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Il est licite pour les femmes âgées d'accompagner une armée afin d'effectuer des tâches adaptées à leur condition, comme la préparation des repas, l'administration de l'eau et la préparation de médicaments pour les malades et les blessés. En revanche, il est préférable que les jeunes femmes restent chez elles pour éviter toute confusion ou perturbation. Cependant, les femmes ne doivent pas combattre, car cela démontrerait une faiblesse chez les musulmans. Elles ne doivent donc s'engager dans la bataille qu'en cas de nécessité absolue. Il n'est pas louable d'emmener de jeunes femmes avec l'armée, que ce soit pour la gratification charnelle ou pour le service. Toutefois, en cas de nécessité extrême, les esclaves féminines peuvent être emmenées, mais non les épouses. Une épouse ne doit pas s'engager dans un combat sans le consentement de son mari, ni un esclave sans le consentement de son maître (selon ce qui a déjà été établi, à savoir que le droit du mari et du maître prime), sauf en cas de nécessité où l'ennemi attaque.<BR><BR> | Il est licite pour les femmes âgées d'accompagner une armée afin d'effectuer des tâches adaptées à leur condition, comme la préparation des repas, l'administration de l'eau et la préparation de médicaments pour les malades et les blessés. En revanche, il est préférable que les jeunes femmes restent chez elles pour éviter toute confusion ou perturbation. Cependant, les femmes ne doivent pas combattre, car cela démontrerait une faiblesse chez les musulmans. Elles ne doivent donc s'engager dans la bataille qu'en cas de nécessité absolue. Il n'est pas louable d'emmener de jeunes femmes avec l'armée, que ce soit pour la gratification charnelle ou pour le service. Toutefois, en cas de nécessité extrême, les esclaves féminines peuvent être emmenées, mais non les épouses. Une épouse ne doit pas s'engager dans un combat sans le consentement de son mari, ni un esclave sans le consentement de son maître (selon ce qui a déjà été établi, à savoir que le droit du mari et du maître prime), sauf en cas de nécessité où l'ennemi attaque.<BR><BR> | ||
Il n'appartient pas aux musulmans de rompre les traités ou d'agir injustement en matière de butin, ni de mutiler les gens (en leur coupant les oreilles, le nez, etc.). Quant au récit du Prophète qui aurait mutilé les Oorneans, il est abrogé par des interdictions ultérieures. De même, les musulmans ne doivent pas tuer les femmes, les enfants, les hommes âgés, alités ou aveugles, car seuls l'opposition et le combat rendent le meurtre permis selon nos docteurs, et ces personnes en sont incapables. Pour la même raison, les paralysés et ceux qui ont perdu leur main droite ou leur main droite et leur pied gauche ne doivent pas être tués. Ash-Shafi'i soutient que les hommes âgés, alités ou aveugles peuvent être tués, car selon lui, l'infidélité est une raison suffisante pour permettre le meurtre. Toutefois, l'argument selon lequel les paralysés ou les mutilés ne doivent pas être tués prouve le contraire, car bien qu'ils soient aussi infidèles, ils ne sont pas tués. Il est donc évident que l'infidélité seule n'est pas une justification valable pour le meurtre. | Il n'appartient pas aux musulmans de rompre les traités ou d'agir injustement en matière de butin, ni de mutiler les gens (en leur coupant les oreilles, le nez, etc.). Quant au récit du Prophète qui aurait mutilé les Oorneans, il est abrogé par des interdictions ultérieures. De même, les musulmans ne doivent pas tuer les femmes, les enfants, les hommes âgés, alités ou aveugles, car seuls l'opposition et le combat rendent le meurtre permis selon nos docteurs, et ces personnes en sont incapables. Pour la même raison, les paralysés et ceux qui ont perdu leur main droite ou leur main droite et leur pied gauche ne doivent pas être tués. Ash-Shafi'i soutient que les hommes âgés, alités ou aveugles peuvent être tués, car selon lui, l'infidélité est une raison suffisante pour permettre le meurtre. Toutefois, l'argument selon lequel les paralysés ou les mutilés ne doivent pas être tués prouve le contraire, car bien qu'ils soient aussi infidèles, ils ne sont pas tués. Il est donc évident que l'infidélité seule n'est pas une justification valable pour le meurtre.<ref>Extrait de la ''Hidayah'', traduction anglaise dans Thomas P. Hughes, ''A Dictionary of Islam'' (Londres : W. H. Allen, 1895), pp. 243-248.</ref>}} | ||
<ref>Extrait de la ''Hidayah'', traduction anglaise dans Thomas P. Hughes, ''A Dictionary of Islam'' (Londres : W. H. Allen, 1895), pp. 243-248.</ref>}} | |||
====Al-Suyuti==== | ====Al-Suyuti==== |
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