'affirme pas ce qu'il nie.
Si deux époux apostatent tous deux, et qu'ils s'installent dans la région de guerre et sont faits prisonniers, leur asservissement n'est pas permis, ni celui d'un enfant né avant leur apostasie, mais l'asservissement du reste de leurs enfants est permis.}}
===Fatwas===
{{Quote|[[:File:Al-Azhar Apostasy Fatwa.jpg|(Image de la fatwa arabe originale)]]<BR>Abdullah al-Mishadd, Chef du Conseil des Fatwas d'Al-Azhar, Université Al-Azhar, 23 septembre 1978|Cette question a été posée par M. Ahmed Darwish et présentée par [nom obscurci] qui est de nationalité allemande.
Un homme dont la religion était l'islam et sa nationalité égyptienne a épousé une chrétienne allemande et le couple a convenu que le mari rejoindrait la foi et la doctrine chrétienne.
    Quelle est la décision islamique à ce sujet ? Quelles sont les peines prescrites pour cet acte ?
    Les enfants de ce couple sont-ils considérés comme musulmans ou chrétiens ?
Réponse :
Louange à Allah, le Seigneur de l'Univers, et salutations sur le chef des justes, notre maître Muhammad, sa famille et tous ses compagnons.
Ensuite :
'''Cet homme a commis l'apostasie ; il doit avoir une chance de se repentir et s'il ne se repent pas, il doit être tué''' selon la charia.
Quant à ses enfants, '''tant qu'ils sont enfants, ils sont considérés comme musulmans, mais lorsqu'ils atteignent l'âge de la puberté, s'ils restent musulmans, ils sont musulmans, mais s'ils quittent l'islam et ne se repentent pas, ils doivent être tués''' et Allah sait mieux.}}
{{Quote|1=[{{Reference archive|1=http://islam-qa.com/en/ref/12406|2=2011-10-21}} Pourquoi une personne qui se détourne après être devenue musulmane doit-elle être exécutée ?]<BR>Islam Q&A, Fatwa No. 12406|2='''La punition pour l'apostasie de la religion islamique est l'exécution'''. Allah dit (interprétation du sens) :
"Et quiconque parmi vous se détourne de sa religion et meurt en infidèle, ses actions seront perdues dans cette vie et dans l'au-delà, et il sera parmi les habitants du Feu. Ils y demeureront éternellement"
[al-Baqarah 2:217]
Et il a été prouvé que le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : "Celui qui change de religion, exécutez-le." Rapporté par al-Bukhari dans son Sahih. Ce hadith signifie que celui qui quitte l'islam et change de religion, et persiste dans cela sans se repentir, doit être exécuté. Il a également été prouvé que le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : "Il n'est pas permis de verser le sang d'une personne qui témoigne qu'il n'y a pas de dieu si ce n'est Allah et que je suis le messager d'Allah, sauf dans trois cas : un œil pour un œil, un adulte marié qui commet l'adultère, et celui qui quitte l'islam et abandonne la communauté." Rapporté par al-Bukhari et Muslim.
Cette punition sévère est motivée par plusieurs raisons :
1 – Cette punition est un moyen de dissuasion pour ceux qui veulent entrer dans l'islam uniquement pour suivre la foule ou à des fins hypocrites. Cela les incitera à examiner la question en profondeur et à ne pas procéder à moins de bien comprendre les conséquences de cela dans ce monde et dans l'au-delà. '''Celui qui annonce son islam a accepté de respecter toutes les règles de l'islam de son plein gré, dont l'une est qu'il doit être exécuté s'il apostasie.'''
2 – Celui qui annonce son islam a rejoint le groupe (corps principal) des musulmans, et celui qui rejoint le groupe principal des musulmans doit être totalement loyal et le soutenir et le protéger contre tout ce qui pourrait mener à la fitna ou la détruire ou diviser. L'apostasie de l'islam signifie abandonner la communauté et son ordre divin, et a un effet nuisible sur elle. L'exécution est le plus grand moyen de dissuasion pour éviter que les gens commettent un tel crime.
3 – Ceux qui sont faibles dans la foi et d'autres opposants à l'islam peuvent penser que l'apostat a quitté l'islam seulement à cause de ce qu'il a découvert de sa vraie nature, car s'il était la vérité, il n'aurait jamais tourné le dos. Ainsi, ils apprennent de lui tous les doutes, mensonges et fabrications visant à éteindre la lumière de l'islam et à détourner les gens de lui. Dans ce cas, exécuter l'apostat est obligatoire, afin de protéger la vraie religion de la calomnie des menteurs et de protéger la foi de ses adeptes et d'éliminer les obstacles pour ceux qui entrent dans la foi.
4 – Nous disons également que la peine de mort existe dans les lois modernes des hommes pour protéger le système contre le désordre dans certaines situations et protéger la société contre certains crimes qui pourraient entraîner sa dislocation, tels que la drogue, etc. Si l'exécution peut servir de moyen de dissuasion pour protéger les systèmes fabriqués par l'homme, il est plus approprié que la véritable religion d'Allah, contre laquelle la fausseté ne peut rien faire [cf. Fussilat 41:42], et qui est tout ce qui est bon, heureux et tranquille dans ce monde et dans l'au-delà, punisse ceux qui commettent des actes d'agression contre elle et cherchent à éteindre sa lumière et à diffamer son image, et qui fabriquent des mensonges à son sujet pour justifier leur apostasie et leur déviation.
Fataawa al-Lajnah al-Daa’imah, 21/234-231.}}
{{Quote|1=[https://web.archive.org/web/20100419182404/https://islamonline.net/servlet/Satellite?cid=1119503547222&pagename=IslamOnline-English-Ask_Scholar/FatwaE/FatwaEAskTheScholar<BR>Groupe de Muftis, Islam Online, 26 juillet 2003 Source de la punition pour l'apostasie ]|2=En parlant de l'autorité de la punition et de son authenticité basée sur les sources authentiques de l'islam, le Sheikh `Attiyah Saqr, ancien chef du Comité des Fatwas d'Al-Azhar, déclare :
"Il n'est pas juste de nier la punition de l'apostasie en affirmant qu'elle n'a pas été rapportée dans le Coran, car elle a été enregistrée dans la mutawatir (Hadith rapporté par au moins quatre compagnons à différents moments et endroits de manière à rendre une personne certaine que ce Hadith n'est pas fabriqué) et la Sunna non mutawatir du Prophète (paix et bénédictions sur lui). Les Hudud (punitions islamiques spécifiées pour certains crimes) peuvent bien sûr être basées sur la Sunna non mutawatir."
En détaillant la question et en montrant certaines des preuves pour la punition de l'apostasie, le célèbre érudit musulman Sheikh Yusuf Al-Qaradawi déclare :
'''"Tous les juristes musulmans s'accordent à dire que l'apostat doit être puni. Cependant, ils diffèrent concernant la punition elle-même. La majorité d'entre eux optent pour la peine de mort ; cela signifie qu'un apostat doit être condamné à mort.'''
De nombreux Hadiths authentiques ont été rapportés à ce sujet. Ibn Abbas a rapporté que le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : "Celui qui change de religion, vous le tuez." (Rapporté par tout le groupe sauf Muslim, et at-Tabarani l'a également rapporté avec une chaîne de narrateurs fiable. Aussi enregistré dans Majma Az-Zawa'id par Al-Haythamiy.)
Il y a aussi le Hadith d'Ibn Mas`ud où le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : "Le sang d'un musulman qui témoigne qu'il n'y a pas de dieu si ce n'est Allah et que je suis le messager d'Allah, ne doit pas être versé sauf dans trois cas : en représailles (dans les crimes de meurtre), les adultères mariés (et les adultères), et celui qui abandonne sa religion et délaisse la communauté musulmane." (Rapporté par le Groupe)
L'exemple réel de l'un des plus grands compagnons, `Ali ibn Abi Talib (qu'Allah soit satisfait de lui), donne également crédit à cela. Lui-même a exécuté la punition sur certaines personnes qui l'avaient déifié. Il leur a accordé un délai de trois jours pour se repentir et revenir à leurs sens. Lorsqu'ils se sont montrés intransigeants, il les a brûlés.}}
{{Quote|1=[{{Reference archive|1=http://www.islamqa.com/en/ref/811/apostasy|2=2011-10-21}} Pourquoi la mort est-elle la punition pour l'apostasie]<BR>Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid, Islam Q&A, Fatwa No. 811|2=C'est le jugement d'Allah et de Son Messager, comme le Prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui) a dit : '''"Celui qui change de religion, tuez-le."''' (rapporté par al-Bukhari, al-Fath, no. 3017).
(2) Celui qui a connu la religion qu'Allah a révélée, l'a adoptée et l'a pratiquée, puis l'a rejetée, méprisée et abandonnée, est une personne qui ne mérite pas de vivre sur la terre d'Allah et de manger des bienfaits d'Allah.
(3) En quittant l'Islam, l'apostat ouvre la voie à quiconque veut quitter la foi, répandant ainsi l'apostasie et l'encourageant.
(4) L'apostat ne doit pas être tué sans avertissement. Bien que son crime soit si grave, il reçoit une dernière chance, un délai de trois jours pour se repentir. S'il se repent, il sera laissé tranquille ; '''s'il ne se repent pas, alors il sera tué'''.
(5) Si la punition pour meurtre et espionnage (également appelé haute trahison) est la mort, quelle devrait être la punition pour celui qui ne croit pas en le Seigneur de l'humanité et méprise et rejette Sa religion ? Est-ce l'espionnage ou le verser du sang qui est pire que de quitter la religion du Seigneur de l'humanité et de la rejeter ?
(6) Aucun de ceux qui braillent à propos de la liberté personnelle et de la liberté de croyance ne tolérerait qu'un enfant voisin frappe leur enfant ou justifie cela comme "liberté personnelle", alors comment peuvent-ils justifier le fait de quitter la vraie religion et de rejeter la charia qu'Allah a révélée pour enseigner à l'humanité Son unicité et apporter la justice et l'équité à tous ?}}




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