« Coran, hadiths et savants : les exécutions commandités par Mohammed » : différence entre les versions

[version non vérifiée][version non vérifiée]
Ligne 139 : Ligne 139 :
}}
}}


{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|pages=99-100}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|pages=493-495}}|Le meurtre d’Abou Rafi Le Juif :
{{Quote|al-Tabari (d. 923), W. Montgomery Watt; M. V. McDonald, eds, [https://archive.org/details/tabarivolume07 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. VII, SUNY Press, pp. 99-100, ISBN 0-88706-344-6, 1987. Traduit en français depuis l'anglais<br>
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 493-495|Le meurtre d’Abou Rafi Le Juif :


Abou Ja’far ( At-Tabari) dit : Cette année , il est annoncé  que le meurtre d’Abou Rafi’ eut lieu.La raison de ce meurtre était qu’il avait pris le parti de Ka’b Al-Ashraf contre le Messager de Dieu.Le Messager de Dieu a dit d’envoyer ‘Abd Allah Ibn ‘Atik contre lui en plein milieu du mois de Joumada Al-Akhirah ( qui commençait le 19 Novembre 624).
Abou Ja’far ( At-Tabari) dit : Cette année , il est annoncé  que le meurtre d’Abou Rafi’ eut lieu.La raison de ce meurtre était qu’il avait pris le parti de Ka’b Al-Ashraf contre le Messager de Dieu.Le Messager de Dieu a dit d’envoyer ‘Abd Allah Ibn ‘Atik contre lui en plein milieu du mois de Joumada Al-Akhirah ( qui commençait le 19 Novembre 624).
Ligne 149 : Ligne 150 :
}}
}}


{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|pages=102-103}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|pages=496-497}}|Lorsque sa femme cria que nous étions ici, l’un d’eux allait lever son épée sur elle ; alors nous nous sommes rappelés l’interdiction du Prophète et il rangea son épée.
{{Quote|al-Tabari (d. 923), W. Montgomery Watt; M. V. McDonald, eds, [https://archive.org/details/tabarivolume07 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. VII, SUNY Press, pp. 102-103, ISBN 0-88706-344-6, 1987. Traduit en français depuis l'anglais<br>
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 496-497|Lorsque sa femme cria que nous étions ici, l’un d’eux allait lever son épée sur elle ; alors nous nous sommes rappelés l’interdiction du Prophète et il rangea son épée.
<nowiki>Sans quoi , il l’aura découpée au cours de la nuit. » Assez !Assez ! »Nous sortîmes immédiatement.’Abd Allah Ibn ‘Atik avait une mauvaise vue et il tomba dans l’allée des escaliers, se foulant gravement la jambe.Nous l’aidâmes à se lever, l’emmenâmes à une de leurs sources d’eau et y entrâmes.Ils(=nos poursuivants) allumèrent des torches et nous cherchèrent dans chaque coin et recoin , mais à la fin ils abandonnèrent tout espoir de nous trouver et revinrent chez leur maître, se rassemblant autour de lui alors qu’il gisait allongé en train de mourir.Nous nous dîmes » Comment allons nous savoir que l’ennemi de Dieu est mort ? » L’un de nous dît «  Je vais aller vérifier pour vous » Il partit et se mélangea à la foule.Il dît plus tard «  Je l’ai trouvé avec des gens parmi les Juifs , et avec sa femme, qui tenait une lampe dans sa main et le regardait .Alors elle s’adressa à eux «  Par Dieu j’ai reconnu la voix d’Ibn ‘Atik , mais je pense que je me suis trompée et je me suis dit «  Comment Ibn ‘Atik peut être sur ces terres ? » Puis elle se tourna vers lui en le regardant et dît « Par le Dieu des Juifs, il est mort »Je n’avais jamais entendu de mots plus satisfaisants, dît notre compagnon.</nowiki>
<nowiki>Sans quoi , il l’aura découpée au cours de la nuit. » Assez !Assez ! »Nous sortîmes immédiatement.’Abd Allah Ibn ‘Atik avait une mauvaise vue et il tomba dans l’allée des escaliers, se foulant gravement la jambe.Nous l’aidâmes à se lever, l’emmenâmes à une de leurs sources d’eau et y entrâmes.Ils(=nos poursuivants) allumèrent des torches et nous cherchèrent dans chaque coin et recoin , mais à la fin ils abandonnèrent tout espoir de nous trouver et revinrent chez leur maître, se rassemblant autour de lui alors qu’il gisait allongé en train de mourir.Nous nous dîmes » Comment allons nous savoir que l’ennemi de Dieu est mort ? » L’un de nous dît «  Je vais aller vérifier pour vous » Il partit et se mélangea à la foule.Il dît plus tard «  Je l’ai trouvé avec des gens parmi les Juifs , et avec sa femme, qui tenait une lampe dans sa main et le regardait .Alors elle s’adressa à eux «  Par Dieu j’ai reconnu la voix d’Ibn ‘Atik , mais je pense que je me suis trompée et je me suis dit «  Comment Ibn ‘Atik peut être sur ces terres ? » Puis elle se tourna vers lui en le regardant et dît « Par le Dieu des Juifs, il est mort »Je n’avais jamais entendu de mots plus satisfaisants, dît notre compagnon.</nowiki>
« Il revint vers nous et nous mis au courant de l’évènement.Nous portâmes notre compagnon blessé, allâmes chez le Messager de Dieu et lui dîmes que nous avions tué l’ennemi de Dieu.Nous étions en désaccord en sa présence à propos du meurtre d’Ibn Abi Al-Houqayq, chacun de nous revendiquant de l’avoir fait.Le Messager de Dieu dît alors « Apportez vos épées «  et quand nous lui apportâmes il les regarda et dît «  Cette épée d’Abd Allah Ibn Ounays l’a tué.Je peux voir les marques laissées par les os dessus. »
« Il revint vers nous et nous mis au courant de l’évènement.Nous portâmes notre compagnon blessé, allâmes chez le Messager de Dieu et lui dîmes que nous avions tué l’ennemi de Dieu.Nous étions en désaccord en sa présence à propos du meurtre d’Ibn Abi Al-Houqayq, chacun de nous revendiquant de l’avoir fait.Le Messager de Dieu dît alors « Apportez vos épées «  et quand nous lui apportâmes il les regarda et dît «  Cette épée d’Abd Allah Ibn Ounays l’a tué.Je peux voir les marques laissées par les os dessus. »
Ligne 169 : Ligne 171 :
Muhammad dît à ses compagnons » Lorsqu’il se baissera , je passerai mes mains en direction de sa tête et quand je le saisirai subitement , vous devrez exécuter votre devoir ».Donc lorsqu‘il s’abaissa et que l’autre tint son manteau sous son bras, ils lui dirent «  Nous sentons une très belle odeur émanant de toi » Il dît « Oui, j’ai avec moi une maîtresse qui est la plus aguerrie en fragrance parmi les femmes d’Arabie » Il dît «  Permets moi de sentir( l’odeur de ses cheveux ) » Il dît «  Oui vous pouvez sentir » .Alors il l’attrapa et sentit ses cheveux. Ensuite il dît «  Permets moi de le sentir à nouveau » Puis il saisit subitement sa tête et dît à ses compagnons «  Faites votre travail » et ils le tuèrent.  }}
Muhammad dît à ses compagnons » Lorsqu’il se baissera , je passerai mes mains en direction de sa tête et quand je le saisirai subitement , vous devrez exécuter votre devoir ».Donc lorsqu‘il s’abaissa et que l’autre tint son manteau sous son bras, ils lui dirent «  Nous sentons une très belle odeur émanant de toi » Il dît « Oui, j’ai avec moi une maîtresse qui est la plus aguerrie en fragrance parmi les femmes d’Arabie » Il dît «  Permets moi de sentir( l’odeur de ses cheveux ) » Il dît «  Oui vous pouvez sentir » .Alors il l’attrapa et sentit ses cheveux. Ensuite il dît «  Permets moi de le sentir à nouveau » Puis il saisit subitement sa tête et dît à ses compagnons «  Faites votre travail » et ils le tuèrent.  }}


{{Quote|[Ibn Ishaq (d. 768); Ibn Hisham (d. 833), A. Guillaume, ed, [https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up The Life of Muhammad (Sirat Rasul Allah)], Oxford UP, p. 368-369, ISBN 0-19-636033-1, 1955. Traduit en français depuis l'anglais.<br>
{{Quote|Ibn Ishaq (d. 768); Ibn Hisham (d. 833), A. Guillaume, ed, [https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up The Life of Muhammad (Sirat Rasul Allah)], Oxford UP, p. 368-369, ISBN 0-19-636033-1, 1955. Traduit en français depuis l'anglais.<br>
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 57-58|Ka’b Ibn Malik a dit :
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 57-58|Ka’b Ibn Malik a dit :
Ils ont laissé Ka’b prostré là,
Ils ont laissé Ka’b prostré là,
Ligne 191 : Ligne 193 :
}}
}}


{{Quote|{{Tabari|7|p. 97}}{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|page=97}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=491}}<br>See Also Ishaq 368|Nous l’avons soulevé [ Ka’b , ayant été tué ] et l’avons emporté chez le Messager de Dieu à la tombée de la nuit.Il était en train de prier , alors nous l’avons salué et il vint nous voir.Nous lui dîmes que l’ennemi de Dieu avait été tué, il cracha sur la blessure de notre compagnon et nous retournâmes auprès de nos familles respectives.Le matin suivant , les Juifs étaient effrayés suite à notre attaque de l’ennemi de Dieu et il n’y avait pas un seul Juif là bas qui ne craignait pas pour sa vie.
{{Quote|al-Tabari (d. 923), W. Montgomery Watt; M. V. McDonald, eds, [https://archive.org/details/tabarivolume07 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. VII, SUNY Press, pp. 97, ISBN 0-88706-344-6, 1987. Traduit en français depuis l'anglais<br>
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 491|Nous l’avons soulevé [ Ka’b , ayant été tué ] et l’avons emporté chez le Messager de Dieu à la tombée de la nuit.Il était en train de prier , alors nous l’avons salué et il vint nous voir.Nous lui dîmes que l’ennemi de Dieu avait été tué, il cracha sur la blessure de notre compagnon et nous retournâmes auprès de nos familles respectives.Le matin suivant , les Juifs étaient effrayés suite à notre attaque de l’ennemi de Dieu et il n’y avait pas un seul Juif là bas qui ne craignait pas pour sa vie.
}}
}}


Ligne 216 : Ligne 219 :
Abou Soufyan était le commandant des forces mecquoises.
Abou Soufyan était le commandant des forces mecquoises.


{{Quote|{{Tabari|7|p. 97}}{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|pages=147-150}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|pages=542-545}}|2=La mission de ‘Amr Ibn Oumayyah contre Abou Soufyan :
{{Quote|al-Tabari (d. 923), W. Montgomery Watt; M. V. McDonald, eds, [https://archive.org/details/tabarivolume07 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. VII, SUNY Press, pp. 147-150, ISBN 0-88706-344-6, 1987. Traduit en français depuis l'anglais<br>
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 542-545|2=La mission de ‘Amr Ibn Oumayyah contre Abou Soufyan :


L’histoire de ‘Amr Ibn Oumayyah al-Damn, lorsqu’il fût envoyé par le Messager d’Allah pour tuer Abou Soufyan Ibn Harb.
L’histoire de ‘Amr Ibn Oumayyah al-Damn, lorsqu’il fût envoyé par le Messager d’Allah pour tuer Abou Soufyan Ibn Harb.
Ligne 233 : Ligne 237 :
Selon Houmayd , d’après Salamah , d’après Ibn Ishaq , d’après Soulayman Ibn Wardan , d’après son père, d’après ‘Amr Ibn Oumayyah : Lorsque je vins à Médine, je passai devant des anciens des Ansars «  Par Allah «  dirent-ils «  c’est ‘Amr Ibn Oumayyah ! » Des garçons entendirent ce qu’ils disaient et se précipitèrent chez le Messager d’Allah pour lui dire.J’avais attaché les mains de mes prisonniers ensembles  avec la corde de mon arc, et le Messager d’Allah le regarda et se mit à rire au point où on pouvait voir ses dents du fonds. Ensuite il me posa des questions et je lui dis ce qui s’était passé. » Bon travail » qu’il dît et il pria pour ma bénédiction.}}
Selon Houmayd , d’après Salamah , d’après Ibn Ishaq , d’après Soulayman Ibn Wardan , d’après son père, d’après ‘Amr Ibn Oumayyah : Lorsque je vins à Médine, je passai devant des anciens des Ansars «  Par Allah «  dirent-ils «  c’est ‘Amr Ibn Oumayyah ! » Des garçons entendirent ce qu’ils disaient et se précipitèrent chez le Messager d’Allah pour lui dire.J’avais attaché les mains de mes prisonniers ensembles  avec la corde de mon arc, et le Messager d’Allah le regarda et se mit à rire au point où on pouvait voir ses dents du fonds. Ensuite il me posa des questions et je lui dis ce qui s’était passé. » Bon travail » qu’il dît et il pria pour ma bénédiction.}}


{{Quote|{{Tabari|7|p. 97}}{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|pages=28-30}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|pages=421-422}}<br>See Also Ishaq:289|2=L’histoire de la Grande Bataille de Badr dans la lettre de ‘Ourwah :
{{Quote|al-Tabari (d. 923), W. Montgomery Watt; M. V. McDonald, eds, [https://archive.org/details/tabarivolume07 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. VII, SUNY Press, pp. 28-30, ISBN 0-88706-344-6, 1987. Traduit en français depuis l'anglais<br>
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 421-422|2=L’histoire de la Grande Bataille de Badr dans la lettre de ‘Ourwah :


Selon ‘Ali Ibn Nasr Ibn ‘Ali and ‘Abd Al-Warith Ibn ‘Abd As-Samad Ibn ‘Abd Al-Warith, d’après ‘Abd As-Samad Ibn ‘Abd Al-Warith, d’après son père, d’après Aban Al ‘Attar-Hisham Ibn ‘Urwah «  ‘Urwah a écrit à ‘Abd Al-Malik Ibn Marwan ce qui suit :
Selon ‘Ali Ibn Nasr Ibn ‘Ali and ‘Abd Al-Warith Ibn ‘Abd As-Samad Ibn ‘Abd Al-Warith, d’après ‘Abd As-Samad Ibn ‘Abd Al-Warith, d’après son père, d’après Aban Al ‘Attar-Hisham Ibn ‘Urwah «  ‘Urwah a écrit à ‘Abd Al-Malik Ibn Marwan ce qui suit :
Ligne 660 : Ligne 665 :
====Le Juif aveugle====
====Le Juif aveugle====


{{Quote|{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|page=112}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|page=506}}<br>See Also Ishaq:372|Alors que le Messager d’Allah traversait la harrah des Banu Harithah , un cheval secoua sa queue, heurta le manche d’une épée, et la fit sortir de son fourreau.Le Messager d’Allah, qui aimait les présages, bien qu’il n’interprétait pas les augures du vol des oiseaux, dît au propriétaire de l’épée « Rengaine ton épée, car je vois que les épées seront tirées aujourd’hui » Puis le Messager d’Allah dît à ses compagnons «  Qui est capable de nous rapprocher de l’ennemi par une route qui ne nous fera pas passer près d’eux ? » Abu Hathmath, le frère des Banu Harithah Ibn Al-Harith, dît «  Je le peux Ô Messager d’Allah » Il l’emmena à travers la harrah des Banu Harithah  et entre leur propriété, jusqu’à ce qu’il l’emmena dans la propriété de Al-Mirba’ Ibn Qayzi, qui était un hypocrite, et aveugle.Lorsque ce dernier réalisa que le Messager d’Allah était présent avec les musulmans, il se leva et jeta de la poussière sur leurs yeux, disant «  Même si tu es le Messager d’Allah, je ne t’autoriserai pas à entrer dans mon jardin ! » On m’a dit qu’il prit une poignée de poussière  et puis il dît «  Si seulement je savais que je ne frapperais personne d’autre, Muhammad, je te l’aurais jetée au visage » Les gens se précipitèrent sur lui pour le tuer, mais le Messager d’Allah dît «  N’en faites rien , car cet homme qui est privé de la vue, a aussi son cœur qui est aveugle » Sa’d Ibn Yazid , le frère des Banu ‘Abd Al-Ashhal, avait accouru  vers Al-Mirba’ , vu que le Messager d’Allah avait émis l’interdiction de s’en prendre à lui, et il fendit la tête d’Al-Mirba avec son arc.  
{{Quote|al-Tabari (d. 923), W. Montgomery Watt; M. V. McDonald, eds, [https://archive.org/details/tabarivolume07 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. VII, SUNY Press, pp. 112, ISBN 0-88706-344-6, 1987. Traduit en français depuis l'anglais<br>
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 506|Alors que le Messager d’Allah traversait la harrah des Banu Harithah , un cheval secoua sa queue, heurta le manche d’une épée, et la fit sortir de son fourreau.Le Messager d’Allah, qui aimait les présages, bien qu’il n’interprétait pas les augures du vol des oiseaux, dît au propriétaire de l’épée « Rengaine ton épée, car je vois que les épées seront tirées aujourd’hui » Puis le Messager d’Allah dît à ses compagnons «  Qui est capable de nous rapprocher de l’ennemi par une route qui ne nous fera pas passer près d’eux ? » Abu Hathmath, le frère des Banu Harithah Ibn Al-Harith, dît «  Je le peux Ô Messager d’Allah » Il l’emmena à travers la harrah des Banu Harithah  et entre leur propriété, jusqu’à ce qu’il l’emmena dans la propriété de Al-Mirba’ Ibn Qayzi, qui était un hypocrite, et aveugle.Lorsque ce dernier réalisa que le Messager d’Allah était présent avec les musulmans, il se leva et jeta de la poussière sur leurs yeux, disant «  Même si tu es le Messager d’Allah, je ne t’autoriserai pas à entrer dans mon jardin ! » On m’a dit qu’il prit une poignée de poussière  et puis il dît «  Si seulement je savais que je ne frapperais personne d’autre, Muhammad, je te l’aurais jetée au visage » Les gens se précipitèrent sur lui pour le tuer, mais le Messager d’Allah dît «  N’en faites rien , car cet homme qui est privé de la vue, a aussi son cœur qui est aveugle » Sa’d Ibn Yazid , le frère des Banu ‘Abd Al-Ashhal, avait accouru  vers Al-Mirba’ , vu que le Messager d’Allah avait émis l’interdiction de s’en prendre à lui, et il fendit la tête d’Al-Mirba avec son arc.  
}}
}}


Ligne 696 : Ligne 702 :
==Exécutions de masse==
==Exécutions de masse==


{{Quote|{{Tabari|7|p. 97}}{{citation|title=The History of al-Tabari|trans_title=Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk|volume=vol. VII|ISBN=0-88706-344-6|year=1987|publisher=SUNY Press|author=al-Tabari (d. 923)|editor1=W. Montgomery Watt|editor2=M. V. McDonald|url=https://archive.org/details/HistoryAlTabari40Vol/History_Al-Tabari_10_Vol/page/n1805/mode/2up|pages=97-98}}<br>{{citation|title=تاريخ الرسل والملوك|author=أبو جعفر الطبري|url=https://app.turath.io/book/9783|publisher=al-Maktabah al-Shamilah|volume=vol. 2|pages=491-492}}<br>See Also Ishaq 368|Le Messager d’Allah dît «  Quiconque d’entre les Juifs tombe entre vos mains, tuez le » Ainsi Muhayyisah Ibn Masud tomba sur Ibn Sunanynah , un des marchands juifs qui était proche d’eux et faisait du commerce avec , et le tua. Huwayyisah Ibn Mas’ud ( son frère ) en cette période n’avait pas embrassé l’Islam ; il était plus âgé que Muhayyisah, et lorsque ce dernier tua le Juif, il commença à le battre en disant « Ô ennemi d’Allah, l’as-tu tué ?Par Allah , tu t’es beaucoup rempli le ventre avec sa richesse » Muhayyisah dît «  Je lui ai dit , ‘ Par Allah , si celui qui m’avait donné l’ordre de le tuer  m’avait ordonné de te tuer , je t’aurais tranché la tête ‘ «  Et , par Allah ,c’était le début de l’acceptation de l’Islam par Huwayyisah. Il dît «  Si Muhammad t’avait donné l’ordre de me tuer, l’aurais-tu fait ? » et je répondis «  Oui par Allah , s’il me l’avait ordonné je t’aurais coupé la tête ». » Par Allah «  il dît «  une telle foi qui t’a amené à un tel comportement est en effet une merveille » Puis Huwayyisah accepta l’Islam.
{{Quote|al-Tabari (d. 923), W. Montgomery Watt; M. V. McDonald, eds, [https://archive.org/details/tabarivolume07 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. VII, SUNY Press, pp. 97-98, ISBN 0-88706-344-6, 1987. Traduit en français depuis l'anglais<br>
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 491-492|Le Messager d’Allah dît «  Quiconque d’entre les Juifs tombe entre vos mains, tuez le » Ainsi Muhayyisah Ibn Masud tomba sur Ibn Sunanynah , un des marchands juifs qui était proche d’eux et faisait du commerce avec , et le tua. Huwayyisah Ibn Mas’ud ( son frère ) en cette période n’avait pas embrassé l’Islam ; il était plus âgé que Muhayyisah, et lorsque ce dernier tua le Juif, il commença à le battre en disant « Ô ennemi d’Allah, l’as-tu tué ?Par Allah , tu t’es beaucoup rempli le ventre avec sa richesse » Muhayyisah dît «  Je lui ai dit , ‘ Par Allah , si celui qui m’avait donné l’ordre de le tuer  m’avait ordonné de te tuer , je t’aurais tranché la tête ‘ «  Et , par Allah ,c’était le début de l’acceptation de l’Islam par Huwayyisah. Il dît «  Si Muhammad t’avait donné l’ordre de me tuer, l’aurais-tu fait ? » et je répondis «  Oui par Allah , s’il me l’avait ordonné je t’aurais coupé la tête ». » Par Allah «  il dît «  une telle foi qui t’a amené à un tel comportement est en effet une merveille » Puis Huwayyisah accepta l’Islam.
}}
}}


800

modifications