« Coran, hadiths et savants : La mort de Mohammed » : différence entre les versions
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'''L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) ordonna alors qu'elle soit tuée'''. Mais AbuSalamah ne mentionna pas la question de la saignée.}} | '''L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) ordonna alors qu'elle soit tuée'''. Mais AbuSalamah ne mentionna pas la question de la saignée.}} | ||
{{Quote|{{ | {{Quote|{{Abudawud||4512|darussalam}}|Rapporté par AbuSalamah : Muhammad ibn Amr a rapporté d'AbuSalamah, mais sans mentionner le nom d'AbuHurayrah : L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) acceptait les présents mais non les aumônes (sadaqah). | ||
Cette version ajoute : Ainsi, '''une Juive lui présenta à Khaybar un mouton rôti qu'elle avait empoisonné. L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) en mangea''' ainsi que les autres. | Cette version ajoute : Ainsi, '''une Juive lui présenta à Khaybar un mouton rôti qu'elle avait empoisonné. L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) en mangea''' ainsi que les autres. | ||
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===Ibn Ishaq=== | ===Ibn Ishaq=== | ||
{{Quote| | {{Quote|Ibn Ishaq (d. 768); Ibn Hisham (d. 833), A. Guillaume, ed, [https://archive.org/details/GuillaumeATheLifeOfMuhammad/page/n1/mode/2up The Life of Muhammad (Sirat Rasul Allah)], Oxford UP, p. 516, ISBN 0-19-636033-1, 1955. Traduit en français depuis l'anglais.<br> | ||
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 338|Lorsque l'Apôtre d'Allah se reposa, Zaynab, fille d'al-Harith, épouse de Sallam b. Mishkam, prépara pour lui un agneau rôti, après avoir demandé quel morceau il préférait. Lorsqu’elle apprit que c’était l’épaule, elle y mit beaucoup de poison et empoisonna tout l’agneau. Ensuite, elle le lui apporta et le plaça devant lui. Il prit l’épaule et en mâcha un morceau, mais ne l’avala pas. Bishr b. al-Bara' b. Ma'rur, qui était avec lui, en prit également comme l’Apôtre d'Allah, mais lui l’avala, tandis que l’Apôtre le recracha en disant : « Cet os me dit qu’il est empoisonné. » | |||
Il fit alors venir la femme et elle avoua. Lorsqu’il lui demanda ce qui l’avait poussée à faire cela, elle répondit : « Tu sais ce que tu as fait à mon peuple. Je me suis dit : Si c’est un roi, je me débarrasserai de lui, et si c’est un prophète, il en sera informé. » Alors l’Apôtre d'Allah lui pardonna. Bishr mourut de ce qu’il avait mangé. | Il fit alors venir la femme et elle avoua. Lorsqu’il lui demanda ce qui l’avait poussée à faire cela, elle répondit : « Tu sais ce que tu as fait à mon peuple. Je me suis dit : Si c’est un roi, je me débarrasserai de lui, et si c’est un prophète, il en sera informé. » Alors l’Apôtre d'Allah lui pardonna. Bishr mourut de ce qu’il avait mangé. | ||
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===Al Tabari=== | ===Al Tabari=== | ||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Michael Fishbein, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume08 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. VIII, SUNY Press, pp. 123-124, ISBN 0-88706-344-6, 1987. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 15-16|Lorsque le Messager d’Allah se reposa de son travail, Zaynab, fille d’al-Harith, épouse de Sallam b. Mishkam, lui servit un mouton rôti. Elle avait demandé quelle partie du mouton le Messager d’Allah préférait et avait appris que c’était l’avant-bras. Alors, elle chargea cette partie de poison et empoisonna aussi le reste du mouton. Puis elle l’apporta. | |||
Lorsqu’elle le plaça devant le Messager d’Allah, il prit l’avant-bras et en mâcha un morceau, mais ne l’avala pas. Avec lui se trouvait Bishr b. al-Bars' b. Ma'rur, qui en prit aussi, mais lui l’avala, tandis que le Messager d’Allah le recracha en disant : « Cet os m’informe qu’il a été empoisonné. » | Lorsqu’elle le plaça devant le Messager d’Allah, il prit l’avant-bras et en mâcha un morceau, mais ne l’avala pas. Avec lui se trouvait Bishr b. al-Bars' b. Ma'rur, qui en prit aussi, mais lui l’avala, tandis que le Messager d’Allah le recracha en disant : « Cet os m’informe qu’il a été empoisonné. » | ||
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Selon Ibn Ishaq : Après que le Messager d’Allah eut terminé avec Khaybar, il retourna à Wadi al-Qura et en assiégea les habitants pendant quelques nuits ; puis il retourna à Médine.}} | Selon Ibn Ishaq : Après que le Messager d’Allah eut terminé avec Khaybar, il retourna à Wadi al-Qura et en assiégea les habitants pendant quelques nuits ; puis il retourna à Médine.}} | ||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Ismail K. Poonawala, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume09 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. IX, SUNY Press, pp. 177-178, ISBN 0-88706-691-7, 1990. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 195|Ibn Humayd--Salamah--Ibn Ishaq (dans un récit que nous avons cité de lui (voir Tabari, ci-dessus, I, 1800) sur l'autorité d'al-Zuhri-`Ubaydallah b. 'Abdallah-'A'ishah) : Puis le Messager de Dieu descendit [de la chaire], entra dans sa maison et la douleur le saisit entièrement, jusqu'à l'épuisement. Certaines de ses épouses, dont Umm Salamah et Maymunah, ainsi que quelques femmes des musulmans, parmi lesquelles Asma' b. 'Umays, se rassemblèrent autour de lui, tandis que son oncle al-'Abbas b. 'Abd al-Muttalib était présent. Ils décidèrent de lui administrer un médicament de force. | |||
Al-'Abbas dit : « Laissez-moi lui donner de force », et [le Messager de Dieu] fut contraint. Après que le Messager de Dieu se soit rétabli, il demanda qui avait fait cela. Ils dirent que c'était son oncle al-'Abbas. Pointant en direction de l'Abyssinie, le Prophète dit : « C'est un médicament apporté par les femmes de ce pays. » Lorsqu'il demanda pourquoi ils avaient agi ainsi, al-'Abbas répondit : « Ô Messager de Dieu, nous craignions que tu ne souffres de pleurésie (dhat al-janb). » Il répondit : « C'est une maladie que Dieu ne me ferait pas subir. Que personne ne reste dans la maison sans être forcé de prendre ce médicament, sauf mon oncle. » Bien que Maymunah ait jeûné, elle fut contrainte de le prendre en raison du serment du Messager de Dieu en représailles de ce qu'ils lui avaient fait subir.}} | Al-'Abbas dit : « Laissez-moi lui donner de force », et [le Messager de Dieu] fut contraint. Après que le Messager de Dieu se soit rétabli, il demanda qui avait fait cela. Ils dirent que c'était son oncle al-'Abbas. Pointant en direction de l'Abyssinie, le Prophète dit : « C'est un médicament apporté par les femmes de ce pays. » Lorsqu'il demanda pourquoi ils avaient agi ainsi, al-'Abbas répondit : « Ô Messager de Dieu, nous craignions que tu ne souffres de pleurésie (dhat al-janb). » Il répondit : « C'est une maladie que Dieu ne me ferait pas subir. Que personne ne reste dans la maison sans être forcé de prendre ce médicament, sauf mon oncle. » Bien que Maymunah ait jeûné, elle fut contrainte de le prendre en raison du serment du Messager de Dieu en représailles de ce qu'ils lui avaient fait subir.}} | ||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Ismail K. Poonawala, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume09 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. IX, SUNY Press, pp. 181, ISBN 0-88706-691-7, 1990. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 197|Muhammad b. 'Abdallah b. 'Abd al-Hakam--Shu'ayb b. al-Layth--al-Layth--Yazid b. al-Had--Musa b. Sarjis--al-Qasim--'A'ishah : Avant que le Messager de Dieu ne meure, je vis un bol d'eau près de lui. Il trempait sa main dans le bol, puis s'essuyait le visage avec, en disant : « Ô mon Seigneur, aide-moi [à surmonter] la sévérité de l'agonie de la mort (sakrat al-mawt). »}} | |||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Ismail K. Poonawala, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume09 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. IX, SUNY Press, pp. 182-183, ISBN 0-88706-691-7, 1990. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 199|Ibn Humayd--Salamah--Ibn Ishaq--Ya'qub b. `Utbah--al-Zuhri--'Urwah--'A'ishah : Ce jour-là, après que le Messager de Dieu soit allé à la mosquée, il revint et s'allongea sur mes genoux. Un homme de la famille d'Abu Bakr vint vers moi avec un siwak frais à la main. Le Messager de Dieu le regarda d'une manière telle que je sus qu'il le voulait. Je le pris, le mâchai pour l'attendrir et le lui donnai. Il frotta ses dents avec plus d'énergie que je ne l'avais jamais vu faire auparavant. | |||
Puis il le posa, et je le sentis devenir lourd sur mes genoux. Lorsque je regardai son visage, ses yeux étaient fixes tandis qu'il disait : « Non, le plus Exalté Compagnon est celui du paradis. » Je dis : « Par Celui qui t'a envoyé avec la vérité, tu as eu le choix et tu as choisi », et il mourut. | Puis il le posa, et je le sentis devenir lourd sur mes genoux. Lorsque je regardai son visage, ses yeux étaient fixes tandis qu'il disait : « Non, le plus Exalté Compagnon est celui du paradis. » Je dis : « Par Celui qui t'a envoyé avec la vérité, tu as eu le choix et tu as choisi », et il mourut. | ||
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Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--Yahya b. 'Abbad b. al-Zubayr--son père 'Abbad : J'ai entendu 'A'ishah dire : « Le Messager de Dieu est mort sur ma poitrine pendant mon tour, et je n'ai causé de tort à personne à son égard. C'est à cause de mon ignorance et de ma jeunesse que le Messager de Dieu est mort alors qu'il était sur mes genoux. Ensuite, je posai sa tête sur un oreiller et me levai en me frappant la poitrine et en me giflant le visage avec les autres femmes. »}} | Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--Yahya b. 'Abbad b. al-Zubayr--son père 'Abbad : J'ai entendu 'A'ishah dire : « Le Messager de Dieu est mort sur ma poitrine pendant mon tour, et je n'ai causé de tort à personne à son égard. C'est à cause de mon ignorance et de ma jeunesse que le Messager de Dieu est mort alors qu'il était sur mes genoux. Ensuite, je posai sa tête sur un oreiller et me levai en me frappant la poitrine et en me giflant le visage avec les autres femmes. »}} | ||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Ismail K. Poonawala, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume09 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. IX, SUNY Press, pp. 184-185, ISBN 0-88706-691-7, 1990. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 200-201|Ibn Humayd--Salamah--Ibn Ishaq--al-Zuhri--Sa'id b. al-Musayyib--Abu Hurayrah : Lorsque le Messager de Dieu mourut, 'Umar b. al-Khattab se leva en disant : "Certains hypocrites prétendent que le Messager de Dieu est mort. Par Dieu, il n'est pas mort, mais il est allé vers son Seigneur, tout comme Moïse b. 'Imran, qui s'est absenté de son peuple pendant quarante jours. Moïse revint après qu'on eût dit qu'il était mort. Par Dieu, le Messager de Dieu reviendra lui aussi et coupera les mains et les pieds de ceux qui prétendent qu'il est mort."<br> | |||
Lorsque la nouvelle [de la mort du Prophète] parvint à Abu Bakr, il arriva et descendit près de la porte de la mosquée, où 'Umar parlait au peuple. Il ne prêta attention à rien et se rendit directement auprès du Messager de Dieu, dans la maison de 'Aïcha, où il était allongé dans un coin, recouvert d'un tissu rayé du Yémen. Abu Bakr s'approcha [du Prophète], découvrit son visage, l'embrassa, puis dit : "Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! En vérité, tu as goûté à la mort que Dieu avait décrétée pour toi. Aucune [autre] mort ne te frappera jamais." Puis il recouvrit le visage [du Prophète] et sortit alors que 'Umar parlait encore au peuple. Il dit : "Doucement, ô 'Umar, [et] tais-toi !" 'Umar refusa [de se taire] et continua de parler. Lorsque Abu Bakr vit qu'il ne voulait pas écouter, il s'avança vers le peuple [et parla]. Lorsqu'ils entendirent ses paroles, ils vinrent à lui et laissèrent 'Umar. Après avoir loué et glorifié Dieu, il dit : "Ô peuple, ceux qui adoraient Muhammad [doivent savoir que] Muhammad est mort ; ceux qui adoraient Dieu [doivent savoir que] Dieu est vivant [et] immortel." Il récita alors ce verset : "Muhammad n'est qu'un messager ; des messagers sont passés avant lui. S'il meurt ou s'il est tué, reviendrez-vous sur vos pas ? Celui qui revient sur ses pas ne causera aucun tort à Dieu ; et Dieu récompensera les reconnaissants." Par Dieu, c'était comme si le peuple ne savait pas que ce verset avait été révélé au Messager de Dieu jusqu'à ce qu'Abu Bakr le récite ce jour-là. Le peuple le répéta après lui, et il fut constamment sur leurs lèvres. 'Umar dit : "Par Dieu, dès que j'entendis Abu Bakr le réciter, mes jambes me trahirent et je tombai au sol, incapable de me tenir debout. Je sus alors que le Messager de Dieu était bel et bien mort."}} | Lorsque la nouvelle [de la mort du Prophète] parvint à Abu Bakr, il arriva et descendit près de la porte de la mosquée, où 'Umar parlait au peuple. Il ne prêta attention à rien et se rendit directement auprès du Messager de Dieu, dans la maison de 'Aïcha, où il était allongé dans un coin, recouvert d'un tissu rayé du Yémen. Abu Bakr s'approcha [du Prophète], découvrit son visage, l'embrassa, puis dit : "Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! En vérité, tu as goûté à la mort que Dieu avait décrétée pour toi. Aucune [autre] mort ne te frappera jamais." Puis il recouvrit le visage [du Prophète] et sortit alors que 'Umar parlait encore au peuple. Il dit : "Doucement, ô 'Umar, [et] tais-toi !" 'Umar refusa [de se taire] et continua de parler. Lorsque Abu Bakr vit qu'il ne voulait pas écouter, il s'avança vers le peuple [et parla]. Lorsqu'ils entendirent ses paroles, ils vinrent à lui et laissèrent 'Umar. Après avoir loué et glorifié Dieu, il dit : "Ô peuple, ceux qui adoraient Muhammad [doivent savoir que] Muhammad est mort ; ceux qui adoraient Dieu [doivent savoir que] Dieu est vivant [et] immortel." Il récita alors ce verset : "Muhammad n'est qu'un messager ; des messagers sont passés avant lui. S'il meurt ou s'il est tué, reviendrez-vous sur vos pas ? Celui qui revient sur ses pas ne causera aucun tort à Dieu ; et Dieu récompensera les reconnaissants." Par Dieu, c'était comme si le peuple ne savait pas que ce verset avait été révélé au Messager de Dieu jusqu'à ce qu'Abu Bakr le récite ce jour-là. Le peuple le répéta après lui, et il fut constamment sur leurs lèvres. 'Umar dit : "Par Dieu, dès que j'entendis Abu Bakr le réciter, mes jambes me trahirent et je tombai au sol, incapable de me tenir debout. Je sus alors que le Messager de Dieu était bel et bien mort."}} | ||
{{Quote| | {{Quote|al-Tabari (d. 923), Ismail K. Poonawala, ed, [https://archive.org/details/TabariVolume09 The History of al-Tabari (Ta’rikh al-rusul wa’l-muluk)], vol. IX, SUNY Press, pp. 202-203, ISBN 0-88706-691-7, 1990. Traduit en français depuis l'anglais<br> | ||
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 211-212|Abu Ja'far [al-Tabari] : Après que le serment d'allégeance eut été rendu à Abu Bakr, les gens vinrent préparer l'enterrement du Messager de Dieu. Certains [des autorités] affirment que l'enterrement eut lieu le mardi, c'est-à-dire le lendemain de la mort du Messager de Dieu, tandis que d'autres affirment qu'il fut enterré trois jours après sa mort. Le rapport de certaines de ces autorités a déjà été mentionné.<br> | |||
Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--'Abdallah b. Abi Bakr, Kathir b. 'Abdallah, et d'autres qui rapportent de `Abdallah b. 'Abbas : 'Ali b. Abi Talib, al-'Abbas b. 'Abd al-Muttalib, al-Fadl b. al-'Abbas, Qutham b. al-'Abbas, Usamah b. Zayd et Shuqran, affranchi du Messager de Dieu, furent ceux qui prirent en charge le lavage du Prophète. Aws b. Khawli, un des Banu 'Awf b. al-Khazraj, dit à 'Ali : "Je t'adjure par Dieu, ô 'Ali, [où est] notre part en ce qui concerne le Messager de Dieu ?" Aws était l'un [des compagnons du Messager de Dieu] qui avaient participé à Badr. 'Ali lui permit d'entrer, et il assista au lavage du Messager de Dieu. 'Ali fit reposer le corps du Prophète contre sa poitrine et 'Abbas, al-Fadl et Qutham le retournèrent avec lui. Usamah et Shuqran furent ceux qui versèrent l'eau [sur lui], tandis que 'Ali le lava, l'ayant fait reposer contre sa poitrine. La tunique était toujours sur le corps du Prophète ; 'Ali le frotta de l'extérieur sans toucher directement le corps du Messager de Dieu avec ses mains tout en disant : "Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! Comme tu étais excellent dans la vie et dans la mort !" Le corps du Messager de Dieu ne ressemblait pas à celui d'un cadavre ordinaire.}} | Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--'Abdallah b. Abi Bakr, Kathir b. 'Abdallah, et d'autres qui rapportent de `Abdallah b. 'Abbas : 'Ali b. Abi Talib, al-'Abbas b. 'Abd al-Muttalib, al-Fadl b. al-'Abbas, Qutham b. al-'Abbas, Usamah b. Zayd et Shuqran, affranchi du Messager de Dieu, furent ceux qui prirent en charge le lavage du Prophète. Aws b. Khawli, un des Banu 'Awf b. al-Khazraj, dit à 'Ali : "Je t'adjure par Dieu, ô 'Ali, [où est] notre part en ce qui concerne le Messager de Dieu ?" Aws était l'un [des compagnons du Messager de Dieu] qui avaient participé à Badr. 'Ali lui permit d'entrer, et il assista au lavage du Messager de Dieu. 'Ali fit reposer le corps du Prophète contre sa poitrine et 'Abbas, al-Fadl et Qutham le retournèrent avec lui. Usamah et Shuqran furent ceux qui versèrent l'eau [sur lui], tandis que 'Ali le lava, l'ayant fait reposer contre sa poitrine. La tunique était toujours sur le corps du Prophète ; 'Ali le frotta de l'extérieur sans toucher directement le corps du Messager de Dieu avec ses mains tout en disant : "Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! Comme tu étais excellent dans la vie et dans la mort !" Le corps du Messager de Dieu ne ressemblait pas à celui d'un cadavre ordinaire.}} | ||
Version du 12 mars 2025 à 23:23
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Selon le récit traditionnel, Muhammad est mort des suites d'une viande de mouton empoisonnée qui lui a été donnée par une femme juive à Khaybar. Selon les différentes versions, les raisons invoquées par cette femme varient, allant de la vengeance à la volonté de prouver si Muhammad était réellement un prophète. Toutefois, les récits s'accordent sur le fait qu'il avait prédit sa propre mort lorsque les effets du poison ont commencé à se faire sentir, et qu'il a passé ses dernières heures à rendre visite à ses épouses. Ils s'accordent également sur le fait qu'il est décédé dans les bras d'Aïcha, son épouse la plus aimée.
Coran
69:44-46
Hadith
Sahih Bukhari
Ibn 'Abbas répondit : "Cela indiquait la mort de l’Envoyé d’Allah dont Allah l’avait informé." 'Umar dit : "Je n’y vois pas d’autre signification que celle que tu comprends."
Rapporté par 'Aïcha : Le Prophète, dans la maladie dont il mourut, disait : "Ô 'Aïcha ! Je ressens encore la douleur causée par la nourriture que j’ai mangée à Khaybar, et en ce moment, j’ai l’impression que mon aorte est en train d’être coupée à cause de ce poison."
Rapporté par Ibn 'Abbas : Abu Bakr sortit alors qu'Umar ibn Al-Khattab parlait aux gens. Abu Bakr dit : "Assieds-toi, ô 'Umar !" Mais 'Umar refusa de s'asseoir. Alors les gens se tournèrent vers Abu Bakr et laissèrent 'Umar. Abu Bakr dit : "En vérité, si l'un d'entre vous adorait Muhammad, alors Muhammad est mort. Mais si l'un d'entre vous adorait Allah, alors Allah est Vivant et ne meurt jamais. Allah a dit : 'Muhammad n'est qu'un messager, des messagers avant lui sont passés... (jusqu'à la fin du verset) ... Allah récompensera ceux qui sont reconnaissants.' (3.144) Par Allah, c'était comme si les gens ne savaient pas que ce verset avait été révélé auparavant jusqu'à ce qu'Abu Bakr le récite, et alors tous l'acceptèrent, et je l'entendis être récité par chacun."
Rapporté par Az-Zuhri : Sa'id ibn Al-Musayyib m'a dit que 'Umar a déclaré : "Par Allah, lorsque j'entendis Abu Bakr le réciter, mes jambes ne purent plus me soutenir et je tombai par terre au moment même où je l'entendis, réalisant que le Prophète était mort."Sahih Muslim
Abu Dawud
L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) dit alors : Retirez vos mains (du repas). Puis il fit appeler la Juive.
Il lui demanda : As-tu empoisonné ce mouton ? La Juive répondit : Qui t’en a informé ? Il répondit : Cette épaule que j’ai dans ma main me l’a dit. Elle dit : Oui. Il lui demanda : Quel était ton but ? Elle répondit : Je pensais que si tu étais un prophète, cela ne te nuirait pas ; si tu ne l’étais pas, nous serions débarrassés de toi. L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) lui pardonna et ne la punit pas. Mais certains de ses compagnons qui en avaient mangé moururent. L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) se fit alors faire une saignée sur son épaule à cause de ce qu’il avait mangé du mouton. AbuHind lui fit la saignée avec une corne et un couteau. Il était un client des Banu Bayadah des Ansar.Puis il mentionna le reste du récit comme celui de Jabir (n° 4495). Il ajouta : Alors Bashir ibn al-Bara' ibn Ma'rur al-Ansari mourut. Il fit alors appeler la Juive et lui dit (lorsqu'elle arriva) : Qu'est-ce qui t'a motivée à faire cela ?
Puis il rapporta la suite du récit, semblable à celui de Jabir (n° 4495).
L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) ordonna alors qu'elle soit tuée. Mais AbuSalamah ne mentionna pas la question de la saignée.Cette version ajoute : Ainsi, une Juive lui présenta à Khaybar un mouton rôti qu'elle avait empoisonné. L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) en mangea ainsi que les autres.
Puis il dit : Retirez vos mains (du repas), car il m’a informé qu'il est empoisonné. Bishr ibn al-Bara' ibn Ma'rur al-Ansari mourut.
Alors il (le Prophète) fit appeler la Juive et lui demanda : Qu'est-ce qui t'a motivée à faire cela ?
Elle répondit : Si tu étais un prophète, cela ne te nuirait pas, mais si tu étais un roi, nous serions débarrassés de toi. L'Apôtre d'Allah (paix et bénédictions sur lui) ordonna alors qu'elle soit tuée.
Puis il dit à propos de la douleur qui le fit mourir : Je n’ai cessé de ressentir la douleur du morceau que j’ai mangé à Khaybar. Voici le moment où il a coupé mon aorte.Sira
Ibn Ishaq
Il fit alors venir la femme et elle avoua. Lorsqu’il lui demanda ce qui l’avait poussée à faire cela, elle répondit : « Tu sais ce que tu as fait à mon peuple. Je me suis dit : Si c’est un roi, je me débarrasserai de lui, et si c’est un prophète, il en sera informé. » Alors l’Apôtre d'Allah lui pardonna. Bishr mourut de ce qu’il avait mangé.
Marwan b. 'Uthman b. Abu Sa'id b. al-Mu'alla m’a raconté : L'Apôtre d'Allah dit, durant la maladie qui allait lui être fatale, alors qu’Umm Bishr, fille d’al-Bara', venait lui rendre visite : « Ô Umm Bishr, c’est le moment où je ressens une douleur mortelle à cause de ce que j’ai mangé avec ton frère à Khaybar. » Les musulmans considéraient que l’Apôtre d’Allah était mort en martyr, en plus de l’office prophétique avec lequel Dieu l’avait honoré.ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 338
Al Tabari
Lorsqu’elle le plaça devant le Messager d’Allah, il prit l’avant-bras et en mâcha un morceau, mais ne l’avala pas. Avec lui se trouvait Bishr b. al-Bars' b. Ma'rur, qui en prit aussi, mais lui l’avala, tandis que le Messager d’Allah le recracha en disant : « Cet os m’informe qu’il a été empoisonné. »
Puis il convoqua la femme, et elle avoua. Il lui demanda : « Qu’est-ce qui t’a poussée à faire cela ? » Elle répondit : « Ce que tu as fait à mon peuple ne t’est pas inconnu. Alors je me suis dit : "S’il est un prophète, il en sera informé ; mais s’il est un roi, je me débarrasserai de lui." » Le Prophète lui pardonna. Bishr b. al-Bars' mourut de ce qu’il avait mangé.
Selon Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--Marwan b. 'Uthman b. Abi Said b. al-Mu'alla, qui a dit : Le Messager d’Allah déclara, durant la maladie dont il allait mourir – alors que la mère de Bishr b. al-Bara' était venue le voir – : « Umm Bishr, en cet instant précis, je ressens mon aorte se couper à cause de la nourriture que j’ai mangée avec ton fils à Khaybar. »
Les musulmans croyaient qu’en plus de l’honneur de la prophétie que Dieu lui avait accordé, le Messager d’Allah était mort en martyr.
Selon Ibn Ishaq : Après que le Messager d’Allah eut terminé avec Khaybar, il retourna à Wadi al-Qura et en assiégea les habitants pendant quelques nuits ; puis il retourna à Médine.أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 15-16
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 195
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 197
Puis il le posa, et je le sentis devenir lourd sur mes genoux. Lorsque je regardai son visage, ses yeux étaient fixes tandis qu'il disait : « Non, le plus Exalté Compagnon est celui du paradis. » Je dis : « Par Celui qui t'a envoyé avec la vérité, tu as eu le choix et tu as choisi », et il mourut.
Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--Yahya b. 'Abbad b. al-Zubayr--son père 'Abbad : J'ai entendu 'A'ishah dire : « Le Messager de Dieu est mort sur ma poitrine pendant mon tour, et je n'ai causé de tort à personne à son égard. C'est à cause de mon ignorance et de ma jeunesse que le Messager de Dieu est mort alors qu'il était sur mes genoux. Ensuite, je posai sa tête sur un oreiller et me levai en me frappant la poitrine et en me giflant le visage avec les autres femmes. »أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 199
Lorsque la nouvelle [de la mort du Prophète] parvint à Abu Bakr, il arriva et descendit près de la porte de la mosquée, où 'Umar parlait au peuple. Il ne prêta attention à rien et se rendit directement auprès du Messager de Dieu, dans la maison de 'Aïcha, où il était allongé dans un coin, recouvert d'un tissu rayé du Yémen. Abu Bakr s'approcha [du Prophète], découvrit son visage, l'embrassa, puis dit : "Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! En vérité, tu as goûté à la mort que Dieu avait décrétée pour toi. Aucune [autre] mort ne te frappera jamais." Puis il recouvrit le visage [du Prophète] et sortit alors que 'Umar parlait encore au peuple. Il dit : "Doucement, ô 'Umar, [et] tais-toi !" 'Umar refusa [de se taire] et continua de parler. Lorsque Abu Bakr vit qu'il ne voulait pas écouter, il s'avança vers le peuple [et parla]. Lorsqu'ils entendirent ses paroles, ils vinrent à lui et laissèrent 'Umar. Après avoir loué et glorifié Dieu, il dit : "Ô peuple, ceux qui adoraient Muhammad [doivent savoir que] Muhammad est mort ; ceux qui adoraient Dieu [doivent savoir que] Dieu est vivant [et] immortel." Il récita alors ce verset : "Muhammad n'est qu'un messager ; des messagers sont passés avant lui. S'il meurt ou s'il est tué, reviendrez-vous sur vos pas ? Celui qui revient sur ses pas ne causera aucun tort à Dieu ; et Dieu récompensera les reconnaissants." Par Dieu, c'était comme si le peuple ne savait pas que ce verset avait été révélé au Messager de Dieu jusqu'à ce qu'Abu Bakr le récite ce jour-là. Le peuple le répéta après lui, et il fut constamment sur leurs lèvres. 'Umar dit : "Par Dieu, dès que j'entendis Abu Bakr le réciter, mes jambes me trahirent et je tombai au sol, incapable de me tenir debout. Je sus alors que le Messager de Dieu était bel et bien mort."
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 200-201
Ibn Humayd--Salamah--Muhammad b. Ishaq--'Abdallah b. Abi Bakr, Kathir b. 'Abdallah, et d'autres qui rapportent de `Abdallah b. 'Abbas : 'Ali b. Abi Talib, al-'Abbas b. 'Abd al-Muttalib, al-Fadl b. al-'Abbas, Qutham b. al-'Abbas, Usamah b. Zayd et Shuqran, affranchi du Messager de Dieu, furent ceux qui prirent en charge le lavage du Prophète. Aws b. Khawli, un des Banu 'Awf b. al-Khazraj, dit à 'Ali : "Je t'adjure par Dieu, ô 'Ali, [où est] notre part en ce qui concerne le Messager de Dieu ?" Aws était l'un [des compagnons du Messager de Dieu] qui avaient participé à Badr. 'Ali lui permit d'entrer, et il assista au lavage du Messager de Dieu. 'Ali fit reposer le corps du Prophète contre sa poitrine et 'Abbas, al-Fadl et Qutham le retournèrent avec lui. Usamah et Shuqran furent ceux qui versèrent l'eau [sur lui], tandis que 'Ali le lava, l'ayant fait reposer contre sa poitrine. La tunique était toujours sur le corps du Prophète ; 'Ali le frotta de l'extérieur sans toucher directement le corps du Messager de Dieu avec ses mains tout en disant : "Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! Comme tu étais excellent dans la vie et dans la mort !" Le corps du Messager de Dieu ne ressemblait pas à celui d'un cadavre ordinaire.
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 211-212
Ibn Sa’d
Savants
Al Munajjid
Al-Nawawi a dit : C'est comme si le poison avait laissé une trace de noirceur, etc.
Le nom de cette femme était Zaynab bint al-Harith, l'épouse de Salaam ibn Mashkam, l'un des chefs des Juifs.
Les récits divergent quant à savoir si elle a été tuée ou non. Il semble que le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) ne l'ait pas tuée au départ, mais lorsque Bishr ibn al-Bara’ ibn Ma’roor mourut des suites de cet aliment, alors il l'exécuta comme châtiment de qisas.
Al-Bukhari (5777) rapporte qu'Abou Hurayrah a dit : Lorsque Khaybar fut conquise, un mouton rôti empoisonné fut offert au Prophète comme cadeau (par les Juifs). Le Messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) dit : « Que tous les Juifs qui étaient ici soient rassemblés devant moi. » Les Juifs furent rassemblés et le Messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) leur dit : « Allez-vous maintenant me dire la vérité si je vous interroge sur quelque chose ? » Ils répondirent : « Oui. » Il demanda : « Avez-vous empoisonné ce mouton ? » Ils dirent : « Oui. » Il demanda : « Qu'est-ce qui vous a poussés à faire cela ? » Ils dirent : « Nous voulions savoir si tu étais un menteur, auquel cas nous nous serions débarrassés de toi, et si tu étais un Prophète, alors le poison ne t'aurait pas fait de mal. »
Le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) tombait malade à cause de cette nourriture, et il se faisait traiter par la saignée pour cela.
Ahmad (2784) rapporte d'Ibn ‘Abbas qu'une femme juive envoya un cadeau au Messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) sous la forme d'un mouton rôti empoisonné. Il la fit venir et lui demanda : « Qu'est-ce qui t'a poussé à faire ce que tu as fait ? » Elle répondit : « Je voulais voir si tu étais un Prophète, alors Allah te l'aurait fait savoir, et si tu n'étais pas un Prophète, les gens se seraient débarrassés de toi. » Chaque fois que le Messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) se sentait malade à cause de cela, il se faisait soigner par la saignée. Un jour, il voyagea et, lorsqu'il entra en état d'ihram, il se sentit malade à cause de cela et se fit soigner par la saignée. L'éditeur d'al-Musnad l'a classé comme sahih.
Cela eut un impact sur la cause de sa mort, ainsi il (paix et bénédictions d'Allah sur lui) mourut en martyr (shaheed), comme l’a dit Ibn Mas'ood (qu'Allah soit satisfait de lui) :
« Si je devais jurer par Allah neuf fois que le Messager d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a été tué, cela m'est plus cher que de jurer une seule fois, car Allah a fait de lui un Prophète et un martyr. » Rapporté par Ahmad, 3617. Les éditeurs ont dit que son isnad est sahih selon les conditions de Muslim.
Al-Sindi a dit : Les mots "il a été tué" signifient par le poison dans la viande de l'avant-bras du mouton qu'il a mangée, lorsque les effets de celui-ci sont apparus au moment de sa mort.
Cité de Haashiyat al-Musnad, 6/116.
Al-Bukhari a rapporté dans son Sahih, dans un rapport mu’allaq, et al-Hakim a rapporté dans son Mustadrak dans un rapport mawsool, que ‘Aa’ishah (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit : « Le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) disait, dans la maladie qui allait être sa dernière : ‘Ô ‘Aa’ishah, je ressens encore la douleur de la nourriture que j'ai mangée à Khaybar, et cette fois je sens que mon aorte est en train d’être coupée à cause de ce poison.’ »
L'aorte est la veine qui se situe vers l'arrière et qui est reliée au cœur ; si elle est coupée, la personne meurt.Islam Q&A, Fatwa No. 32762
Comité Permanent
Le Comité Permanent pour la Recherche Académique et l'Émission de Fatwas en Arabie Saoudite est l'un des comités savants respectés de notre époque. Il comprend un certain nombre de savants de haut rang et jouit d'une grande crédibilité dans les cercles académiques et islamiques.[1]
Certaines personnes doutent que le Prophète ait pu mourir d'un empoisonnement. Est-il vrai qu'il ait été affecté après avoir mangé du mouton empoisonné offert par une femme juive ?
Réponse :
Louange à Allah.
Il est prouvé par les savants qui ont étudié en détail la biographie du Prophète qu'il a mangé du mouton qui avait été empoisonné par une femme juive à Khaybar, puis la patte de mouton a parlé et informé le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) qu’elle était empoisonnée, alors il cessa d’en manger. Lorsque sa dernière maladie arriva, il (paix et bénédictions d'Allah sur lui) dit : « Ô ‘Aa’ishah, je ressens encore la douleur de la nourriture que j'ai mangée à Khaybar, et cette fois je sens que mon aorte est en train d’être coupée à cause de ce poison. » Rapporté par al-Bukhari dans son Sahih. Il n'y a donc aucun doute que ce poison a affecté son corps, puisque cela est prouvé dans al-Sahih et ailleurs.
Et Allah est la Source de la force. Qu’Allah envoie bénédictions et paix sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons. Fin de citation.
Comité Permanent pour la Recherche Académique et l'Émission de Fatwas
Cheikh ‘Abd al-‘Azeez ibn ‘Abd-Allaah ibn Baaz, Cheikh ‘Abd al-‘Azeez Aal al-Shaykh, Cheikh ‘Abd-Allaah ibn Ghadyaan, Cheikh Saalih al-Fawzaan, Cheikh Bakr Abu Zayd
Fataawa al-Lajnah al-Daa’imah li’l-Buhooth al-‘Ilmiyyah wa’l-Ifta (26/36).Islam Q&A, Fatwa No. 106415
IslamWeb
Affirmer que le Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam) est vivant comme nous est une affirmation totalement fausse. Le Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam) est mort, tout comme les autres prophètes (Alaihim al-Salaam) sont morts, et il a été enterré à Médine. Allah dit (interprétation du sens) : {Muhammad n'est qu'un Messager - des messagers sont passés avant lui. S'il mourait ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah ; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants.}[3:144]. Dans un autre verset, Il déclare : {En vérité, tu mourras, et en vérité, ils mourront aussi.}[39:30].
Actuellement, le Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam) est dans le Barzakh, qui est totalement différent de ce monde. La vie dans le Barzakh est différente de la vie terrestre. Les détails concernant la vie du Barzakh ne peuvent être connus que par le Coran et la Sunnah, car cela fait partie des choses de l’invisible. Allah dit (interprétation du sens) : {…Bien au contraire, ils sont vivants auprès de leur Seigneur, et ils reçoivent leur subsistance.}[3:169].
En réalité, le rang des prophètes (Alaihim Salaam) est bien supérieur à celui des martyrs, ils sont donc encore plus dignes d’être vivants dans le Barzakh. Cependant, la vie et les réalités du Barzakh ne sont pas comparables à celles de ce monde. Allah Seul connaît les détails de cette vie. Comparer ces deux mondes est impossible. Si la vie du Barzakh était semblable à la vie terrestre, il ne serait pas correct d’attribuer la mort au Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam), comme mentionné dans le verset ci-dessus.
En raison des différences entre ces deux vies, le Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam) n’est pas conscient de ce qui se passe dans ce monde. Il ne sait pas qui lui demande de l'aide, qui cherche à obtenir un enfant, de la richesse, une épouse, etc. comme le pratiquent ceux qui vénèrent les tombes. Le Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam) a dit : "Certains hommes parmi mes partisans seront amenés, puis (les anges) les repousseront vers la gauche (l'Enfer). Je dirai : 'Ô mon Seigneur ! Ce sont mes compagnons !' Alors une réponse viendra du Tout-Puissant : 'Tu ne sais pas ce qu’ils ont fait après toi.'"[al-Bukhari]. Ce hadith prouve qu'il ne connaît pas les affaires de ce monde après sa mort, sinon il serait au courant de la situation de son peuple.
D’un autre côté, si l’on dit que le Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam) est vivant dans sa tombe, cela ne signifie pas que sa vie est semblable à celle de ceux qui vivent dans ce monde. Ainsi, quiconque sollicite son aide ou lui demande quelque chose commet du Shirk (polythéisme).
Enfin, ce que nous avons mentionné ci-dessus est la seule vérité qui est approuvée dans le Coran et la Sunnah. Quiconque y croit est un véritable musulman, et quiconque s’oppose à cela, insulte cette personne et l’accuse de Kufr (mécréance), commet un grand péché, car il considère un musulman comme un mécréant sans aucune raison.IslamWeb, Fatwa No. 86435, 10 juin 2003
External Links
- [[[:Modèle:Reference archive]] Who Killed Muhammad?] - Answering Muslims
References
- ↑ Muhammed Salih Al-Munajjid - [[[:Modèle:Reference archive]] Une brève introduction aux fatwas du Comité Permanent pour la Recherche Académique et l'Émission de Fatwas] - Bureau de Propagation Islamique à Rabwah, Riyad, 2009