Coran, hadith et savants : Le Mariage d'enfant

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Traditions étonnantes

La tradition est très claire sur le fait que Muhammad a épousé Aisha à l'âge de six ans et a consommé le mariage à l'âge de neuf ans. Comme Muhammad est "al-insaan al-kaamil" "la perfection humaine" , cette action a été considérée par les savants comme un exemple pour toute l'humanité et non une autorisation propre au prophète , et a ainsi décrété que de tels mariages sont licites pour tous les croyants d'ailleurs les sahaba (compagnons) l'ont eux aussi pratiqué. Le Coran et le hadith légifère tous les deux concernant le mariages des jeunes filles qui n'ont pas eut leur règles.

Le verset phare autorisant le mariage des petites filles , sourate 65 verset 4

Modèle:MainCe verset vient légiférer le délai de viduité suite à divorce des petites filles qui n'ont pas encore eut leurs règles .

4. Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont jamais eut de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses .

OR le délai de viduité ne s'applique que dans le cas ou il y a eut des relations sexuel , voir le verset ci dessous:

Ho, les croyants! Quand vous vous mariez avec des croyantes, qu'ensuite vous divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées', il ne leur incombe pas, alors, d'attendre, en votre faveur, un temps d'attente. Et accordez leur quelques biens, et congédiez les d'un joli congé.

Contexte de révélation du 65:4

Le Contexte de révélation ( Azbab Anuzul ) du verset 65:4 ne laisse aucune autre interprétation que le mariage d'enfant, il est relaté dans tafsir notamment celui d'ibn Kathir le tafsir de référence dans le monde musulman qui est le plus répandu . Il nous décrit la situation que voici :


La première règle révélé au sujet du délai de viduité après un divorce était l'attente de 3 menstruations pour la femme dans la sourate 2:228

228. Et les femmes divorcées doivent observer un délai d'attente de trois menstrues;..

après cette révélation des hommes vinrent interroger le prophète à propos de 3 situations ou leur épouses n'avaient pas leur règles et ou donc le verset 228 ci dessus était inapplicable :

- la jeune fille trop jeune pour avoir ses règles

- La femme ménopausé

- La femme enceinte

D'où la réponse d'Allah au début du verset 4 sourate 65 " si vous avez des doutes" , Allah vient donc répondre à ces situations qui n'avait pas été légiféré jusqu'à alors et qui laissé les musulmans voulant divorcer dans l'embarras car ces personnes ne pouvait tout simplement pas divorcer car dans leur femme étaient dans l'impossibilité d'avoir leurs menstrues. Ainsi le verset 65:4 est une réponse directes aux plaintes et interrogations des gens concernant la règle du 2:228

Quant à la circonstance de la révélation, Oubay Ben Ka’b a rapporté: «Je dis au Messager de Dieu -qu’Allah le bénisse et le salue­ : «Des gens à Médine parlaient du verset cité dans la sourate de la vache qui traite de la retraite des femmes et conclurent qu’il reste encore certaines catégories de femmes qui ne sont pas concernées par ce verset: Les jeunes impubères, celles qui atteignent l’âge de la ménopause et les enceintes?» Dieu fit alors cette révélation
Ibn kathir sourate 65:4


Le coran ne parle que de celles qui n'ont JAMAIs eut leur règles : c'est l'aménorrhée primaire les hadiths nous indique

Notons que les 3 situations problématiques aucune ne concerne la femme adulte qui n'a pas ses règles pour raisons de santé, comme aiment à le citer les apologistes de nos jours .Mais nous le verrons plus loin , les femmes adultes sont spécifiquement exclus de ce verset et ce selon la compréhension des illustres compagnons eux même ..


Tafsir du verset autorisant le mariage des jeunes filles(65:4):

Il est frappant de voir que la totalité des tafsirs s'accordent à l'unanimité sur une seule explication possible :ce verset parle des jeunes filles qui n'ont pas encore eut leurs règles.

Voici une liste non exhaustive de tafsir réputé à ce sujet:

(Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles) [65:4]. Muqatil dit: “Quand le verset (les femmes dont on a divorcé doivent attendre, se gardant à part…), Kallad ibn al-Nu‘man ibn Qays al-Ansari dit: ‘O Messager d'Allah, quelle est la période d'attente de la femme qui n'a pas ses menstrues et de la femme qui n'a pas encore eu ses menstrues? Et quelle est la période d'attente de la femme enceinte?’ Et ainsi Allah, exalté Il est, révéla ce verset”. Abu Ishaq al-Muqri’ nous informa> Mohammed ibn ‘Abd Allah ibn Hamdun> Makki ibn ‘Abdan> Abou’l-Azhar> Asbat ibn Muhammad> Mutarrif> Abou ‘Uthman ‘Amr ibn Salim qui dit: "Quand la période d'attente pour les femmes [dont on a] divorcée et en veuvage était mentionnée dans la sourate al-Baqara, Ubayy ibn Ka‘b dit: "O Messager d'Allah, quelques femmes de Médine disent: il y a d'autres femmes qui n'ont pas été mentionnées!’ Il lui demanda: "Et qui sont elles?" Il dit: Celles qui sont trop jeunes [celles qui n'ont pas encore eu leurs ménarches], celles qui sont trop âgées [dont les menstruations se sont arrêtées] et celles qui sont enceintes’. Et ainsi ce verset ("Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles") fut révélé”.
Qur'an 65:4
Al-Wahidi, Asbab al-nuzul
(Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles) à cause de leur âge, (si vous doutez) de leur période d'attente, (leur période (d'attente) sera de trois mois) ce sur quoi un autre homme demanda: "Ô Messager d'Allah! "Qu'en est-il de la période d'attente de celles qui n'ont pas eu leurs menstruations car elles sont trop jeunes?” (Rentrant dans la catégorie de celles qui n'en ont pas) à cause de leur jeune âge, leur période d'attente est de trois mois." Un autre homme demanda: "Quelle est la période d'attente pour celles qui sont enceintes?” (Et pour celles avec un enfant) [c'est-à-dire] celles qui sont enceintes, (leur période) leur période d'attente (durera jusqu'à ce qu'elles aient mis au monde) leur enfant. (Et qui jamais respecte son office auprès d'Allah) et qui jamais craint Allah en ce qu'il lui commande, (il rend facile sa tâche pour lui) Il facilite son affaire; et il est aussi dit que cela signifie: Il l'aidera à bien L'adorer.
Qur'an 65:4
Tafsir Ibn Abbas
Allah l'Exalté indique la période d'attente de la femme qui a passé la ménopause. Et c'est celle dont les menstruations se sont arrêtées à cause de son âge. Sa `idda est de trois mois au lieu de trois cycles mensuels pour celles chez qui les règles ont cours, ce qui est basé sur Ayah dans (la sourate) Al-Baqara. [voir 2:228] Il en va de même pour les jeunes, qui n'ont pas atteint les années des premières menstrues. Leur `idda est de trois mois, comme pour celles qui sont en ménopause. C'est le sens de Son dire.
Ici l'on doit garder à l'esprit le fait que, selon les explications données dans le Coran la question de la période d'attente a été relevée par respect de la femme avec qui le mariage a été consommé, car il n'y a pas de période d'attente dans le cas où le divorce a été prononcé avant la consommation du mariage. (Al-Ahzab: 49). De ce fait, la mention faite de la période d'attente pour les filles qui n'ont pas encore eu leurs règles prouve clairement qu'il n'est pas seulement permis de donner la fille en mariage à cet âge mais qu'il est également permis au mari de consommer le mariage avec elle. Il est alors évident qu'aucun musulman n'a le droit d'interdire quelque chose que le Coran a tenue comme permise.
Commentary on Qur'an Chapter 65:4
Sayyid Abul Ala Maududi, Tafhim al-Qur'an
Si une femme n'a pas ses menstruations, soit parce qu'elle est très jeune, soit parce qu'elle est âgée et qu'elle a passé la ménopause, alors sa 'iddah est de trois mois, car Allah dit (interprétation du sens) : « Et celles de vos femmes qui ont dépassé l'âge de la menstruation ». les cours, pour eux la 'Iddah (période prescrite), si vous avez un doute (sur leurs règles), est de trois mois ; et pour ceux qui n'ont pas de cours (c'est-à-dire qu'ils sont encore immatures), leur 'Iddah (période prescrite) est également de trois mois.[1]
Shaykh Muhammad ibn ‘Uthaymeen , Majmoo’at As’ilah tahumm al-Usrah al-Muslimah, p. 61-63
Et [comme pour] celles de vos femmes qui (se lit allā'ī ou allā'i dans les deux cas) qui n'espèrent plus de règles, si vous avez quelque doute, à propos de leur période d'attente, leur période [d'attente] sera de trois mois, et [aussi pour] celles qui ne sont pas encore dotées de menstrues, à cause de leur jeune âge, le période sera [également] de trois mois - les deux cas s'appliquent à d'autres qu'à celles dont les époux sont morts; pour celles[-là] leur période est prescrite dans le verset: elles devront attendre d'elles mêmes quatre mois et dix [jours] [Q. 2:234]. et celles qui sont enceintes, leur terme, la conclusion de leur période [d'attente] prescrite si on divorce d'elles ou si leur mari meurt, devra être quand elles délivreront [l'enfant]. Et quiconque craint Dieu, Il lui fera ces choses facilité pour lui, dans ce monde et dans l'Au-delà.
Qur'an 65:4
Tafsir al-Jalalayn
L'interprétation du verset "Et quant à celles de vos femmes qui n'espèrent plus de règles: si vous avez du doute (à propos de leurs périodes), leur délai est alors de trois mois. Et pour celles qui n'ont pas leur cours régulier (c'est-à-dire qu'elles sont encore immatures) leur 'idda (période prescrite) est de trois mois tout autant". Il dit: La même chose s'applique à la 'idda des filles qui n'ont pas leurs menstrues car elles sont trop jeunes, si leur mari divorce d'elles après avoir consommé le mariage avec elles.
Tafsir Al-Tabari, 14/142

Dans la citation suivante, le texte en gras se traduit par "Ce sont ceux qui n'ont pas atteint l'âge des menstruations". Tabrasi commente la phrase "Wallaee Lam yahidhna" = "Ceux qui n'ont pas encore eu leurs règles" dans le verset.

Dans la citation suivante, la partie en gras se traduit par : « Celles qui n'ont pas encore eu leurs règles » sont des jeunes filles qui n'ont pas atteint l'âge des règles.

Modèle:Right Pour celles qui sont jeunes et n'ont pas atteint l'âge (citant le Coran) "pour les femmes qui n'ont pas eu leurs règles, leur période d'attente est de trois mois", c'est-à-dire que leur période d'attente est de 3 mois.
Qur'an 65:4
Al-Shoukani, Fath al-Qadir

Malgré la rectification le coran a encore oublié un cas , un vide juridique existera jusqu'à la fin des temps: l'aménorrhée secondaire

Rappel de la situation Nous avons vu que le premier verset 2:184 ne mentionnait que les femmes qui avait leurs règles étant incomplet et recevant les plaintes des gens , un autre verset apparut le 65:4.

qui couvre: la femme enceinte la ménopausé et celle qui n'a JAMAIS eut ses règles.

:C'est l'aménorrhée primaire les hadiths nous indique qu'il visait justement le cas le plus courant les jeunes filles . cette pathologie touche moins de 3-4% des femmes à 16 ans et moins de 0,1 % des femmes général sont atteintes d'après les chiffres officielles de la librairie national de médecine américaine https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK554469/

. Penser que le coran a fait descendre un verset pour - de 0.1% des femmes est peu probable .

Qu'en est t il alors de la femme qui a déjà eut ses règles (au moins 1 fois) mais qui ne les a plus au moment de son divorce chose très courante: c'est aménorrhée secondaire, elle ne fait partie d'aucune de ces 3 catégories ( enceinte jamais eut ses règle ménopausé). Son cas n'a tout simplement pas été légiféré ni mentionné dans le coran ni dans les hadiths.


un cas d' aménorrhée secondaire a été mentionné aux Sahaba( compagnons du prophète ) eux même après la mort de Mohamed et ils n'ont pas sur répondre initialement et ont du se concerter  :

rapportée par Hadrat 'Uthman, Hadrat 'Ali et Hadrat Zaid bin Thabit.

L'imam Malik raconte qu'une personne Habban par son nom a divorcé de sa femme pendant la période où elle allaitait son enfant.( les femmes qui allaitent n'ont pas de règles pendant des mois ) Un an s'est écoulé, mais elle n'a pas eu ses règles. Puis l'homme est mort. L'épouse divorcée a réclamé l'héritage prétendant que son délai de viduité ne s'était pas écoulé car elle n'a pas eut ses règles ainsi son divorce n'est pas effectif auquel cas elle n'aurait pas eut droit en sa part d'héritage qu'elle réclame( les divorcés n'ont pas d'héritage).

L'affaire a été portée devant Hadrat `Uthman. Il a consulté Hadrat 'AIi et Hadrat Zaid bin Thabit et a décidé que la femme était une héritière. ( Uthman était dans l'incapacité de répondre il a du consulté d'autres sahaba pour répondre) L'argument avancé était que la femme n'était ni de ces femmes qui auraient pu désespérer de la menstruation, ni de ces filles qui n'avaient peut-être pas encore eu leurs règles  : par conséquent, jusqu'à la mort du mari,elle n'avait pas eut ses règles et donc son délais de viduité n'étant pas finalisé, son divorce ne fut pas terminé . Ils ont décidé qu'elle aurait droit a sa part d'héritage en tant qu'épouse non divorcé.

Les sahaba ont compris que le verset 65-4 ne pouvait s'appliquer à cette femme adulte car elle a déjà eut ses règles or le verset parle uniquement de celles qui n'ont JAMAIS eut leur règles fort de cette situation ils ont décidé qu'elle n'avait pas divorcé . Pourtant il es tout a fait courant pour une femme adulte d'avoir une absence de règles en premier lieu après un accouchement du à l'allaitement. Or le coran est censé avoir atteint son état de perfection :

L'imam Malik Ibn Anas (mort en 179) a dit: « Celui qui innove une innovation dans l'islam et voit qu'elle est bonne a certes prétendu que Mohamed (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a trahit le message de la prophétie car Allah a dit: Aujourd'hui j'ai parachevé pour vous votre religion, j'ai complété mon bienfait sur vous et j'ai agrée pour vous l'islam comme religion ». ( sourate 5:3) (Al I'tisam de l'imam Chatibi 1/28)

Les plus grand juristes face a ce vide juridique ont grandement divergé et ont été dans l'obligation d'innover pour palier au manquement du coran.

L'Imam Malik a adopté le point de vue de Hadrat 'Umar et Hadrat 'Abdullah bin 'Abbas et c'est ceci : La femme passera d'abord neuf mois. Si elle n'a pas ses règles pendant la période mince, elle passera trois mois de la période d'attente comme comme la femme qui a désespéré de la menstruation, Ibn al-Qasim expliquant le point de vue de l'Imam Malik dit : La période de neuf mois sera compté à partir du jour où elle est devenue libre de l'écoulement menstruel précédent et non à partir du jour où le divorce a été prononcé à son encontre. (Tous ceux-ci ont été tirés d'al-Jassas, Ahkam al-Qur'an et al-Kasani, Badai as-Sana`i). L'imam Ahmad bin Hanbal dit que si la femme dont la période d'attente a commencé à partir de la menstruation désespère d'avoir ses règles pendant la période d'attente, elle devra passer la période d'attente de la femme ménopausée et non des femmes qui ont leurs règles régulièrement. Et si elle cesse d'avoir ses règles et que la cause de l'arrêt est inconnue, elle passera d'abord neuf mois dans le doute de la grossesse, puis devra accomplir trois mois de la période d'attente, Et si la cause de l'arrêt des règles devient connu, par ex. une maladie, ou un allaitement, ou une autre cause, elle restera dans la période d'attente jusqu'à la dîme soit qu'elle recommence à avoir ses règles afin que la période d'attente puisse être calculée en fonction des cours, soit qu'elle atteigne la ménopause et peut passer la période d'attente de la femme ménopausée. (Al-Insaf).

: De la vision la plus littéraliste de l'un des 4 grand imam Shafi'i en refusant tout innovation, qui consiste à dire que cette femme n'étant dans aucune catégories ne pourra pas divorcer devra attendre jusqu'à ce 60 ans moment ou elle pourra se considéré comme ménopausé et enfin divorcer à un avis plus confortable celui de l'imam Malik qui lui demande d'attendre 9 mois comme si elle était enceinte sachant pertinemment qu'elle ne l'est pas .


Conclusion :Contrairement à ce que disent les apologistes , le verset 65-4 non seulement ne vise pas la femme adulte qui n'a pas ses menstrues pour raison médicales mais pire encore elle est explicitement EXCLUE car son cas n'a jamais été légiféré au point qu'il posa un grand problème au sahaba et aux 4 grand madhab.


Le verset phare censé prouvé que la puberté est la condition du mariage 4:6

6. Et éprouvez (la capacité) des orphelins jusqu'à ce qu'ils atteignent (l'aptitude ) le mariage;et si ( فَإِنْ ) vous ressentez en eux une bonne conduite, remettez-leur leurs biens. Ne les utilisez pas (dans votre intérêt) avec gaspillage et dissipation, avant qu'ils ne grandissent. Quiconque est aisé devrait s'abstenir de se payer lui-même de cet héritage qui lui est confié. S'il est pauvre, alors qu'il y puise une quantité convenable, à titre de rémunération de tuteur.) est aisé, qu'il s'abstienne d'en prendre lui-même. S'il est pauvre, alors qu'il en utilise raisonnablement: et lorsque vous leur remettez leurs biens, prenez des témoins à leur encontre. Mais Allah suffit pour observer et compter.


Ce verset est censé prouver que la pédophilie n'est pas possible car d'après les tafsirs l'aptitude au mariage est la puberté d'apres les tafsirs . Et pourtant ce sont ces mêmes Mufassirun (exégèses) qui légaliseront les mariages des fillettes pour le 65:4. Les apologistes présentent ce verset sans expliquer cette contradiction apparentes faite par les même personne voici l'explication : en effet nous le verrons plus loin le cas de l'orphelin est particulier car seul le père( ou le grand pere et l'oncle dans le cas ou il meurt) peuvent marier leur fillette avant le mariage . Ainsi l'orphelin étant dépourvu de gardien male il ne peut être marié avant la puberté .

Cependant il faut relever une chose intéressante ici concernant l'aptitude mentale de se marier , en effet ici elle est indépendante de la capacité à gérer ses propres biens. (voir passage en gras dans le verset). D'abord l'orphelin est marié et ensuite on lui remet c'est bien SI il prouve sa maturité.

En effet le verset utilise la particule

فَإِنْ

" FA-INA" qui veut dire mot pour mot "ensuite si" donc il y a un ordre entre les deux phrases , c'est a dire l'orphelin marié ensuite son test de maturité si bien que dans la plupart des traductions anglaises du coran ce passage a été directement traduit par "PUIS" then( en anglais ) voir sahih international la traduction anglaise du coran la plus répandue dans le monde.


, Voici le tafsir de Jalalayn qui confirme et parle bien d'étape :


Essayez, testez, eh bien les orphelins, avant d'avoir atteint la maturité vis-à-vis [des devoirs de] la religion et [avant] qu'ils puissent [légalement] gérer leurs propres affaires, jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de se marier, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'ils soient devenus éligibles à jusqu'à la puberté ou l'âge [légal], qui, selon al-Shāfi'ī, est l'accomplissement de quinze ans; puis, si vous percevez en eux la maturité, c'est-à-dire le droit [jugement] en matière de religion et de leurs biens, remettez-leur leurs biens ; ne le consommez pas, ô gardiens, inutilement, sans mérite et à la hâte, c'est-à-dire en vous empressant de le dépenser, craignant qu'ils ne grandissent et ne deviennent mûrs, auquel cas vous serez obligés de le leur remettre. . Si quelqu'un, qui est tuteur, est riche, qu'il s'abstienne, c'est-à-dire qu'il s'abstienne de la propriété de l'orphelin et qu'il s'abstienne de la consommer ; s'il est pauvre, qu'il en consomme honorablement, c'est-à-dire selon le salaire de son travail. Et lorsque vous leur livrez, les orphelins, leurs biens, prenez des témoins sur eux, qu'ils les ont reçus et que vous êtes absous [de l'obligation], de sorte que s'il survient une contestation, vous pouvez vous référer à une preuve claire : il s'agit d'une commande [prévue] à titre indicatif. Dieu suffit en tant que comptable, en tant que gardien des actes de Ses créatures et en tant que comptable de ces [actes] (le bā’ [dans bi’Llāhi] est extra).

voir le tafsir de Maududi qui confirme cette compréhension de la part des premiers grand juristes de l'islam , dont les seuls divergences reposent sur les modalités de reconnaissance de la maturité de l'orphelin pubère .:

C'est-à-dire : "Quand ils sont sur le point d'atteindre leur puberté, gardez un œil sur eux et continuez à tester leur intelligence afin de voir jusqu'à quel point ils sont devenus capables de s'occuper de leurs propres affaires."

Deux conditions de puberté et de capacité ont été posées pour la restitution de leurs biens aux orphelins. Quant à l'application de la première condition, il y a consensus parmi les juristes, mais en ce qui concerne la deuxième condition, il y a une certaine divergence d'opinion. L'imam Abu Hanifah est d'avis que si l'orphelin n'a pas de capacité lorsqu'il atteint l'âge de la puberté, son tuteur peut attendre une période maximale de sept ans, puis il doit lui rendre cette propriété, qu'il montre ou non des signes de capacité. . Mais l'Imam Abu Yusuf, l'Imam Muhammad et l'Imam Shaf'i sont d'avis que la capacité est une condition préalable au retour de ses biens à l'orphelin. Probablement ces derniers savants étaient enclins à l'opinion que le cas d'une telle personne devrait être déféré à un juge musulman, qui s'occuperait lui-même de la gestion des biens de celui qui n'a pas acquis la capacité de gestion.

C'est-à-dire qu'"il ne doit facturer ses services que dans la mesure où cela peut être considéré comme équitable par toute personne impartiale et qu'il doit facturer ouvertement et en tenir compte."


Ainsi la puberté est vu d'après les tafsirs comme condition au mariage mais pour la remise des biens il faut une deuxième condition indépendante : la maturité mentale .

Ce qui montre bien que même pour l'orphelin , le coran n'a aucun problème quant au fait de le marier alors même qu'il n'est pas capable de gérer ses propres biens . Ici , le coran et surtout les tafsir autorisent le mariage d'un orphelin qui ne jouit pas de ses capacités mentales qu'en est il alors de son consentement?

Ce verset non content de ne pas être un argument contre le mariage des petites filles est un argument en plus quant au mariage forcé qui ne tiennent pas compte du consentement de l'enfant car que vaut le consetement d'un enfant ou d'un ado qu'on déclare trop immature pour gérer ses biens? (Voir l'article le mariage forcé en islam .)

L'avis des 4 madhab sur le mariage d'enfants :

L'imam Malik :

Malik a dit: "Le deuil d'une jeune fille qui n'a pas encore eu ses règles prend la même forme que le deuil d'une femme qui a eu ses règles. Elle évite ce qu'évite une femme mûre si son mari meurt."


L'imam Ahmad:

« Il a été rapporté par Ahmed qu'un homme est venu vers lui qui craignait d'éjaculer pendant qu'il jeûnait. Ahmed a dit : « Ce que je vois, c'est qu'il peut libérer du sperme sans ruiner le jeûne, il peut se masturber avec ses mains ou de sa femme, s'il a une "Ammah" que ce soit une fille ou un petit enfant, elle peut se masturber pour lui en utilisant ses mains, et si elle était non-croyante, il peut dormir avec elle sans libérer (son sperme) , s'il l'a lâché en elle, cela devient inadmissible".
Al-Nawawi :

"Et le fait de coucher avec une fillette non pubère et d'avoir des relations sexuelles avec elle, si le mari et le tuteur de la femme se sont mis d'accord sur un mariage qui ne nuit pas à la jeune fille , c'est licite .

Mais s'ils ne sont pas d'accord, alors Ahmad et Aboo Ubayd dit que si elle a neuf ans, elle peut y être forcée ( c'est à dire qu'elle est obligé de rejoindre la maison de son mari pour avoir des relations meme si son tuteur refuse pensant qu'elle n'est pas prête ), pas les plus jeunes Alors Malik et Shafi'i et Aboo Hanifah disent que le critère est qu'elle peut supporter des rapports sexuels, et les divergences d'opinion à ce sujet question vient de ces savants. Mais l'opinion correcte est que cela ne dépend pas de l'âge.

Tous les grands juristes estiment que c'est au gardien ( souvent le père ) et au futur mari de décider le moment ou la jeune fille impubère sera envoyé dans sa maison et donc subira une relation sexuelle

L'imam Ahmad ( le père d'un des 4 grand madhab: hanbali dominant l'arabie) estime que si il y a désacord alors le mari attendra l'age de 9 ans alors la fillette y sera forcée alors que son gardien refuse l'estimant pas encore prête . Cet age n'a pas été choisi au hasard il correspond à celui d'Aicha Les 3 autres grand imam à l'origine des 3 autres madhab portant leur nom ,estiment qu'elle doit y aller uniquement si elle peut supporter les rapports sexuels sachant qu'a part tester il n'existe aucun moyen de savoir, son père a cette responsabilité or son père ou tout autre gardien n'est pas plus au fait que n'importe qui d'autres. Malgré tout l'un des critère pris en compte et le poids , si la jeune fille est surpoids elle est considéré comme apte . Aujourd'hui nous savons que ce critère est parfaitement faux il repose la encore sur le mariage d'Aicha qui a du être engraissé avec pour objectif qu'elle puisse supporter la pénétration.

Ma mère avait l'intention de m'engraisser pour m'envoyer à la (maison du) Messager d'Allah .Mais rien de ce qu'elle désirait ne m'a profité jusqu'à ce qu'elle me donne du concombre avec des dattes fraîches à manger. Puis j'ai pris autant de poids (qu'elle le désirait).

La venue de la fille dans la maison de son mari correspond alors à un accord de son père( ou du juge) pour les relations sexuelles.

Fatwa récentes

Sur islamqa l'un des sites de questions réponses les plus consultés du monde francophone nous trouvons ceci :

La Charia ne contient aucune limite pour l'âge au mariage. Les ulémas sont tous d'avis qu'il est permis de marier la petite fille si le mariage est établi par son père au profit d'un partenaire du même rang social. Quant à la femme majeure, il n'est pas nécessaire que son père la marie car d'autres tuteurs légaux peuvent le faire avec son consentement. Une femelle devient majeure grâce à l'un de ces quatre choses: avoir 15 ans, l'apparition de poils à l'aisselle, l'éjaculation accompagnée d'un plaisir; que cela arrive pendant le sommeil ou à l'état de veille, et l'apparition des règles. Le Livre et la Sunna indiquent qu'il est juste de marier une petite fille (mineure) sans tenir compte d'une limite d'âge. Ibn Qoudamah (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «Si un homme marie sa fille mineure avec un partenaire du même rang qu'elle, le mariage est valide. Quand il s'agit d'une fille vierge, l'affaire ne fait l'objet d'aucune divergence. Ibn al-Moudhir dit: tous ceux dont nous avons reçu un savoir sont d'avis que le père peut marier sa jeune fille vierge, s'il le marie avec un partenaire du même rang social qu'elle. Il lui est même permis de la marier malgré elle. Figure parmi les preuves de la permission de marier la petite fille la parole d'Allah Très haut: et celles vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles (Coran,65:4). Il fixe le délai de viduité de celles qui n'ont pas encore vu leurs règles à trois mois. Or le délais de viduité n'est fixé à trois mois qu'à la suite d'une répudiation ou d'une dissolution. Ce qui indique par conséquent qu'une telle fille peut être épousée et répudiéeet que sa permission ne compte pas.

Ainsi cette fatwa résume bien l'autorisation du mariage de petite fille présente dans notre article mais elle surenchérit même quant à la notion de consentement en effet il écrit qu'on peut marier sa petite fille " malgré elle" , en effet comment peut on imaginez qu'une petite fille non pubère puisse même donner son avis et le prendre en compte pour son mariage et choisir son avis plutôt que celui de son père majeure considéré comme son protecteur qui sait mieux qu'elle ce qui est bon ou pas .

La puberté n’est pas une condition pour qu’un mariage soit valide et il n’existe pas d’âge spécifique pour se marier. Il n’y a aucun mal à marier un petit garçon ou une fillette s’il existe un intérêt à le faire. Toutefois, celui qui épouse une jeune fille ne peut consommer son mariage avec elle avant qu’elle en ait la capacité. En effet, le Prophète () épousa ‘Aïcha, , alors que celle-ci était petite, mais ne consomma son mariage avec elle qu’une fois qu’elle eut atteint l’âge de la puberté. L’imam Boukhari titra un de ses chapitres sur le sujet et apporta dans ce dernier des preuves tirées du Coran et de la Sunna. Dans son recueil authentique de hadiths, il titra l’un de ses chapitres : « Chapitre : le mariage du jeune enfant par son père. » Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « De même pour celles qui n'ont pas encore de règles » (Coran 65/4)

Ci dessus, islamweb reprends lui aussi exactement les meme arguments qu'islamqa: sourate 65:4+ l'exemple du mariage d'aicha .

Voilà ce que que dit la Risâla d'Ibn Abî Zayd l'une des principale références malikites (chapitre 32 du mariage islamique):

En dehors du père, pour ce qui concerne la vierge, ni le tuteur ni un autre ne pourront la marier sans qu'elle atteigne la nubilité et qu'ils lui demandent son autorisation, son silence valant (aussi) son acceptation. Ni le père ni un autre ne peuvent marier une femme ayant déjà consommé un mariage sans son consentement qu'elle manifestera par la parole. Fin de citation.

Le père reste de loin celui qui connaît le mieux l'intérêt de sa fille et qui l'aime le plus au monde. Donc ce qu'on appelle : Al-waliyy Al-mujbir dans la version la plus connue de l'école de Mâlik ne concerne que le père ou son wasiyy (désigné par le pére aprés sa mort) avec des conditions (que sa fille soit vierge et qu'elle ne soit pas râshida : cela veut dire qu'elle n'a pas atteint la maturité: si le père la déclare râshida, son acceptation est obligatoire ...). Il y a aussi d'autres conditions de principe( à réaliser dans le Waliy comme le fait qu'il ne doit pas être un pervers...) Voir entre autre Bidâyat Al-mujtahid d'Ibn Rushd, et Al-Fiqh 'alâl Al-madhâhib al-arba'a d'Aljazîrî tome IV page 35.

Est-ce qu'un père peut forcer sa fille vierge qui a atteint la puberté à se marier ? Deux opinions bien connues sont rapportées à ce sujet par Ahmad :

1. Qu'il peut la forcer. C'est aussi l'opinion de Maalik, ash-Shaafi'i et d'autres. 2. Qu'il ne peut pas. C'est aussi l'opinion de Abou Hanifah et d'autres, et c'est l'opinion correcte.

Les gens ont beaucoup divergé sur la raison permettant la contrainte : soit c'est en raison de la virginité, soit parce que la fille est mineure, ou alors une combinaison des deux. L'opinion la plus proche de la vérité est qu'elle soit mineure,

Ainsi d'apres Doctrine malikite se basant sur la Risala un des plus grand livre de fiqh référence chez les malikites, le père peut célébrer un mariage forcé pour sa fille non-pubère et quand elle devient pubère il y a divergence avec l'avis de Malik qui considère qu'il peut toujours du moment qu'elle est vierge.

Hadith

Dans le chapitre réservé aux explications du coran (tafsir ) du Sahih Boukhari , nous trouvons :

CCCLXXXIV: The Tafsir of Surat at-Talaq

Mujahid a dit que "si vous avez le moindre doute" (65:4) signifie si vous ne savez pas si elle a ses règles ou non. Celles qui n'ont plus leurs règles et celles qui n'ont pas encore leurs règles, leur 'idda est de trois mois.

Ce qui suit est tiré de l'introduction du chapitre de Bukhari pour le chapitre 39, Livre an-Nikkah. Il apparaît immédiatement avant le premier et unique hadith du chapitre 39 Sahih Bukhari 7:62:64 qui traite du mariage d'aicha à 6 ans et peut être lu dans l'édition e Dar-us-Salam p, volume 7. , Boukhari en mettant en introduction le verset 65:4 prouve qu'il pense qu'aicha était donc impubère .

Donner ses jeunes enfants en mariage (est permis) en vertu de la Déclaration d'Allah : "Et pour ceux qui ont des cours" (c'est-à-dire qu'ils sont encore immatures) (Sourate 65:4) Et le 'Iddat [période d'attente pour une femme avant rapports sexuels licites] pour la fille avant la puberté est de trois mois (dans le verset ci-dessus).
Bukhari (Chapter 39)

Ce qui suit est tiré de Fath al-Bari, le commentaire de Sahih Al-Bukhari qui fait autorité , c'est le livre de référence qui explique les hadiths du sahih boukhari , concernant le mariage d'aicha il écrit :

واللائي لم يحضن , فجعل عدتها ثلاثة أشهر قبل البلوغ ) ‏ ‏أي فدل على أن نكاحها قبل البلوغ جائز "et celles qui n'ont jamais eu de règles, leur période prescrite est de trois mois avant la puberté, ce qui indique qu'il est permis de la marier avant la puberté."

La encore en liant ce verset au mariage d'Aicha cela veut dire que Ibn Hajar suppose que ce verset s'applique à elle et donc qu'Aicha n'était pas pubère selon lui.

Muhammad

Aicha mariée à 6 ans

Modèle:Main

A'isha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a rapporté : L'Apôtre d'Allah (Mohammad) m'a épousée quand j'avais six ans, et j'ai été admise dans sa maison quand j'avais neuf ans.

Les illustres compagnons de Mohamed ont eux aussi pris des jeunes filles en mariage

Modèle:MainUmar le 2e calife a épousé Umm Kulthum à une époque où elle avait 10-12 ans. Certaines sources disent qu'elle avait cinq ans.

"'Umar a demandé à 'Ali la main de sa fille, Umm Kulthum en mariage. 'Ali a répondu qu'elle n'a pas encore atteint l'âge (de maturité). 'Umar a répondu, 'Par Allah, c'est pas vrai. Tu ne veux pas qu'elle m'épouse. Si elle est mineure, envoie-la moi". Ainsi 'Ali a donné une robe à sa fille Umm Kulthum et lui a demandé d'aller à 'Umar et de lui dire que son père veut savoir ce que cette robe est pour. Quand elle est venue à Umar et lui a donné le message, il a attrapé sa main et l'a tirée de force vers lui. 'Umm Kulthum lui a demandé de laisser sa main, ce qu'Umar a fait et a dit, 'Tu es un très maniéré dame avec de grandes mœurs. Va dire à ton père que tu es très jolie et que tu n'es pas ce qu'il a dit de toi" . Sur ce, 'Ali épousa Umm Kulthum avec 'Umar."


In Tarikh Khamees, Volume 2, p. 384 ('Dhikr Umm Kalthum') and Zakhair Al-Aqba, p. 168
Se marier à un âge précoce est quelque chose qui est confirmé par le livre d'Allah, la Sunnah de son Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam), le consensus des savants et les actions des compagnons et des musulmans qui sont venus après eux. .

Il y a beaucoup de hadiths qui confirment que le mariage à un âge précoce était répandu parmi les compagnons et personne n'a nié sa licéité. Se marier à un âge précoce n'était pas particulier au Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam) comme certains pensent les gens, mais c'était général pour lui et pour sa Ummah.

Voici quelques-unes des actions des Sahaba (compagnons):

1. Ali Ibn Abi Talib, qu'Allah soit satisfait de lui, a épousé sa fille, Um Kulthum à Omar Ibn Al-Khattab, qu'Allah soit satisfait de lui, et elle a eu un enfant avant la mort du Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam ). Omar s'est marié avec elle alors qu'elle était jeune avant d'atteindre l'âge de la puberté. Ceci est rapporté par Ibn Saad dans 'Al-Tabaqat'.

2. De Urwa Ibn Zubair : que Zubair, qu'Allah soit satisfait de lui, a épousé sa fille alors qu'elle était très jeune. Rapporté par Saeed Ibn Mansour, dans sa Sunnah, et Ibn Abi Shaibah, dans Al-musannaf, avec une chaîne de narration Sahih.

Al-Shafie a dit dans le livre d'Al-Um : "De nombreux compagnons du Prophète (Sallallahu Alaihi wa Sallam) ont épousé leurs filles alors qu'elles étaient encore jeunes."

'Retarder le mariage des filles dans de nombreux pays musulmans est quelque chose de nouveau et en contradiction avec ce que les musulmans ont fait pendant de nombreux siècles. C'est à cause de l'occidentalisation et de l'application de lois créées par l'homme. Cela a provoqué un changement dans les compréhensions et les coutumes au sein d'un nombre considérable de la population, et il n'est absolument pas permis de considérer les coutumes et les traditions d'un pays donné comme la norme à laquelle les gens se conforment et n'obéissent pas aux preuves absolues de la charia. .

Dans certains pays musulmans, le mariage des filles a été retardé de plusieurs années au-delà de l'âge de la puberté. Cela a en effet conduit à une augmentation du retrait du voile du visage, à une augmentation de la fornication et de l'adultère, ainsi qu'à l'émergence de déviations de conduite et de religion chez les jeunes. Ils étaient devenus moralement instables car ils manquaient d'affection, de chasteté et de protection de leurs parties intimes contre les relations sexuelles illégales.

En retardant le mariage, il y a aussi une réduction du nombre de musulmans dans la Ummah, et cela est contraire à l'ordre du Prophète (sallallahu alaihi wa sallam), car il nous a ordonné d'avoir beaucoup d'enfants afin que la nation musulmane soit plus nombreux que les nations précédentes.
Child marriage in Islam
Islamweb, Fatwa No. 88089, June 24, 2004


Divers

Le Nigeria a de nombreux problèmes innombrables et aucun d'entre eux n'est le mariage précoce. En fait, le mariage précoce (est) la solution à environ la moitié de nos problèmes. Pour ceux qui se demandent si je peux donner ma/mes fille(s) en mariage à l'âge de 9 ou 13 ans, je vous le dis très honnêtement, je peux la donner à l'âge de 6 ans si je le veux et ce n'est pas votre affaire. C'est parce que je suis musulman et que je suis l'exemple du meilleur de l'humanité, Mohamed
Ahmed Sani Yerima, ancien gouverneur et actuel sénateur de l'État de Zamfara, Nigéria[2]
Les savants s'accordent à l'unanimité sur le fait qu'un père peut marier sa jeune fille sans la consulter. Le Messager d'Allah a épousé 'Aa'ishah bint Abi Bakr quand elle était jeune, six ou sept ans, quand son père l'a épousée avec lui.[3]
Ibn ‘Abd al-Barr, Al-Istidhkaar, 16/49-50
Il est faux de dire qu'il n'est pas permis de marier des filles de 15 ans et moins. Une fille âgée de 10 ou 12 ans peut être mariée. Ceux qui pensent qu'elle est trop jeune ont tort et ils sont injustes envers elle.

On entend beaucoup parler dans les médias du mariage des filles mineures. Nous devrions savoir que la charia n'a pas causé d'injustice aux femmes.[4]
Grand Mufti of Saudi Arabia, Sheikh Abdul Aziz Al-Sheikh
Nos mères et avant elles nos grands-mères se sont mariées alors qu'elles avaient à peine 12 ans. Une bonne éducation rend une fille prête à accomplir toutes les tâches conjugales à cet âge.[5]
Grand Mufti of Saudi Arabia, Sheikh Abdul Aziz Al-Sheikh
Une fillette de neuf ans a les mêmes capacités sexuelles qu'une femme de vingt ans et plus.[6]
Skeikh Mohamed Ibn Abderrahmane Al-Maghraoui
Le mariage des filles de neuf ans n'est pas interdit car selon le Hadith (paroles du prophète Mahomet), Mahomet a épousé Aïcha alors qu'elle n'avait que sept ans et il a consommé son union quand elle avait neuf ans.[7]
Sheikh Mohamed Ben Abderrahman Al-Maghraoui
Selon la charia, si une fille est mineure (n'a pas atteint la puberté), elle peut être donnée en mariage par son père. Lorsqu'elle atteint la puberté, elle a le droit de maintenir le mariage ou d'interrompre le mariage. Il n'y a pas d'âge pour être intime avec sa femme même si elle est mineure.
I would like to marry a woman who is 12 years old, her father and she has also agreed. What is your advise?
Islamic Q & A Online with Mufti Ebrahim Desai, Ask-Imam, Question No. 6737
Le mariage des enfants dans l'islam est autorisé. Dans le Coran, il n'y a pas d'âge spécifique pour le mariage... [Si le gouvernement imposait de nouvelles lois contre le mariage des enfants] Il y aura un conflit violent de la part des musulmans, disant que "non, nous n'accepterons pas cela, nous préférerions mourir que accepter quelque chose qui n'est pas une loi d'Allah.'[8]
Ahmed Sani Yerima, former governor and current senator of Zamfara State, Nigeria
... il est permis de contracter mariage avec une jeune fille et de la remettre à son mari pour qu'elle reste avec lui avant qu'elle n'atteigne l'adolescence.
Ruling on marrying young women
Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid, Islam Q&A, Fatwa No. 1493
Vous pouvez avoir un contrat de mariage même avec une fille d'un an, sans parler d'une fille de 9, 7 ou 8 ans. Mais la fille est-elle prête pour le sexe ou non ? Quel est l'âge approprié pour le premier rapport sexuel ? Cela varie en fonction de l'environnement et de la tradition. b25445430:z10 Saudi Marriage Official Says 1-Year-Old Brides OK] - Fox News, 2 juin 2008</ref>[9]
Dr. Ahmad al-Mu’bi, Saudi marriage officiant
Tout ce qui n'est pas interdit est permis. [La nouvelle loi au Yémen qui fixe l'âge minimum du mariage à 17 ans] est un complot occidental visant à occidentaliser notre culture. L'Occident veut nous apprendre à se marier, à concevoir et à divorcer. C'est la colonisation culturelle que nous rejetons. /réf>
Sheik Mohammed al-Hazmi, a legislator in Yemen, 2009
Parce que cela est arrivé au Prophète, nous ne pouvons pas dire aux gens qu'il est interdit de se marier à un âge précoce.[10]
Sheikh Hamoud Hashim al-Tharihi, general secretary of the Vice and Virtue Committee and member of the Islah Party in Yemen
m3.13 Les tuteurs sont de deux types, ceux qui peuvent contraindre leurs protégés à épouser quelqu'un, et ceux qui ne le peuvent pas.

  1. Les seuls tuteurs qui peuvent contraindre leur charge à se marier sont le père d'une jeune mariée vierge ou le père d'un père, contraindre c'est-à-dire à l'épouser avec un partenaire convenable (def : m4) sans son consentement.
  2. Ceux qui ne peuvent pas la contraindre n'ont pas le droit de la marier à quelqu'un à moins qu'elle n'accepte et ne lui donne la permission.

Chaque fois que la mariée est vierge, le père ou le père du père peut la marier à quelqu'un sans sa permission, bien qu'il soit recommandé de lui demander la permission si elle a atteint la puberté. Le silence d'une vierge est considéré comme une permission.[11]
Reliance of the Traveller: The Classic Manual of Islamic Sacred Law
... Si elle est mariée sans sa permission, par menace ou coercition, alors le mariage n'est pas valide. La seule exception concerne le père et sa fille de moins de neuf ans. Il n'y a pas de mal s'il la marie alors qu'elle a moins de neuf ans, selon l'opinion correcte. Ceci est basé sur le messager d'Allah (paix soit sur lui) épousant Aisha sans son consentement alors qu'elle avait moins de neuf ans, comme indiqué dans un hadith authentique...[12]
Shaikh ibn Baz's answer on the Q & A site of the Muslim Students Organization of the University of Houston
Les érudits ont longuement discuté du mariage d'une jeune fille qui n'a pas atteint la puberté et de la question de savoir si son père peut l'épouser sans sa permission. Si un tel mariage a lieu, il est valide. Cependant, il est peut-être préférable que le mariage ne soit pas consommé avant que la fille n'atteigne la puberté, lorsqu'elle a le choix de poursuivre ou non ce mariage.[13]
Adil Salahi
Interdire le mariage des enfants entraînera la remise en cause du mariage du saint prophète de l'Islam, qui a également épousé la mineure Ayesha, alors qu'elle n'avait que huit ans. La nouvelle loi [visant à interdire les mariages d'enfants] initiée par le gouvernement actuel [du Bangladesh] mettra le caractère moral du prophète dans la controverse et le défi. L'islam autorise le mariage des enfants et il ne sera pas toléré si un dirigeant tente un jour de toucher à ce problème au nom de l'octroi de plus de droits aux femmes.[14]
Mufti Fazlul Haque Amini

See Also

References

  1. 12667 La 'iddah d'une femme divorcée par talaaq - Islam Q&A, Fatwa No. 12667
  2. Modèle:Cite web
  3. Est-il acceptable d'épouser une fille qui n'a pas encore commencé ses règles ? - Islam Q&A, Fatwa No. 12708
  4. Haut religieux saoudien : OK pour que les jeunes filles se marient - CNN, 17 janvier 2009
  5. Carlyle Murphy - arabia/090416/child-marriage-case-showcases-deep-splits-saudi-society L'affaire du mariage d'enfants met en lumière de profondes divisions dans la société saoudienne - GlobalPost, 16 avril 2009
  6. Fatwa en faveur du 9- mariage d'une fillette d'un an, Polémiques - ANSAmed, 8 septembre 2008
  7. [ http://www.middle-east-online.com/english/?id=27880 Théologien marocain : Les filles musulmanes peuvent se marier à neuf ans] - Middle East Online, 15 septembre 2008
  8. Modèle:Cite web
  9. LBC TV (Liban) - 19 Juin 2008 - 03:08 - MEMRI TV, Clip Vidéo N°1798
  10. Mariage d'enfants et divorce au Yémen - Jenny Cuff - BBC, 6 novembre 2008
  11. Voyageur/Livre M : Mariage - (texte intégral en ligne)
  12. /web/20040216151301/http://www.uh.edu/campus/msa/articles/fatawawom/marriage.html Questions relatives au mariage/ Est-il permis à un père de forcer sa fille à épouser un homme spécifique qu'elle n'a pas veux-tu te marier ? - Organisation des étudiants musulmans de l'Université de Houston
  13. Adil Salahi - [http ://www.islamicvoice.com/august.98/marriage.htm#EAR Mariage dans l'Islam/Mariage à un âge précoce] - Islamic Voice, Vol 12-08 No:140, août 1998
  14. menaces-de-waging-jihad Un dirigeant islamiste menace de faire le Jihad - Weekly Blitz, 20 avril 2011